Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Laterna Magica, CinemaniaC, Matière Focale
Thirst, ceci est mon sang, De Park Chan-wook Avec S. Kang-Ho, S. Ha-Kyun, K. Ok-Bin Cannes 2009 : Sortie en salle à venir |
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Park Chan-Wook avait conquis Cannes en 2004 avec Old Boy, objet filmique complètement fou que Tarantino aurait bien voulu consacrer d’une Palme, histoire désormais bien connue. Thirst est, à tous points de vue, bien moins fou, bien moins spectaculaire que l’essentiel de ses autres films. Son esbrouffe visuelle totalement gratuite, c’est ce qu’ici sur Laterna Magica ont lui reprochait ...
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Librement (c'est le moins qu'on puisse dire) adapté d'un roman de Zola "Thérère Raquin", ce film est dans la veine du précédent, "I'm a cyborg", la comédie déjantée hospitalière avec une différence de pathologie : un tropisme sur le corps et la maladie virale pour "Thirst" quand on campait dans un hôpital psychiatrique dans le premier. Un prêtre va se prêter, comme un martyre dans la fosse aux lions, à un test mortel pour un vaccin, il en ressort couvert de pustules avec un seul traitement : boire du sang, il est devenu un vampire. Mais les vampires ne supportent pas le jour et se consument au soleil, ce qui donne au bout de 2h30 interminables, un final plutôt esthétique de consumation/calcination amoureuse ...
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Park Chan-Wook est un petit malin, qui semble très bien connaître son métier ; car quand on n'a pas lu le synopsis, ce qui était plus ou moins mon cas (survolé et pratiquement oublié), avant d'entrer dans la salle, la première bobine fait un peu peur : vraiment ? Un film de paroissiens où rien ne se passe, dans un espèce de faux rythme assez dérangeant ? C'est là que notre ami Park bascule son film, et le fait bifurquer vers un vrai film de genre, complètement premier degré, et dans une espèce de descente aux enfers physique et psychologique ...
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