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11
2007

7h58 ce samedi-là - Sidney Lumet

11 chroniques recensées

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7h58 ce samedi-là,

De

Avec P. Seymour Hoffman, E. Hawke, M. Tomei
Sortie le 26 septembre 2007
7h58 ce samedi-là - Sidney Lumet
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L'histoire raconte les malheurs de la famille Hanson, à partir de l'heure fatidique de 7h58 du matin, heure à laquelle un braquage dans la bijouterie familiale tourne mal, avec la mort à la fois du cambrioleur et de Madame Hanson mère qui ouvrait exceptionnellement le magasin elle-même ce matin -là. On apprend assez vite que le braquage a en fait été organisé par Andy (Philipp Seymour Hoffman), le fils aîné de la famille nageant dans des problèmes à la fois conjugaux et financiers ...
 

Le résumé qui précède n'est en aucun cas un spoiler, puisque le braquage et ses conséquences tragiques nous sont relatés une première fois dès la deuxième scène du film. Une première fois, car Sidney Lumet choisit de nous raconter toute l'histoire, l'avant, le pendant et l'après, du point de vue des différents personnages, un peu comme Tarantino dans "Pulp Fiction" ou dans "Jackie Brown" ...
 

"Puissiez-vous être au paradis, avant que le diable ne sache votre mort": cette phrase conclut la première scène du film et précède celle du casse. Et elle met parfaitement dans l'ambiance (d'ailleurs cette phrase semble être un proverbe irlandais d'où est tiré le tire original: Before the Devil knows you're dead). Le frère qui propose le casse a tout de même eu une idée assez malsaine. Rien que pour ça, le film de Lumet se distingue de la majorité des histoires de cambriolage ...
 

Sidney Lumet revient avec une oeuvre dérangeante et magnifique. 7h58 ce samedi là, ou en anglais dans le texte Before the devil knows you're dead (titre à mon avis plus adéquat et poétique), retrace les histoires croisées de différents membres d'une famille autour d'un évènement central : le cambriolage d'une bijouterie. Il est difficile de parler de l'histoire sans dévoiler les multiples rebondissements qui s'enchainent sans heurt ...
 

Difficile de parler de ce film. Je ne suis pas très client du cinéma de Lumet, enfin du peu que j'ai vu de lui, et son style dit "classique" m'a toujours un peu emmerdé. C'est donc à reculons que je suis entré dans la salle, et au final, surprise, je n'ai pas été déçu. Mais c'est assez difficile de parler de ce film, dans la mesure où je n'ai pas tout a fait compris où il voulait en venir, si c'est juste un espèce de drame nihiliste ou du foutage de gueule pur et simple ...
 

7H58, à partir d'un fait assez divers, un braquage foireux, Sidney Lumet tisse un suspense original. Sans autre artifice qu'un montage, un découpage particulier. 7H58, nous reprenons le parcours des principaux et différents intervenants, un par un, chacun avec sa psychologie, son caractère propre, chacun depuis cette heure, cette minute cruciale 7H58 . Pour tous, plus ou moins gravement, rien après 7H58 ne sera plus comme avant, et comment ! Ce film vous tient en haleine même si les faits principaux vous sont rapidement dévoilés ...
 

Sidney Lumet frappe fort, un peu fort, à 7h58 tapantes ce samedi-là. À 7h58 ce samedi-là, deux frangins en mal de pognon se sont mis en tête de cambrioler en douceur la bijouterie de papa et maman. Bien sûr on se doute que ça va mal tourner. Mais on ne sait pas à quel point ! Bien sûr on se doute que c'est bien loin d'être un simple polar. Mais on ne sait pas à quel point ! C'est en fait à une véritable tragédie familiale que nous sommes invités ...
 

Un cambriolage d'une entreprise familiale qui devait "arranger tout le monde", et qui tourne mal (très). L'idée de base est aussi simple que cela. Mais c'est sans compter que cette simplicité appelle le reste : les idées géniales de Sidney Lumet (83 ans) (et éventuellement de Kelly Masterson, scénariste). Prenant le parti de l'originalité, il décide de montrer successivement différents moments de l'histoire en suivant différents personnages ...
 

Avec Jugez-moi coupable, Sidney Lumet avait signé un retour contrasté, livrant un long métrage de studio à l’orée du film de procès et de la comédie. Un maelstrom sympathique mais pas vraiment convaincant. En tout cas, le film a marché et a permis au réalisateur de 12 hommes en colère de préparer son vrai retour avec 7h58, ce matin-là. Véritable descente aux enfers, suffocante, et portrait de la décrépitude de l’humanité à l’heure du capitalisme ...
 

Malgré un Jugez-moi coupable assez sympathique, on ne pensait pas que Sidney Lumet serait capable de revenir à son niveau d'antan. C'était sans compter sur 7h58 ce samedi-là (ou plutôt Before the devil knows you're dead), polar brilant et bien ficelé qui ne peut que régaler les fans du genre. À la base, une énième histoire de braquage raté : sauf que le film commence par celui-ci pour ensuite s'intéresser aux raisons et aux conséquences de ce fiasco ...
 

Je viens enfin de voir la dernière oeuvre de Sidney Lumet, 7h58, ce samedi-là, sortie il y a plus d'un mois en France. J'avais un peu hésité mais j'aurais eu tort de l'avoir manqué car j'ai beaucoup aimé. Le titre original anglais est "Before the Devil knows you're dead" (littéralement Avant que le Diable ne sache que vous êtes mort). Un hold-up minable dans une bijouterie tourne à la tragédie ...

Note : 3.3/5 (16 notes)


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