Source : EightDayzaWeek
Anachronique voire ouvertement ringard (dans son dispositif boulevardier à l’orthodoxe laborieux, dans son énergie hystérique de portes qui claquent et de canalisations qui pètent dans la plus vaine des mécaniques), faiblement conçu (quid de tous ses personnages qui entrent et qui sortent (du cadre, du film, de l’histoire) sans raison ni sens : où passe le fils à la fin du film ? A quoi rime le retour puis la sortie de la maîtresse ?), et piètrement réaliste dans sa logique interne (quel discophile achèterait un vinyle recherché durant toute une vie sans le sortir de sa pochette afin d’en vérifier l’état ? qui sont ces voisins « de la fête » qui n’ont pas du tout le profil (et les moyens) de l’immeuble ?) ou l’économie de ses situations (où vont les gags une fois énoncés (le cas du maçon portugais qui ne débouche sur rien, ni dans l’intrigue ni dans le destin du personnage, ou celui de la tirade du cracovien sur le jazz, rupture aussi soudaine qu’aussitôt suicidée)), cette Heure de Tranquillité se solde surtout par une heure et quart de franc embarras devant tant de faiblesses [..]