Source : EightDayzaWeek
Grandiloquent, manichéen, crépusculaire et mystique, le haut Clint revisite, façon fléau irréel et fantastique, les trames canoniques du western de Résistance.Ici, plus besoin de sept experts enfouraillés pour se débarrasser des fichus oppresseurs industrialisés (taylorisme sans âme vs artisanat pour gentils ploucs): le révérend from ad patres, ange gardien austère et omnipotent, le dos criblé de balles et la poigne de fer vient à bout de tout : des bollocks de Club (Richard Kiel, dans son unique emploi !), du cœur de la petite Megan (15 ans) et son petit chien mort, ou du sale pourri de «Shérif» Stockburn (c’est d’ailleurs lui qui se paye une équipée de sept saligauds !)…Toutefois l’affaire est pingre en lyrisme, avare en virtuosité, et table un peu trop sur un humanisme mollasson, mélodramatique [..]