Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Cahier Critique, Sur la route du cinéma, Rob Gordon, Boustoune
Rachel se marie, De Jonathan Demme Avec A. Hathaway, R. DeWitt, B. Irwin Sortie en salle le 15 avril 2009 |
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What the fuck ? Qu’est-ce que ce machin pénible et grotesque ? Voilà un film si boursouflé qu’il ose quand même prétendre une certaine « légèreté ». Festen du pauvre et de l’amerloque, Rachel se marie saisit les remue-ménages d’un mariage foiré d’avance à l’instant même où débarque la toxico Anne Hathaway et ses comptes à régler. Entre sa jalousie envers sa sœur (la Rachel qui se marie) et ses propres déboires, Hathaway doit avant tout gérer sa réhabilitation, la plus délicate, celle avec sa famille qui ne voit en elle que le désastre qu’elle s’apprête, consciemment ou non, à lancer sur la fête ...
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On est aux Etats-Unis donc là-bas, mariage signifie grandes pompes, grande réconciliation, discours des parents, des témoins, des amis, répétitions dans les moindres détails, préparatifs frénétiques, angoisses du temps qu’il va faire etc… Sauf qu’ici, compte tenu de la « maladie » de Kym, tout ne va pas se passer exactement comme prévu. Jonathan Demme (merci à lui) prouve que même avec une caméra à l’épaule, le spectateur ne se retrouve pas forcément à faire jusqu’à la nausée un tour non désiré de grand huit ...
Avec son titre façon comédie romantique, Rachel se marie a de quoi surprendre. C'est un vrai drame, tragi-comique sur les bords, dont l'héroïne ne s'appelle même pas Rachel. C'est d'ailleurs là tout le problème de cette famille ayant pourtant tout pour être heureuse : l'une des filles s'apprête à épouser un beau musicien, mais le principal sujet de conversation tourne pourtant autour de Kym, sa soeur, fraîchement sortie de rehab. Cette dernière, consciemment ou non, tire la couverture à elle en explicitant ses souffrances et en présentant ses excuses à la famille ...
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Jonathan Demme est un cinéaste intéressant, car poursuivant une carrière assez atypique. Le bonhomme a gravi peu à peu les échelons de l’industrie cinématographique hollywoodienne, commençant comme scénariste chez New World, la société du pape de la série B américaine, Roger Corman puis réalisant des œuvres de plus en plus ambitieuses, de Meurtres en cascade à Veuve mais pas trop, en passant par Dangereuse sous tous rapports. Au début des années 1990, il devient l’un des metteurs en scène les plus influents du cinéma américain, après avoir enchaîné deux succès majeurs, Le silence des agneaux et Philadelphia, qui ont conquis à la fois le public et les critiques ...
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