Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Rob Gordon, Cahier critique, Laterna Magica, Critiques clunysiennes, Cinefeed, Playlist society, In the mood for cinema, Through my eyes, Xav-B.log, les irréductibles, Culturopoing, Sirensorrento, Lieux Communs, Chez Lo, Nicolinux, Psykokwak, Une toile pour deux, Da PInGUi, Shin, Les yeux sur l'écran
Slumdog Millionaire, De Danny Boyle Avec D. Patel, M. Drake, F. Pinto Sortie en salle le 14 Janvier 2009 |
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Danny Boyle. L'Inde. Le scénariste de The full monty. L'émission « Qui veut gagner des millions ? ». Ce cocktail assez improbable est à l'origine du film incontournable de ce début d'année. Vibrer pendant deux heures, c'est possible, grâce à ce Slumdog millionaire miraculeusement touché par la grâce. Il faut une dizaine de minutes pour entrer dans le film de Danny Boyle, le temps de s'habituer à la photo d'Anthony Dod Mantle ; ensuite, en bon tourbillon qu'il est, le film ne relâchera plus son emprise ...
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Sans conteste, Slumdog millionaire un immense film, un putain de voyage, une œuvre stylisée, sublimement hétéroclite, qui brasse insolemment et avec brio tout un pan de l’imagerie moderne. De la schématisation télévisuelle, codifiée, sur-scénarisée par le vide, dont Qui veut gagner des millions en est le plus illustre archétype, Boyle s’en affranchit en une fraction de seconde, rentrant au cœur du procédé pour mieux le faire imploser. Plaçant son récit à la fois au cœur et à mille lieux de l’émission, le cinéaste britannique parvient à dupliquer les cadres télévisuels habituels en cadres de cinéma formidables d’intensité, usant de la propre scénarisation du jeu pour conférer encore plus de suspens et d’émotion aux raisons et dénouements de cette suspecte participation ...
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Les distributeurs du film ont-ils pariés sur le déroulement de la cérémonie des Golden Globes pour sortir Slumdog Millionaire en France ? Toujours est-il que le film débarque de manière assez opportune, deux jours après la razzia de prix reçu à Los Angeles de la part des journalistes de la presse étrangère à Hollywood. Une belle pub. Danny Boyle, réalisateur culte, notamment de Trainspotting et Petits meurtres entre amis, n’avait jamais remporté de récompenses majeurs sinon le BAFTA (Cesar anglais) du meilleur film en 1996 ...
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Il existe des films pour lesquels attribuer une note n'a pas de sens, faute d'avoir défini les critères de cette attribution. C'est le cas pour "Slumdog millionaire" : je suis persuadé que la plupart des spectateurs ressortiront heureux de la projection, ayant le sentiment d'avoir vu une histoire émouvante, un brin exotique et façonnée avec roublardise. Il n'en reste pas moins qu'une nouvelle fois, Danny Boyle a réalisé un film de mauvais goût, clinquant, bourré des afféteries à la mode et par ailleurs, non-exempt d'une vision à la limite du néo-colonialisme ...
J'ai toujours aimé les contes de fées...Avec l'âge, cette petite faiblesse me fait culpabiliser. Alors je me cache derrière les étiquettes "comédie romantique", "comédie déjantée", "film onirique". Et pourtant, il n'y a pas de mal à aimer rêver. Le cinéma n'est-il pas aussi fait pour ça? C'est vrai que le dernier film de Danny Boyle est un peu un conte de fées. Mais pour autant, méritait-il les foudres de certains journalistes? Définitivement, non! Et si un pauvre orphelin des bidonvilles de Mumbai pouvait devenir riche? Et si, après avoir enduré les pires tours de l'existence, ce gamin, ce "slumdog" pouvait participer à un jeu télévisé et gagner des millions? ...
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Danny Boyle est définitivement un réalisateur à la filmographie atypique : un chef d’œuvre de noirceur (Petits meutres entre amis), un film culte (Trainspotting), un film oublié (Une vie moins ordinaire), un blockbuster (La Plage), un film de zombies (28 jours plus tard), un film inutile (Millions), un film de SF (Sunshine) et maintenant ce Slumdog Millionaire, sorte de film « Bigger Than life » typiquement prédisposé à gagner quelque chose aux Golden Globes. Bref une filmographie étrange mais qui ne manque pas de charme. De suite oublions les avis des hippies faussement contestataires qui reprocheront au film une vision américanisée de l’Inde (et ce même si Boyle est anglais), et les critiques légèrement trop intellos qui verront dans ce Slumdog Millionaire un film fait de grosses ficelles ...
