Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Critiques clunysiennes, CinémaniaC, Psykokwak, Dasola, Itinéraire(s), Culturopoing, Uniko, Asiaphilie, La plume et l'image
Secret Sunshine, De Lee Chang-Dong Avec J. Do-Yeon, S. Kang-Ho, C. Young-jin Sortie le 17 Octobre 2007 |
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Le premier plan du film est un plan fixe en contre-plongée sur un ciel bleu vu à travers un pare-brise. Puis le contre-champ sur un gamin mutique assis à la place du mort avec la voix hors-champ de sa mère, suivi d'un traveling en caméra portée sur Shin-ae qui téléphone à un dépanneur. 2 heures 30 plus tard, le dernier plan cadre à la poursuite de quelques mèches de cheveux le sol d'un coin de jardin laissé à l'abandon ...
"Secret sunshine" a tous les ingrédients d'un vrai mélo et pourtant demeure d'une dignité stupéfiante. Vu sur le papier, le pitch n'est pas engageant : une jeune veuve débarque de Séoul dans une ville de province d'où était originaire feu son époux dont elle a eu un fils. Sitôt arrivée, la jeune femme se met en quête d'un appartement à louer, puis de leçons de piano à donner, enfin, elle décide d'acheter un terrain à bâtir pour s'intégrer à la communauté ...
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Miyriang, qui signifie ensoleillement secret en caractères chinois, est une ville coréenne comme les autres. Une grosse ville sans caractère traversée par le TGV qui relie Pusan à Séoul. Et pourtant c’est ici que Shin-ae (Jeon Do-Yeon), qui vient de perdre son mari dans un accident de la route, veut habiter avec son fils de 7 ans. Cela commence par un long plan du ciel et une panne de voiture. Kim Jong-Chan (Song Kang-Ho), un brave garagiste, la dépanne, puis il lui dégotte un local pour qu’elle installe son bureau et enseigner le piano ...
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Le titre original du film est Myliang du nom de la ville de Corée où se passe le film. Ce mot Myliang veut dire (en idéogrammes!) Ensoleillement secret (Secret Sunshine). C'est l'héroïne du film qui donne cette explication. L'histoire commence par l'arrivée en voiture de Séoul de Shin-Ae et son petit garçon. Elle a décidé de venir s'installer dans la ville natale de son mari décédé récemment ...
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La nouvelle oeuvre du coréen Lee Chang-dong est un film exigeant. Une exigence récompensée tant Secret Sunshine est une merveilleuse méditation sur le deuil et la foi. La réalisation dépouillée et l'interprétation sont exceptionnelles. Suite à la mort accidentelle de son mari, Shin-ae quitte, avec son petit garçon Jun, Séoul pour Miryang, ville natale du défunt. Un deuil en forme de quête et de renaissance ...
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Outrageusement esthétisant et photogénique, le plan d’ouverture de Secret Sunshine révèle à lui seul toute la teneur et la complexité d’un film placé sous le signe de l’illusion. Il y a du David Lynch dans ce ciel bleu resplendissant : pour un peu, on se croirait dans le générique de Twin Peaks avec ses oiseaux gazouillants et sa petite ville idéale. Le dernier film de Lee Chang-dong cache sous sa limpidité de multiples épaisseurs, nous invitant à nous méfier des apparences, à gratter le vernis pour pouvoir prendre la distance nécessaire à la compréhension du monde. Secret Sunshine enchaîne inéluctablement les situations, entraînant l’héroïne vers le bas ...
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Attention, si votre chat est mort ce matin, évitez ce film, c'est du lourd. Sans voyeurisme, sans pathos, avec même une certaine froideur, Lee Chang-Dong nous raconte une histoire horrible, celle de 2 pertes insupportables mais, plus que sur ces pertes, c'est sur le chagrin et la douleur que l'on s'attarde ainsi que sur les moyens pour remonter la pente. La religion protestante (mais aussi la catholique) fait de plus en plus d'adepte en Corée du sud depuis une vingtaine d'année ...
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Me revoilà et je continue d'évoquer avec un retard excessif les sorties du cinéma asiatique, vous faisant remonter jusqu'au mois d'octobre de l'année précédente. Pourtant il était impensable de passer à côté de Secret Sunshine, le dernier drame de Lee Chang-Dong en lice pour la Palme, mais surtout je ne pouvais pas passer à côté de l'extraordinnaire duo formé par Jeon Do-Yeon (Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 2007) et Song Kang-Ho (mon acteur preféré, certainement le plus grand acteur coréen actuel). Ce duo porte le film pourtant long (2h30) et complexe car protéiforme, il glisse de la chronique sociale au drame intimiste en passant par la réflexion métaphysique. Ainsi qu'on ait apprécié le film ou pas, je crois qu'on ne peut que s'accorder pour saluer la prestation magique des acteurs ...
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Après la mort de son mari, tué dans un accident de voiture, Shin-ae décide de s'installer dans la ville natale de ce dernier, Miryang, avec son fils June, et de donner des leçons de piano pour survivre. Ce nouveau départ sera néanmoins laminé par le déroulement implacable de funestes événements. June est enlevé et tué par un déséquilibré mental, après que celui-ci ait exigé une rançon de la mère que certains croient riche, car elle a, à un moment, désiré faire l'acquisition d'un bien immobilier. A partir de là, la vie de Shin-ae chancelle et la tragédie la plus noire va submerger l'écran et nous emporter dans son ténébreux limon ...