Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
CinemaniaC, In the mood for cinema, Dasola, Itinéraire(s), Une toile pour deux
Le deuxième souffle, D'Alain Corneau Avec D. Auteuil, M. Bellucci, M. Blanc Sortie le 24 Octobre 2007 |
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Après "Le Deuxième souffle" de Jean-Pierre Melville, il était impossible de faire mieux et même aussi bien, dans ces conditions, le remake d’Alain Corneau n’est pas mal, comme on dit, avec un parti pris de faire du beau, du stylé, du daté années 60. Une image cuivrée a remplacé le noir et blanc pour être à la fois dans l’époque et hors époque, des ralentis ont été empruntés aux films d’action asiatique pour moderniser l’ensemble ...
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Le deuxième souffle. De vie. De liberté. Celui de Gustave Minda (dit Gu), interprété par Daniel Auteuil, condamné à la prison à vie pour grand banditisme, qui parvient à s’évader. Traqué par la police, il prévoit de s’enfuir à l’étranger avec Manouche (Monica Bellucci) la femme qu’il l’aime, qui l’aime. Pour financer leur départ, il accepte de participer à un braquage, normalement le dernier… Quel défi de réaliser une nouvelle adaptation du roman de José Giovanni, quarante et un an après celle de Jean-Pierre Melville, le maître du polar à la française ...
Que dire ? Le deuxième souffle d'Alain Corneau dure 2h30. C'est le "remake" du film en noir et blanc de Melville que je n'ai pas aimé et qui, à mon avis, a beaucoup, beaucoup vieilli. D'origine, c'est un roman de José Giovanni de 1958 avec des dialogues et expressions des truands de l'époque. Pour en revenir au film de Corneau, c'est filmé en numérique dans des teintes orangées ...
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Beaucoup de cinéastes se sont cassés les dents à vouloir donner leur propre vision d'une œuvre d'art déjà existante. Le problème se pose souvent quand il s'agit d'adapter un roman au cinéma ; il est encore plus difficile de se frotter à un film mythique pour en livrer une adaptation moderne. On pense récemment à Gus Van Sant, conteur talentueux et créateur d'un univers unique, qui n'a pas su donner une seconde vie au Psychose d'Hitchcock. Il faut dire que l'exercice (de style ?) est délicat ; les risques sont nombreux : plagiat, copie plus pâle que l'originale, comparaison inévitable, hommage étriqué ...
La scène d'ouverture nous montre l'évasion de Gu, dont la première impression donnée est celle d'un homme vieux et usé. On enchaîne ensuite sur une fusillade dans un bar où se trouvent ses anciens amis, prétexte à la présentation de la plupart des personnages, dont Michel Blanc en inspecteur qui va se livrer à un monologue résumant la situation, assez amusant mais aussi assez long. Le début est d'ailleurs comme ça, long, pas tant par le rythme lent que par l'absence d'enjeu important ...
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