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« Slumdog millionaire » est l’adaptation britannique du roman indien de Vikas Swarup intitulé « Les Fabuleuses aventures d’un Indien malchanceux qui devient milliardaire. » Ce 20 janvier historique et porteur de tant d’espoirs est le jour idéal pour évoquer ce film qui en déborde et nous le transmet avec talent. C’est probablement ce qui explique le succès actuel de ce film (public et critique sans compter les nombreux prix qu’il a reçus comme les prix du meilleurs film, meilleur réalisateur et meilleur second rôle au British Film Award sans compter les Golden Globes dont il est ressorti grand vainqueur ...
Slumdog Millionaire crée la surprise là où personne ne l’attendait vraiment. Alors que d’autres étaient déjà bien en vue pour les traditionnelles récompenses cinématographiques du début d’année, le petit bijou de Danny Boyle (Trainspotting, La Plage, 28 jours/mois plus tard, Sunshine) a su s’imposer parmi les prétendants très sérieux aux Oscars, en remportant notamment 4 Golden Globes Awards la semaine dernière ...
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Apres un trip dans l'espace avec Sunshine, le réalisateur Danny Boyle est de retour sur Terre pour filmer les mésaventures d'un jeune indien a qui la chance finira par sourire apres de nombreuses galères. Slumdog Millionnaire est l'adaptation d'un roman de Vikas Swarup disponible en France sous le nom Les Fabuleuses Aventures d'un Indien Malchanceux qui devient Millionnaire. Un roman composé de douze petites nouvelles pas forcement lié les unes aux autres que le scenariste Simon Beaufroy a du transformer en un unique long métrage ...
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Que reste-il, une fois pigé le » truc » ? Ce sur quoi s’appuie le scénario ! Oui la culture générale s’acquiert autant, sinon plus, dans l’expérience du vécu que dans les livres ou autre manière magistrale ! Que reste-il ? Oui j’ai fait un beau voyage, romancé certes, une histoire d’amour, deux frères qui cheminent, du bidonville à Bombay, ville nouvelle, surgissant du sol quelques années plus tard ...
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Slumdog Millionaire, ou l'histoire d'un jeune indien, Jamal Malik, qui gagne le jackpot à l'émission "Qui veut gagner des millions ?", alors qu'il est un chien des bidonvilles (traduction littérale de la première partie du titre), un orphelin à priori sans culture. Les autorités l'arrêtent et se demandent comment Jamal a pu tricher, car il a forcément triché, on ne peut pas être pauvre et intelligent. Le spectateur quant à lui se demande comment le film a pu faire une razzia aux derniers Golden Globes ... Une idée de départ intéressante (ce qui ne te tue pas te rend plus fort, j'ai dit idée intéressante, pas idée originale !), mais traitée de façon un peu trop linéaire ...
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Slumdog Millionnaire est un film magnifique. Mes amis et les critiques n’avaient pas menti. On est tout de suite projeté dans l’histoire de Jamal, jeune garçon au cœur pur, qui fera tout pour retrouver la femme de sa vie, Latika, malgré les obstacles sur son chemin. Le film n’est pas tout rose pour autant, loin de là, il y a même des scènes assez horribles. Jamal et son frère aîné Selim, orphelins, luttent pour leur survie dans une Inde où les disparités sociales sont énormes ...
Lire la suite de la chronique chez Sirensorrento.
JR m'avait prévenu qu'il valait mieux lire le bouquin, mais, comme je l'avais déjà lu, (avant de partir là-bas en février dernier, sur les conseils de mon amie Christine) et que j'avais bien apprécié l'histoire, et qu'on le projetait en VO (sur notre suggestion presque) dans le bôô cinéma, je m'y suis rendu d'assez bonne grâce. Ca m'a déjà agacé, en arrivant, qu'on ne soit que dix pelés dans la salle, alors que, quelques jours auparavant, le même film eut fait salle comble... Effectivement, le film est moins bien que le bouquin, qu'il trahit d'une certaine façon ...
Lire la suite de la chronique chez Lieux Communs.
