Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Chez Lo, Majanissa, Antigone, Lire, écouter, voir
Mangez-moi, Agnès Desarthe Parution à l'Olivier en 2006 |
|
Acheter Mangez-moi sur Amazon |
Autour de la cuisine de Myriam, il y a beacuoup de métaphores et de reflexions autour du plaisir et de faute, de la jouissance et de la culpabilité. Quand elle dit "Mangez-moi", "Mangez ce que je cuisine", c'est surtout "Aimez-moi" qu'elle aimerait prononcer. Myriam est très généreuse mais souffre d'un mal affectif profond. On savoure l'écriture d'Agnès Desarthe comme on salive à l'évocation de tous ces plats, le flan aux asperges, la ficoïde glacée à la vinaigrette de truffe, la cremolata, le gâteau roulé au pavot et à la confiture de cerises ...
Je ne sais pas encore comment j'ai réussi à finir le livre. Il m'a fallu une soirée en célib, seule avec un coucher tardif pour m'amener à me dire : c'est maintenant ou jamais. J'avais envie de passer à autre chose, je stagnais beaucoup avec ce livre mais je ne voulais pas le laisser en cours de route. Je me suis ennuyée à sa lecture. Myriam est trop prise de tête pour mon état d'esprit du moment. Je me prend moi même assez le chou dans mes projets du moment pour que je sois en train de lire un livre dans lequel le personnage principal est dans le même état ...
Lire la suite de la chronique chez Majanissa.
Et bien, voilà un livre que j'ai véritablement dévoré, étonnant non ? Lu, avec avidité, en une journée, ce qui est assez rare chez moi pour le souligner. J'ai particulièrement aimé l'enchaînement des évènements, la verve de la narratrice, ses descriptions culinaires. J'ai apprécié tous les personnages secondaires et l'évocation de ce lieu, apaisant et unique, attractif, ce restaurant bien particulier qui tente de mêler autour de plats savoureux tous les âges et les milieux ...
Lire la suite de la chronique chez Antigone.
Quel titre alléchant, n'est-il pas ? Derrière cet appel à la gourmandise se trouve une galerie de personnages attachants, à commencer par Myriam, principale protagoniste, la quarantaine, dont le passé est quelque peu mystèrieux, embrumé par une faute "impardonnable". Cette femme, toujours grave mais fantasque, qui ouvre son restaurant comme d'autres changent de chemises, sonnée par la vie, a gardé ses utopies ...
Lire la suite de la chronique chez Lire, écouter, voir.