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21
03
2009

Watchmen - Les Gardiens - Zack Snyder

16 chroniques recensées

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
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Watchmen - Les Gardiens,
De

Avec J. Earle Haley, P. Wilson, M. Goode

Sortie en salle le 4 Mars 2009
Watchmen - Les Gardiens - Zack Snyder
.
 

Les fidèles lecteurs de ce blog savent que les blockbusters américains, du genre Watchmen, ne sont pas les films que j'irai voir spontanément... C'est donc sans conviction mais avec curiosité que je me suis rendue à cette avant-première organisée par Allociné avec la Paramount dans le cadre du Club 300. J'ai plutôt apprécié la première heure du film : l'univers visuel est séduisant et le montage rythmé. Mais voilà, le film dure 2h43 et pour peu qu'on commence à décrocher, on peut vite trouver le temps long, très long. Les flashbacks réguliers ont fini par causer ma perte (d'attention). Et oui, je l'avoue, je me suis ennuyée pendant l'heure post-instant de décrochage ...
 

Réputé irréalisable, Watchmen est un projet vieux de 15 ans sur lequel des réalisateurs comme Terry Gilliam ou Paul Greengrass s’étaient cassés les dents. Pour justifier sa réussite, Snyder évoque le soutien sans faille du studio, qui “a été généreux” sur le budget alloué au film (120 M$ selon le NYTimes) et sur la durée du film, puisque dans sa version finale celui-çi dure 2h37 hors générique… loin des standards ! Adapté du graphic novel d’Alan Moore et de Dave Gibbons dont Snyder est lui-même fan, Watchmen n’est pas un film de super héros classique. Si le spectateur est habitué à voir des héros aux vies lisses et parfaites, Watchmen fait voler en éclat cette image ...
 

Il fût périlleux le chemin pour mener Watchmen du roman graphique au grand écran. Nombreux sont les réalisateurs a s'etre casser les dents sur cette adaptation soi disant impossible. C'est finalement Zack Snyder qui a enfin réussi a porter cette histoire sur grand écran qui jusqu'au bout n'a bien failli jamais sortir suite a un probleme juridique entre Warner et la Fox. IL est un peu maso ce Zack Snyder ! a peine sorti de l'adaptation du roman graphique 300 de Frank Miller, le voici de retour avec l'adaptation du roman graphique d'Alan Moore et Dave Gibbons. Une oeuvre considéré par le Times comme l'un des 100 romans incontournables. Si il a accepté, c'est parce qu'en grand fan de cette bande dessinée il ne pouvait passer à coté de la chance de la porter à l'ecran. Au moins si c'est raté il ne pourra que s'en vouloir personnellement ...
 

Pour les incultes en bd et comics qui, comme moi, l’ignoraient, « Watchmen » est donc un comic-book constitué de 12 volumes écrits-réalisés-commis entre 1986 et 1987 par Alan Moore (pour le texte) et Dave Gibbons (pour le dessin ), un comic dont la forme est paraît-il particulièrement singulière, voire révolutionnaire (utilisation de la première personne, neuf vignettes par page privilégiant les formats verticaux, caractéristiques réalistes des héros etc) mais surtout paraît-il le meilleur comic de tous les temps figurant dans le top 100 du Time Magazine des « Meilleurs romans de la langue anglaise depuis 1923 », lauréat du prix Victor Hugo, prix du meilleur album étranger au Festival international de la BD d’Angoulême. Bref, le « A la recherche du temps perdu » du comic ...
 

Une fois n'est pas coutume : pour apprécier pleinement Watchmen, mieux vaut avoir lu - récemment si possible - le pavé d'Alan Moore et Dave Gibbons, oeuvre-somme sur une bande de super-héros vieillissants à qui on veut manifestement du mal. Qui n'a jamais mis le nez dans le comic aura sans doute bien du mal à se repérer dans ce film foisonnant, complexe, qui refuse la facilité afin de se conformer au mieux au matériau de base. C'est la grande qualité du film de Zack Snyder : son extrême fidélité. Le travail d'adaptation semble s'être résumé à un dégraissage conséquent destiné à faire entrer quatre cents pages sacrément denses dans un film de moins de trois heures. À l'arrivée, Watchmen le film est littéralement une mise en image de la BD ...
 

Smiley au sourire un peu gêné : ben oui, euh... on ne peut pas aller voir des films géniaux tous les soirs, hein ? Donc, hier soir, justement, vu, en avant-première (et en VF of course) cette... joyeuse bourrinade de chez bourrin. Enfin, pas exactement tout à fait que, mais presque. Adaptée d'un roman graphique (on ne dit plus BD ou comic) de deux mecs, dont l'un refuse absolument qu'on évoque son nom tellement il a été heureux des précédentes adaptations de son oeuvre ...
 

Hier soir, premier jour de sortie, je suis allé voir Watchmen, le film de la semaine (en tout cas, le film délire, avec Harvey Milk en film sérieux). Certes, je n’étais pas seul1, mais cela en valait la peine. Watchmen est l’adaptation d’un comics tardif : paru en 1986, il a provoqué en son temps une petite révolution en présentant pour la première fois des superhéros noirs, fragiles, impuissants, attaqués par la société, voire carrément malades. Par bien des aspects, ce comics a signé la fin des superhéros à l’ancienne, comme s’ils n’avaient plus leur place dans la modernité post guerre froide qui s’annonçait déjà. ...
 