Parce que ce destin extraordinaire semble irréel, Jamal Malik est très brutalement retenu par les forces de police. Il doit avouer sa tricherie ou s'expliquer. Il s'explique : comme la plupart des questions lui évoquèrent un moment précis de sa vie, les réponses souvent lui étaient acquises. Soulignons l'originalité de ce jeu télévisé qui permet à travers la question de revenir sur la vie de Jamal Malik ...
Alors que Slumdog Millionnaire de Danny Boyle a raflé la mise aux oscars, il devenait urgent1 d’en dire tout le mal que j’en pense. Et de m’interroger par la même occasion : pourquoi tout le monde aime cet ersatz de Bollywood mâtiné de cinéma à l’occidental sur le thème du “De la réussite du petit de ce monde” ou alors “Des apprentissages de la vie et des conséquences possibles de ceux-ci sur la réussite sociale” ? Soit un garçon des bidonvilles de Mumbai qui gagne au “Qui veut gagner des millions ?” et devient brusquement multimillionnaire. Soit des autorités méfiantes face à cette étonnante réussite pour un “slumdog“, littéralement un chien des bidonvilles ...
Lire la suite de la chronique chez Nicolinux.
À Mumbai, Jamal (Dev Patel) un musulman de 18 ans travaille comme serveur de thé dans un centre d’appel téléphonique. Il parvient à être sélectionné au jeu Qui veut gagner des millions (de roupies). À la fin de la première journée, grâce à un concours de circonstances extraordinaires il reste en lice pour le dernier round. Comment ce jeune adulte inculte et quasiment illettré peut il demeurer en course? Le Jean Pierre Foucault indien (Anil Kapoor) le soupçonne de tricherie et il l’expédie illico chez les flics qui se font une joie de lui flanquer une bonne série de torgnoles pour qu’il avoue son forfait. Entre chaque beigne Jamal justifie candidement ses réponses. En fait chaque réponse aux questions du jeu se rapporte à des épisodes de son histoire épouvantable. Il a sept ans lorsque sa mère est sauvagement assassinée lors d’une descente d’intégristes ...
Lire la suite de la chronique chez Psykokwak.
Le parcours d’un jeune homme modeste dans l’émission Qui veut gagner des millions et l’interrogatoire musclé qui en résulte sont le prétexte à nous raconter la vie de Jamal Malik, simple « slumdog » dans une Inde aux innombrables facettes. Le résultat est magistral. Quel audace de nous faire plonger dans cette Inde que l’on connait si peu, avec des acteurs dont on a tout à apprendre, un voyage forcément dépaysant et particulièrement réaliste de l’Inde des bidonvilles ! On reconnait la patte indéniable du réalisateur britannique ...
Lire la suite de la chronique chez Une toile pour deux.
Tout d’abord une petite précision: j’ai vu le film avant d’avoir lu le livre dont il est tiré, je n’évoquerai donc ici que le long métrage afin de respecter la chronologie des “évènements. J’ai beaucoup apprécié le film de Danny Boyle. Slumdog Millionaire m’a transporté au coeur des bidonvilles indiens. L’ensemble est particulièrement bien rythmé à la fois par la succession des séquences “souvenirs” mais aussi par une musique très entrainante ...
Lire la suite de la chronique chez Da PInGUi.
Au fil des années, Danny Boyle s’est construit une filmographie pour le moins hétéroclite. Excellant dans quasiment tous les genres, le cinéaste britannique a déjà eu l’occasion de s’essayer à la comédie noire (Petits meurtres entre amis), à la satire sociale déjantée (Trainspotting), au road movie romantique (Une vie moins ordinaire), au blockbuster ensoleillé (La Plage), au post-apocalyptique crépusculaire (28 jours plus tard), au projet intimiste (Millions, tellement intimiste d’ailleurs qu’il reste quasiment introuvable dans l’hexagone) et même à la science-fiction ambitieuse (Sunshine) ...
Lire la suite de la chronique chez Shin.
Comment Jamal, un jeune homme issu des bidonvilles de Bombay, a-t-il réussi à empocher le jackpot a « Qui veut gagner des millions? » C'est ce que nous allons apprendre via une narration habile, puisqu'à chaque question posée, un flashback retrace un événement de la vie du garçon qui lui a permis de connaître la réponse. Ce découpage s'avère d'ailleurs le seul point fort du film. Si la première partie traitant de l'enfance de Jamal se révèle rythmée et juste, la seconde se résume à une succession de saynètes mièvres et sans surprises ...
Lire la suite de la chronique chez Les yeux sur l'écran.