Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Films du Québec, Cinéma Québécois
Je me souviens, D'André Forcier Avec M. Barrette, C. Bonnier, H. Bourgeois-Leclerc Sortie en salle au Québec en 2009, sortie française à venir |
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Quatre ans après l'échec des États-Unis d'Albert, le douzième film d'André Forcier est une chronique attachante et habile, alternant entre le drame relatant certains épisodes de l'ère Duplessis et la comédie de boulevard illustrant des personnages plus truculents les uns que les autres. L'intrigue de Je me souviens est située au temps de la Grande noirceur duplessiste montre avec insistance la connivence qui existait à cette époque entre l'église, le patronat et l'état. Elle met en avant la force et la puissance utilisée à cette époque pour mater les syndicats ...
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De toutes les formes d'art, le cinéma est probablement la moins personnelle. Partant d'un scénario qui n'est pas nécessairement la création du réalisateur, et ce dernier dirigeant de nombreux techniciens et comédiens, en plus de devoir suivre les recommandations d'un producteur et de travailler conjointement avec son monteur, le résultat final peut être vraiment différent de l'idée initiale de "l'auteur". Contrairement aux romanciers, aux peintres et autres sculpteurs qui domptent de la matière brute, les réalisateurs doivent créer avec d'innombrables contraintes et, particulièrement au Québec, dans des délais souvent irréalistes ...
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