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19
04
2009

Gran Torino - Clint Eastwood

29 chroniques recensées

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
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Gran Torino,
De

Avec C. Eastwood, B. Vang, A. Her

Sortie en salle le 25 Février 2009
Gran Torino - Clint Eastwood
.
 

Les fans de Clint peuvent se frotter les mains : Gran Torino est le deuxième Eastwood à débarquer chez nous en à peine trois mois, par la magie des sorties différées. Frottage de mains supplémentaires : le revoici qui fait l'acteur, lui qu'on n'avait pas vu devant la caméra depuis Million dollar baby. Mais si c'est toujours un immense plaisir que de voir évoluer ce gigantesque acteur, il faut bien se rendre à l'évidence : Clint Eastwood vieillit, lentement mais sûrement, perdant peu à peu son punch d'antan. Gran Torino est en effet l'oeuvre d'un papy commençant à perdre la boule, et radotant sans arrêt les mêmes histoires ...
 

En fait, Gran Torino ne parle pas de voiture ! Ni de jeux vidéos ! Bien qu'une telle hérésie soit difficilement pardonnable, je décidais quand même de ne pas sortir de la salle après le quart d'heure de politesse. Je jure de ne dire que la vérité, rien que la vérité : ce film raconte en couleur l'histoire de Clint après l'enterrement de sa femme. Il est vieux, raciste et habite maintenant tout seul dans un quartier rempli d'asiatiques. Heureusement il a un fusil et a fait la guerre en Corée : il connait donc toutes les stratégies offensives de ces petits fourbes aux yeux bridés qui caractérisent son cadre de vie (ils ne tondent même pas leurs pelouses !), et lui vivant personne ne l'empêchera de passer ses après midi devant sa porte à boire des bières en maugréant ...
 

Pour les fans de ce monstre du cinéma US, 2008 sonnait comme une aubaine : deux films réalisés coup sur coup sortaient sur les écrans américains, porteurs de cette marque très particulière des films Clint Eastwoodiens, qui associe un esthétisme travaillé et une thématique de fond poussée. Après le diptyque Lettres d’Iwo Jiwa et de Mémoire de nos pères, Eastwood était revenu avec l’excellent Changeling, présenté en exclusivité à Cannes. A quelques jours de la sortie de Gran Torino, le public en frémit d’avance. Et à juste raison ...
 

Sur le papier, l'histoire du film semble assez caricaturale et prévisible. Mais quand on sait que Clint Eastwood est à la réalisation, on en attend forcément plus. Une fois encore, Eastwood fait montre de ses talents de metteur en scène: une histoire assez manichéenne et qui semble déjà vue à la base devient un film subtil, plein de rebondissements et surtout plein d'émotion. Clint Eastwood incarne un personnage totalement antipathique au départ ...
 

J'aurais pu encore titrer Un homme et son chien, Un homme et sa voiture, Un homme seul, Inside man, Le vieil homme et l'enfant. Gran Torino c'est avant tout l'histoire d'un homme ou plus exactement celle de la fin de la vie d'un homme. Vieillissant mais fort encore de sa grandeur, de son charisme, de son génie, Clint Eastwood endosse dans ce rôle, probablement son dernier devant la caméra, les habits d'un homme qui, en perdant sa femmme, vient de perdre ses derniers repaires humains ...
 

Après L’échange, je craignais tellement pour la santé mentale de Clint Eastwood que je me disais, un peu triste, que c’en était fini de lui, que ce réalisateur génial après avoir été un grand acteur était terminé… À tel point que je pensais même soigneusement éviter Gran Torino, son dernier film, sorti quelques mois après le précédent. Fort heureusement, je me suis trouvé devant un cinéma à une heure ou c’était le seul film visible (je n’allais quand même pas voir Cyprien !). Eh bien autant le dire d’emblée, le Clint, le vrai, est de retour ! À bien des égards, Gran Torino a des allures de testament, comme si Clint Eastwood sentait la fin venir et voulait signer un film qui concentre tout son cinéma, qui reprend toutes ses thématiques phares, tout en introduisant un humour peu commun dans sa filmographie, mais ici bien réel ...
 

Retrouver Clint Eastwood en retraité, aigri, le jour même des funérailles de son épouse.Un Clint grimaçant, de ce rictus qui met la bouche de travers et évoque le grincement de dents. Et il grince notre héros, sa famille, ses enfants et petits enfants personne ne trouve grâce à ses yeux. Seul, son vieux chien comme unique compagnon, une glacière de bières à portée de main, sur sa terrasse, ici dans ce qui devait être autrefois un quartier tranquille et paisible. Devant l’entrée son vieux pick-up et dans son garage, rutilante sa Gran Torino, objet de convoitise ...
 

