Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Psykokwak, Da Pingui, Chez Lo, Lire, écouter, voir, Bunee, le Golb
Alabama Song, de Gilles Leroy Prix Goncourt 2007 Disponible au Mercure de France |
|
Acheter Alabama Song sur Amazon |
Zelda Sayre, fille d’un juge de Montgomery, détonne dans cet état de l’Alabama chaud et humide du Southern. Elle remporte le concours de Miss Alabama et elle aspire à la liberté. À peine sortie de l’adolescence, elle fréquente des aviateurs cantonnés près de sa ville. Elle rencontre Scott Fitzgerald, jeune et bel officier qui se prépare pour rejoindre les sinistres champs de bataille de l’est de la France. L’armistice survient trop tôt et lui épargne cette aventure* et il embarque Zelda à New York. Trop heureuse de fuir une vie de greluche dans ce sud raciste et conservateur, elle découvre aux bras de Goofy, et dans les bars, la vie trépidante de la Grande Pomme (...)
Lire la suite de la chronique de Psykokwak.
Gilles Leroy ? Non, vraiment je n’accroche pas. Il y a quelques mois, Grandir m’était déjà tombé des mains. Alabama Song arrive à faire un peu mieux puisque j’ai tenu jusqu’à la dernière page, mais ce fut dur et long. Ca a beau être le prix Goncourt 2007, je n’aime pas son style, je trouve l’histoire confuse. Rien ne me touche dans l’histoire de cette pauvre folle (...)
Lire la suite de la chronique de Da Pingui.
Gilles Leroy s'est glissé dans la peau de Zelda Sayre pour nous retransmettre des fragments de l'histoire du couple à sensations, mais tout autant pour laisser place à son imagination, et faire de cette femme l'héroïne gâchée que l'on ne soupçonne pas. Mariée trop tôt, souvent rêveuse d'un ancien amant aviateur, elle aimera Scott qui ne la rendra pas heureuse, et ses désillusions ne tarderont pas à arriver(...)
Lire la suite de la chronique Chez Lo.
"Alabama Song". Un titre gorgé de blues nostalgique qui rappelle ces chaudes terres du Sud des Etats-Unis. L'Alabama d'où est originaire, Zelda Sayre, a.k., Zelda Fitzgerald. "Southern Belle" des années 20, elle sera l'atout charme et la muse de Scott Fitzgerald, le jeune et talentueux auteur de "Gatsby le Magnifique". Mondanités, fastes et provocations seront leur lot quotidien durant leur fulgurante ascension, cela en partie, grâce à la personnalité hors normes de Zelda, pétillant feu follet, affranchie du "qu'en dira-t-on?" et fantasque (...)
Lire la suite de la chronique de Lire, écouter, voir.
Ma non méthodologie d'achat pifométrique m'a conduit à lire ce bouquin, tant attirée par le titre qui sonnait bien que par le bandeau flashy. A noter que le titre a été piqué à Bertolt Brecht (Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny) avec bien évidemment l'autorisation de la succession de ce dernier. Je ne vous en dirai pas beaucoup sur l'histoire elle-même, que le quart de couverture retrace très bien (...)
Lire la suite de la chronique de Bunee.
Voici donc le Goncourt en titre. Un livre assurément ambitieux, signé d’un auteur peu connu mais tout à fait estimable (« Grandir » était un très joli roman), pour lequel on frôle de très près le consensus…à tel point que c’en devient presque suspect. Car, justement, les partis pris de Gilles Leroy sont tout sauf consensuels. L’argument de départ, tout d’abord, fait gentiment sourire : la réhabilitation de Zelda Fitzgerald, en tant que femme (soit) mais aussi en tant qu’écrivain. Tiens donc. Rien de moins original que ce vieux marronnier traînant depuis au moins trente ans (...)
Lire la suite de la chronique de Le Golb.
Commentaires
Alabama Song
Ahhh le Goncourt !?!? surtout après « Les bienveillantes »
Et Gilles Leroy, aucun souvenir d’avoir lu ou envie de lire quoi que ce soit de lui.
Et Zelda et Scott Fitzgerald, les derniers romantiques, on a l’impression de tout connaître. Donc je n’ai pas choisi de le lire : on me l’a offert.
Bonne surprise, c’est un ‘vrai’ Goncourt : une héroïne fantasque, attachante et dont on ressent la beauté et l’amour de tout dans la vie, une vie magnifique et brisée, de l’ambiance, des jolis mots, des mots durs et des mots doux. Ne boudez pas ce Goncourt, il mérite cet honneur.
Sauf peut être la toute dernière page, où l’auteur se met en scène de façon incongrue… un artifice qui oblige à une relecture mentale mais pas agréable du roman. Pas de doute, le personnage a existé, mais ce qui est raconté là est avant tout une création et il ya des miettes de paradis autant que des cendres d’enfer dans ce bouquin.
Posté sur http://lesbouquinsdemaman.free.fr/dotclear/
fbmarin - 16.12.07 à 12:19 - # -