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07
03
2009

Les Trois Singes - Nuri Bilge Ceylan

5 chroniques recensées

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
, , , ,

 

Les Trois Singes,

De

Avec A. Rifat Sungar, H. Aslan, Y. Bingol
Sortie en salle le 14 Janvier 2009
.
 

Que ce film ait obtenu le prix de la mise en scène à Cannes, c'était le moins que le jury pouvait faire car les mots me manquent pour décrire ce que j'ai vu : un film sublime de la première à la dernière image qui n'aurait peut-être que le défaut d'un excès de perfection. Passant du noir et blanc de la première image, par exemple, à une nuit en couleur mais dans la pénombre, éclairée par les phrares d'une voiture, puis les intérieurs de la maison, lieu principal de l'action, aux couleurs désaturées jusqu'à donner parfois une impression de sépia pâle, de couleur ressemblant au noir et blanc, etc... on dirait que Nuri Bilge Ceylan a réinventé la couleur, a inventé sa couleur, en fabriquant une tonalité hybride, une couleur comme il existe en peinture, le bleu Nattier ou le vert Veronese ...  

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Dans ses précédents films (parmi lesquels Uzak, qui l'a révélé, et Les climats, son chef d'oeuvre), Nuri Bilge Ceylan filmait des couples, amoureux ou amicaux, et s'évertuait à décortiquer la dualité de ces relations tout sauf binaires. De deux sujets, le cinéaste turc est passé à quatre, afin de complexifier son univers. Les trois singes part d'un postulat façon polar pour aboutir à un constat fort cruel sur la vérité et les différentes façons de la trahir (mensonge, omission et autres techniques plus perverses). Tout part de l'histoire d'un politicien qui renverse un homme sur la route à quelques jours des élections, et paie son chauffeur pour qu'il aille en prison à sa place. Pendant l'année d'enfermement du chauffeur, sa femme et son fils vont se rapprocher dangereusement du patron ...  

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Des méandres sombres de la route propices à l’accident, du petit port qui en ombre chinoise se dévoile, là où sur un banc deux hommes scellent un drôle de pacte ! Loin, bien loin d’en imaginer et nous aussi toutes les conséquences. de l’ombre à la lumière, , surexposée ou carrément absente, résultat parfois d’une incroyable couleur sépia, notamment quand la caméra s’attarde en gros plan sur un visage . Les lieux, cet appartement aux larges baies vitrées inondées de clarté, luminosité excessive, presque aveuglante, en bas le va et vient de quelques trains, plus loin les eaux sombres, couleur encore ou absence de celle-ci, du Bosphore ! ...  

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Premier plan, fixe, sur un homme au volant, de nuit, qui semble lutter contre le sommeil. Puis un travelling avant à la poursuite de la voiture (le seul travelling du film, me semble-t-il), qui s'arrête comme tombé en panne, et laisse la silhouette de la voiture dans la lumière des phares s'éloigner et rapetisser, jusqu'à ne montrer qu'une image noire. Puis un plan fixe, une route éclairée par les phares d'une voiture qui arrive, freine et s'arrête pour éviter un corps au milieu de la route, alors que le chauffard vient se cacher derrière la voiture au premier plan. Nuri Bilge Ceylan raconte qu'il avait tourné la scène de l'accident, pour laquelle il s'était d'alleurs donné beaucoup de mal, mais qu'au montage il a décidé de supprimer cette scène pour permettre au spectateur de se la recréer ...  

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Quand j'avais vu la bande-annonce, il y a déjà longtemps, elle m'avait tiré quelques larmes tellement j'avais trouvé ça beau. Et le film le confirme. Plastiquement, esthétiquement, c'est une merveille. J'ai vu chacun des quatres films de Nurichounet (depuis Nuages de mai) , et je l'ai donc vu, en quelque sorte, grandir, cinématographiquement parlant. D'aucuns, esprits chagrins, lui reprocheront l'aspect pénible de cet esthétisme excessif. La tonalité d'ensemble, le grain de la pellicule, la composition des plans, tout participe à l'extrême beauté du film ...  

Note : 2.9/5 (15 notes)


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