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20
03
2007

La raison du plus faible - Lucas Belvaux

9 chroniques recensées

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
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La raison du plus faible , 
De Lucas Belvaux,

Avec E. Caravaca, N. Régnier, L. Belvaux

Sortie en salle le 18 juillet 2006
Sortie en DVD le 8 mars 2007
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Un rideau de fer tombe sur un chantier balayant l'écran de gauche à droite, contrechamp sur les visages des ouvriers au chômage derrière la grille de droite à gauche. On retrouvera ce procédé vers la fin tragique du film avec d’autres images s'y substituant… Gros plan des visages burinés et désolés de ces hommes qu’on vient de priver de leur travail, de leur dignité, de leur vie en quelque sorte… Ce drame, inspiré très librement d'un fait divers vrai, se passe à Liège en Belgique ...

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Il y a deux films dans «La Raison du plus faible» : un polar, et une chronique sociale. Le polar est assez classique, tant dans son intrigue (un ex-taulard ayant renoncé aux braquages finit par se laisser entraîner par ses amis) que dans son traitement, qui évoque Melville par sa sécheresse et une certaine dilatation de la narration. On suit chaque étape de la préparation du coup de ces pieds nickelés, avec le pressentiment du malheur, entraînés par le pessimisme de Marc (joué par Lucas Belvaux lui-même). Jean-Pierre, condamné au rôle de coach par son infirmité ...

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(...) Ça se passe en Belgique, du côté de Liège. Dans un quartier ouvrier. Bon. Pas dans un coron. Ce n’est pas loin, mais là, ça n'est pas le cas. Petites maisons alignées en rang d'oignons (ah bah, les voilà), grosse tour HLM immonde, et juste à côté, une jolie zone industrielle absolument gigantesque. C'est là que vivent deux anciens métallurgistes. Il y a une paire d'années, ces deux-là, très proches de la retraite, ont été gentiment virés lors d'un plan de restructuration. Les deux compères sont très liés. Tous deux expulsés dans la même charrette, ils vivent dans le même HLM. Un des deux, celui qui ressemble à Michael Lonsdale, est cloué dans une chaise roulante suite à un vieil accident de travail. Et le deuxième, bah, il fait les courses de l'homme de fer, le couche, etc ...

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Bienvenue dans l'univers de la réalité la plus poignante de Lucas Belvaux. Ici on cherche à trouver la faille, le moment à partir duquel tout s'emballe et où revenir en arrière n'est plus possible et on s'aperçoit que cette faille, ce moment n'est pas; non pas qu'il n'existe pas mais qu'il est une réalité intrinsèque de la vie de ces personnes, ce fil fragile qui fait que tout peut être déclencheur et rien à la fois. Marc (Lucas Belvaux), un ex repris de justice reconverti dans l'embouteillage de Jupiler, célèbre bière belge... va aider deux comparses connus autour d'un jeu de carte dans un bistrot de ville près de Liège à monter un casse, un holdup ...

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Pour sa première sélection à Cannes, Lucas Belvaux a choisi de parler d'un sujet d'actualité : le travail. C'est honorable. Les personnages qu'il nous présente sont attachants, en partie grâce aux acteurs talentueux qui les interprètent. Les décors choisis (les usines et les machines, qui contrastent avec les petits jardins...) donnent une ambiance particulière à ce film, et ses séquences soignées et bien filmées le rendent encore plus attrayant au premier coup d'oeil ...

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Derriere un grillage, une grille plutot, possible symbolique, des hommes aux visages que l'on devine marqués par des années de dur labeur, assistent au désossement de lourdes carcasses d'acier, de ce qui fut leur gagne pain durant de longues années. La métallurgie ,comme nous l'explique une visite de classe dans ces lieux aujourd'hui déserts , s'expatrie et "ces feux de l'enfer" iront bruler plus loin. Ailleurs comme si pour étancher une infinie soif , une usine de cannettes de biere produit dans un grondement de verre, des bouteilles à n'en plus finir ...

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J’avoue avoir eu très peur en découvrant les premiers plans de ce film. En filmant au ras du plus terne des quotidiens et en n’évitant pas une certaine platitude (Natacha Régnier recommandant à son chômeur de mari de ne pas oublier le dentifrice !), j’ai vu cligner devant mes yeux le signal rouge : « danger téléfilm à alibi sociologique pleurnichard ». Puis, je me suis souvenu que Lucas Belvaux est un cinéaste aussi doué pour la comédie (le savoureux Pour rire ! avec un inénarrable Jean-Pierre Léaud) que pour le romanesque ...

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Dès le début du film, Lucas Belvaux ne se cache pas pour rendre un hommage appuyé à l'"aristocratie de la classe ouvrière", à ces hommes qui ont trimé pour la gloire de la sidérurgie, brûlé dans la fournaise, souffert pour l'acier, laissé jambe ou bras pour l'industrie. Qui sont morts parfois. Puis vient le naturel - le talent ! - des acteurs qui crève les plans serrés dont le film foisonne. On est près d'eux, là, juste à côté, à suivre l'énergie et la sincérité qui jamais ne les quittent ...

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Jean Renoir le clamait haut et fort : chacun a ses raisons dans ce nouveau monde. Petite phrase lourde de sens que l’on retrouvait dans les derniers plans de La Règle du jeu, grand film choral qui avait le mérite de restituer en deux plans trois mouvements de caméra tout un microcosme où le « drame gai » des situations venait renforcer la noirceur des propos renoiriens. Etrangement, le dernier film de Lucas Belvaux, La Raison du plus faible, polar romantique filmé en 2006, présente quelques similitudes avec La Règle du jeu ...

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Note : 4.1/5 (8 notes)


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