Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
CinemaniaC, Volovent, Critiques clunysiennes, Les Irréductibles, Cosmopolitan stories, CinéFeed, Culturopoing
Les méduses, De Etgar Keret & Shira Geffen Avec S. Adler, N. Raban, G. Sandler Sortie le 5 septembre 2007 Disponible en DVD |
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Présenté à la Semaine de la critique cette année à Cannes, "Les Méduses" s'est vu décerner la Caméra d'or. Faisant suite au succès mérité de "The Bubble", ce second film israëlien mettant en scène un Tel Aviv méconnu du public occidental n'a pas la force du frappe du premier mais possède un charme indéfinissable... Trois personnages, en quête de mémoire ou d'oubli, errent dans Tel Aviv. Le jour de son mariage, Keren se retrouve enfermée dans les toilettes pendant la réception ...
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Le jour de son mariage, Keren se casse la jambe et doit renoncer à sa lune de miel aux Caraïbes... Une mystérieuse petite fille sortie de la mer change la vie de Batya, la jeune femme qui la recueille et qu'elle suit comme son ombre... Joy, une employée de maison en exil va, sans le vouloir, renouer les liens entre une vieille femme sévère et sa fille... Bouteilles jetées à la mer, fragments d'humanités qui flirtent avec l'absurde ...
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Premier plan du film, fixe. Un homme et une femme se font face, sur un fond bleu piscine. Ils se séparent, on entend hors champ les bruits d'un déménagement, des silhouettes passent dans le cadre. Il lui demande si elle n'a rien à dire, si elle ne veut pas qu'il reste ; elle ne répond pas. Il sort du cadre, on entend une portière claquer, un camion démarrer, et le fond bleu s'efface ...
Tout débute face à un immense plan aux couleurs acides , un dialogue, monologue serait plus juste entre une fille et son compagnon. Apparemment sur le départ, elle n'a qu'un mot à dire et il restera, elle ne le dis pas et le..décor s'en va, ..le fond coloré, en fait la peinture ornant un camion de déménagement s'éloigne...tandis que des lèvres de la fille tombe le mot attendu .."Reste! ...
Un film surprenant ! Un film aquatique... où l'eau s'infiltre à travers les murs, et où les êtres sont suspendus à un grand navire en bouteille, symbole du bonheur inaccessible. Tels des méduses, échouées, baladées, rejetées, incapables de prendre leur route en main, ces êtres sont dans un état intermédiaire, entre la vie et l'état végétal. La mer, à la fois destructrice et salvatrice, a englouti l'enfance (et la vie) de Batya. Mais c'est aussi en elle que Batya réssuscitera ...
Etrange film, chargé d'émotion et de symboles. Les méduses serait difficile à raconter, à classer. Situé entre le rêve et la réalité, ses réalisateurs (Etgar Keret et Shira Geffen) laissent la part belle à l'imagination du spectateur. C'est d'abord et principalement l'histoire de Batia (jouée avec grande justesse par Sarah Adler), jeune femme un peu paumée qui vient de rompre avec son ami. Serveuse aux cheveux gras, logée dans un taudis au coeur de Tel Aviv, Batia fait un jour la rencontre improbable avec une petite fille sortie de l'eau ...
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Les Méduses restera sans doute l’une des plus belles surprises de l’année 2007. Caméra d’or amplement méritée au dernier Festival de Cannes, le film d’Etgar Keret et Shira Geffen confirme l’incroyable vitalité du jeune cinéma israélien, sur lequel - vous avez déjà pu le lire ici, et on le répète - il va falloir désormais compter ; cette nouvelle vague est en effet en train d’imposer sa patte très particulière, mêlant les genres et approchant le désarroi d’une population à la dérive sans la traiter de front, sans démonstration, sans allusion au contexte national et à en se détachant de tout contexte et arrière plan politico-historique ...
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