Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
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Vengeance, De Johnnie To Avec Johnny Hallyday, S. Testud, S. Yam Cannes 2009 : Sortie le 20 Mai 2009 |
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Le scénario de Vengeance tient sur un timbre poste, et est même contenu complètement dans le seul titre du film. Une fois encore Johnnie To ne nous étourdira pas par son histoire. Il ne se recycle d’aucune manière et le film, narrativement, ne fait qu’étirer une histoire qui aurait pu être pliée et emballée en quarante minutes à peine. La partie “Memento” du film n’est franchement pas la plus convaincante ...
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Johnny Hallyday sans doute, dont c’est le retour au cinéma après « Jean-Philippe » et « L’homme du train ». Je brûle d’impatience de voir ce film pour son influence melvillienne, étant une inconditionnelle du réalisateur du « Samouraï » et de « L’armée des ombres ». Là aussi il s’agit d’ailleurs d’une sorte de samouraï qui porte le nom de Costello comme le personnage interprété par Alain Delon dans le film éponyme. Ici le samouraï c’est donc toujours Costello c’est fois interprété par Johnny Hallyday qui vient à Hong Kong pour venger sa fille (Sylvie Testud) victime de tueurs à gages. ...
Une phrase (réplique ?) n’a cessé de résonner en moi durant l’avant-première de Vengeance, je suppute qu’elle n’ait jamais été prononcée par qui que ce soit, peut-être même n’est-elle que bribe d’invention, une reprise subite et inconsciente de la pensée d’un autre, qu’importe, elle convenait au film : « Il n’y a rien de plus dangereux qu’un homme qui se venge. » A cette réflexion usurpée s’en est adjoint une autre, tout aussi aléatoire et mystérieuse, qui m’apparaissait comme un corollaire assez intéressant : « Il n’y a rien de plus désespéré qu’un homme qui se perd. » ...
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Où se situe Vengeance au milieu du petit système cinématographique installé à Hong-Kong par Johnnie To et sa société Milkyway ? Question aussi difficile qu’isoler chaque inspiration particulière pour chaque parcelle de cette filmographie. Sans doute la convergence d’un nouveau désir d’élément extérieur chez le cinéaste et des envies d’un polar cosmopolite de la part d’ARP (distributeur en France des deux volets d’Election). On cite souvent Melville qui est d’ailleurs une vieille lune chez les metteurs en scène de l’archipel ...
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Quand le réalisateur d'Exilé et tant d'autres engage l'acteur de Terminus et de la pub Optic 2000 (et de L'homme du train, soyons sport), il y a de quoi se demander « où vas-tu Johnnie ? » (autre oeuvre mémorable starring Jean-Phi Smet). Mais voilà : monsieur To sait très bien où il va. Ayant engagé Johnny sans connaître sa condition de rockeur de tous les français (© Fabrice Luchini dans Jean-Philippe), il a pourtant eu le nez creux, le taiseux qu'est Francis Costello étant le genre de rôle idéal pour celui qui n'est pas le chanteur le plus intello du monde ...
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"Ca veut dire quoi, se venger, quand on a tout oublié ?", demande un des tueurs engagés par Costello quand il constate que son commanditaire a perdu la mémoire, séquelle d'un balle restée dans le cerveau. Initialement, le scénario prévoyait que Costello était atteint de la maladie d'Alzheimer, et c'est semble-t-il ce détail qui a rebuté Alain Delon, trait d'union pourtant tout désigné entre le Jeff Costello du "Samouraï", et le Francis Costello de "Vengeance", qui précédera le remake du "Cercle Rouge" dans la filmographie de Johnnie To ...
"Sans être un spécialiste de l'œuvre de Johnnie To – sa filmographie devant lorgner vers les 40 oeuvres – on peut dire que je suis avec passion l'oeuvre du réalisateur Hongkongais. Autant dire que l'annonce de Johnny Hallyday dans le rôle principal de son nouveau film m'avait, comme beaucoup un peu laissé pantois. Pas parce que je craignais que Hallyday n'y soit pas à sa place, mais plus parce que le décalage culturel et la manière dont le tout risquait d'être markété en France me rendaient perplexe ...
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Je n'ai jamais été un fan hardcore de Johnnie To dont je n'ai pas vu le fameux THE MISSION qui lui a valu auprès de toutes les critiques des différentes églises, un respect immédiat. BREAKING NEWS me paraissait sympathique mais en deçà de son dispositif pourtant gourmand. SPARROW, le dernier sorti en France, m'a donné l'impression de quelque chose d'assez poussif. Par contre, sa participation au film en forme de cadavre exquis, TRIANGLE était assez rigolote, et MAD DETECTIVE me parait encore plus abouti ...
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Je suis allée voir « Vengeance » de Johnnie To avec Jauni Hollidays. Et what a fuck ! je ne sais pas ce que je leur ai fait aux Johnnies pour qu’ils se vengent comme ça, mais j'ai pas dû faire dans la dentelle de Calais. En tout cas, ce que je leur ai fait : j’ai forgotten. Bon, je vous mets le résumé ...
Vengeance répond comme nombre de films du réalisateur à une approche esthétique et visuelle bien significative. En ce sens Johnnie To laisse sa carte de visite, un sens de l’image bien particulier, jouant et de l’obscurité comme de la lumière, ruelles semi-obscures et artères inondées de néons du Hong-Kong moderne ...
Johnny Hallyday a annoncé qu’il arrêtait la chanson pour se consacrer dorénavant au métier d’acteur. Curieuse idée… Car si l’homme est indéniablement doué pour « allumer le feu » sur scène, ses prestations cinématographiques, à l’exception de deux ou trois films où il se joue de sa propre image, font plutôt l’effet de douches froides… Et à voir sa performance dans Vengeance, présentée comme la pierre angulaire de cette nouvelle carrière, on ne saurait que trop lui conseiller de renoncer à son absurde ambition ...
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J'avoue qu'à la vue d'une affiche hautement hideuse mettant en avant Johnny Halliday, je me suis demandée ce qui était arrivé à Johnny To. On pourrait croire que Vengeance vise uniquement à mettre en valeur le star française dans une production étrangère et la glorifier par le biais d'un film d'action ...
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