Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
CinemaniaC, Rob Gordon, Itinéraire(s), Matière Focale, Les irréductibles, Psykokwak, Omega blue
I'm not there, De Todd Haynes Avec C. Bale, C. Blanchett, M-C. Franklin Sortie le 5 décembre 2007 |
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On savait, puisque le film a été présenté à la Mostra de Venise, qu'on aurait 6 Dylan pour le prix d'un, et ça ferait sans doute plus tendance, plus artiste, que j'écrive ici combien c'était limpide et trop cool ces six personnages en quête d'auteur... Eh bien, non, je n'ai rien compris à ce film. J'ai bien compris qu'étant donné les tranches de vie et de carrière de Bob Dylan, qui avait avancé par étapes en niant à chaque fois la précédente (choc du passage de la guitare sèche à la guitare électrique qui avait indigné ses fans à l’époque, par exemple), cela justifiait 6 Dylan pour que ça soit plus clair que « Je est un autre » (citation de Rimbaud, comme le Dylan numéro 2 nommé Arthur) ...
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Quelques milliers de signes ne suffiraient pas à décrire par le menu ce I'm not there si riche, dense, complexe, et pourtant d'une lisibilité enfantine. Spécialiste des projets décalés (mais un décalage toujours sincère, jamais calculé), Todd Haynes s'est ici surpassé, tentant de retracer la vie de Bob Dylan par l'intermédiaire des histoires d'une demi-douzaine de personnages (ou plus), totalement dissemblables, mais ne formant qu'un : Dylan ...
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I’M NOT THERE se désolidarise. Ce film n’est pas sur Bob Dylan. Mais alors pas du tout, ou si peu. Ce film ne parle pas une seconde du Vietnam, et n’a aucun discours sur cette guerre, ou sur n'importe quelle guerre. Ce film n’est une métaphore d’aucune idée sociale ou politique concernant la musique et le Monde. Ce film n’est pas un biopic. Ce film est réaliste. Par contre, I’M NOT THERE fonctionne en creux et reliefs. Et évidemment, c’est dans le creux que ça se passe, le relief n’étant que la coquille de l’œuf. Dans l’œuf, il y a du gaz ...
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Todd Haynes démultiplie le personnage de Bob Dylan. A chaque période marquante de sa vie il associe un acteur, un nom comme si l'identité elle même n'avait que peu d'importance. Un nom, une influence, du Dylan du plus jeune âge, incarné par Marcus Carl Franklin(Woody) référence à Woody Guthrie évidente, l'auteur s'offrant même plus tard le luxe d'une rencontre magique, l'un sur son lit de presque mort, l'autre jeune black lui rendant hommage et sourire à travers quelques accords de blues ...
Lire la suite de la chronique chez Les irréductibles.
Je ne suis pas là, titre d’une de ses chansons, suggère la question : mais où est Bob Dylan et surtout qui est-il ? Dans ce film où son nom n’est jamais prononcé, Todd Haynes répond en confectionnant un patchwork composé d’assemblages d’épisodes de la vie, des visages et des compositions musicales du chanteur. Déclinaison en sept portraits portés par six acteurs. À la fois chronologique et thématique chaque représentation dévoile une facette fantasmée de sa personnalité. L’artiste est insaisissable, ayant lui-même pris soin de travestir son existence à commencer par son patronyme ...
Lire la suite de la chronique chez Psykokwak.
Voilà un film qu'il fallait absolument que je vois, sans trop savoir pourquoi d'ailleurs parce que : aucune critique de lue jusque-là et à peine une couverture de je ne sais quel magazine cinéma aperçue, avec Cate Blanchett en couverture et le concept vaguement entendu comme ça, à la radio : une biopic sur Bob Dylan avec six acteurs différents pour l'interpréter. Résultat quasi instantané : faut-absolument-que-j'aille-le-voir-ce-truc. Et donc je suis allé le voir ce truc. Premières impressions éclaires et quasi instantanées : bien fait, par un heureux hasard, d'avoir lu la biographie de François Bon il y a quelques mois ...
Lire la suite de la chronique chez Omega Blue.