1985… Alors que la Grande Bretagne ploie sous le joug thatchérien, le monde est stone dans l’univers parallèle sorti de l’imagination de ce sacré misanthrope d’Alan Moore – grand démolisseur de super héros devant l’éternel - et de son complice Dave Gibbons. Le temps a suspendu son vol à minuit moins cinq sur l’horloge de l’apocalypse et tous espèrent que les leaders des deux super puissances cessent de jouer à je te tiens tu me tiens par la centrale nucléaire. Car dans cet univers alternatif, la guerre froide est d’actualité ...
 

Nouveau film de "super-héros", lui aussi adapté d'une BD cultissime des années 1980, Watchmen est pourtant bien différent des autres. Long, presque lent, esthétique, visuel, extrêmement violent, Watchmen n'est pas l'histoire d'un super héros solitaire, mal dans ses collants, devenu "super" par accident. Il est question de plusieurs "héros" qui, sans être dotés de super pouvoirs, semblent avoir développé quelques dons assez utiles dans la vie de tous les jours ...
 

Les Watchmens c'est vachement culte, tous les idiots savants qui trainent dans les comics shop après 40 ans vous le diront. Je n'en doute pas une seconde, et j'éprouve la plus fervente admiration pour Alan Moore. Sur le papier le film a donc tout de la catastrophe, entre l'exploitation de la licence juteuse et le jeune cinéaste à la mode chez la génération "star wars/blog" (auquel j'appartiens malgré tout) aux commandes ...
 

Un moustachu masqué, Gilbert Montagné en armure de Batman, un blondinet déguisé en Robin, un émule de Bogart avec une cagoule en peau de vache sur la tête, le schtroumpf nudiste et une pin-up en combinaison moulante, en latex jaune et noir (rhâââ lovely…), ça vous évoque quoi ? Des fous échappés de l’asile ? Les Village people ? Les invités d’une soirée costumée (ben alors, on t’ voit plus aux soirées…) ? Perdu ! Ces six-là, ce sont les Watchmen, un groupe de justiciers masqués chargés de veiller sur la sécurité de leurs concitoyens ...
 

Adapter un tel monument comme WATCHMEN ne fut pas une mince affaire. Avant Zach Snyder, bien d’autres ( dont Aronofsky ) s’y sont cassé les dents, ou ont du renoncer. Trop complexe, trop périlleux, que de méfiance vis-à-vis de cette Bd unanimement saluée comme une des meilleurs du genre, toutes époques confondues ( et là je confirme : indispensable ! ). Au final, le réalisateur a choisi une approche respectueuse, scrupuleuse, il porte donc le comic-book à l’écran en en suivant quasiment pas à pas les planches et les cases ...
 

... Watchmen est un film très intello, très second degré, très politique, plutôt finaud côté humour et bien évidemment, très graphique. On pense un peu à un Sin City où le jaune aurait remplacer le rouge. Dans les années 80, une bande de super-héros costumés (genre batman & co) vieillit plutôt mal, s'aigrissant au rencard de la société, vivant dans leurs souvenirs des années 50 quand papa et maman, eux-mêmes super-héros costumés, défiaient le monde communiste ...
 

Watchmen adapté live... Vingt ans que ça ressemble autant à un fantasme ultime d’amoureux de pop culture qu’à un cauchemar terminal de plantage assuré. Tellement qu’on ne savait plus si on devait espérer ou redouter le moment fatidique où le résultat, si souvent imaginé, allait, fallait bien que ça arrive, débarquer sur les écrans. Le “à quoi ça va ressembler?” a longtemps pu se résumer à la question “qui?”: là encore, les noms un temps en lice de Gilliam ou Aronofsky pouvaient laisser entrevoir l’improbable meilleur ou surtout la bouillie résultant d’un univers visuel trop marqué se crashant contre le mur de sens et de formes que constitue la matière Moorienne ...
 

Comme beaucoup des fans, j’ai toujours rêvé d’une adaptation cinématographique du chef d’œuvre d’Alan Moore, mais comme beaucoup de fans j’ai également toujours redouté une telle adaptation, la déception étant toujours le corollaire de ce genre de projet. Aussi quand j’ai appris que c’était Zack Snyder, un type loin d’être réputé pour sa finesse, j’étais assez partagé : d’un côté les premières images excitantes, fidèles à l’esprit et des premiers échos positifs, de l’autre la certitude qu’on ne pouvait résumer en un film la complexité de l’œuvre Watchmen ...
 

Zack Snyder avait déjà commis 300, un film indéniablement original mais détestable à bien des égards. Une appréhension légitime était donc de mise pour son nouveau film, Watchmen, une adaptation d’un comics book apparemment cultissime pour les initiés (si vous connaissez quelqu’un ayant lu cette BD avant que le film ne sorte, chapeau !). A notre plus grand désarroi, le nouveau film du réalisateur ne redorera pas son image avec ce film ...

Note : 3.3/5 (13 notes)


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