Salué par toute la critique comme l'oeuvre testament de Clint Eastwood, Gran Torino n'en est pas moins un film qui suscite le débat, car effectivement il y a deux façon de ressentir l'oeuvre de celui que les amateurs de formules chocs appellent le dernier des géants. D'un côté, Gran Torino est une synthèse parfaite et exhaustive du cinéma de Clint Eastwood, et à donc de par sa nature même, un côté particulièrement émouvant. Car les intentions de Clint sont claires. A 78 ans, il sait qu'il ne sera plus éternel et que l'heure est plus aux bilans qu'aux projets ...
 

Je sais que cette note est attendue au tournant et que mes amis (Ed et Julien, c'est très difficile d'écrire en vous sentant dans mon dos !) ne vont pas manquer de me tomber dessus. Mais après tout, rien de mieux qu'une petite polémique pour se distraire du ronron quotidien de ce journal ! Reprenons celle concernant Eastwood où nous l'avions laissée, à savoir au moment de ma virulente note contre sa dernière daube amidonnée : l'échange. Sans doute ai-je mal traduit mon point de vue mais certains ont voulu voir dans mon attaque des raisons « idéologiques » (en gros, on a cru que je remettais sur le tapis la vieille antienne Eastwood est un républicain réac). Or je le répète pour la nième fois : les opinions politiques d'Eastwood sont le cadet de mes soucis ...
 

Si ce doit être sa dernière apparition à l'écran, Clint Eastwood s'est offert une sortie de style avec Gran Torino. J'ai immédiatement eu envie de voir le film quand je suis tombé sur l'extrait que l'on trouve sur Internet. Trois voyous, noirs, provoquent un jeune couple, un blanc et une asiatique. La jeune femme tient tête mais ça se passe mal. Arrive Eastwood dans un pick-up. Il stoppe et sort, lentement, comme un vieux chat qui a encore ses griffes. Il a sa tête des mauvais jours, la grimace dont je parlais il n'y a pas si longtemps ...
 

Les films de Clint Eastwood ont tous en commun une réalisation irréprochable, des personnages subtils, empreints de pudeur. Il aime aussi les drames humains. Ce film ne déroge pas aux critères habituels, et pour notre plus grand plaisir, Clint joue ici le personnage principal. Le film est un beau mélange de tragi-comique : c’est une sorte de critique sociale (c’est dur parfois !) que le personnage de Walt Kowalski - peu avenant d’abord, mais qui gagne tout au long du film en tendresse jusqu’au magnifique dénouement - vient ponctuer de ses jurons haut en couleur (un peu comme un Capitaine Haddock amerloque ! ).Je salue au passage la performance de Clint Eastwwod, qui s’est plus illustré ces dernières années en tant que réalisateur qu’en tant qu’acteur ...
 

Clint Eastwood est un paradoxe, une personnalité complexe aux facettes opposées. L’image qui lui colle à la peau depuis les années 1970 est celle d’un type réactionnaire, macho et fasciné par la violence. Un portrait pas très flatteur façonné par certains rôles marquants - flics pourris, tueurs psychopathes, héros ambigus… - mais aussi par ses propos publics, l’homme étant un républicain convaincu, très conservateur – il a par exemple soutenu la guerre en Irak et boycotté les pays qui s’opposaient à la politique de George W.Bush. Cependant, il est aussi réalisateur de films, certes traditionnalistes sur la forme, mais porteurs de valeurs plus progressistes ...
 

Après Benjamin Button, voici une autre belle histoire racontée de main de maître au cinéma. Le maître, c'est LE grand Clint Eastwood. L'histoire, c'est Gran Torino, non pas celle d'un jeu vidéo, mais celle de la voiture de Clint Eastwood, automobile mythique sortie des usines Ford en 1972. Clint campe ici Walt Kowalski, un vieux retraité, réac, bougon, aigri, veuf de fraîche date, ronchon, raciste, old school, vétéran de la guerre de Corée, qui entend bien briquer sa bagnole en paix et picoler ses canettes de bières sur sa véranda avec son chien sans qu'on vienne marcher sur ses plates-bandes et sa pelouse ...
 

Excellente nouvelle pour tous les Clintophiles, son dernier opus — véritable film-somme — est à hurler de rire. Le papy indigne (78 ans au compteur quand même) s’est offert le rôle gratiné de Walt Kowalski, vétéran aigri de la guerre de Corée, veuf misanthrope au langage ordurier, qui lui permet de parodier intelligemment les "héros" qui ont fait sa gloire ou son infamie, allant de l’implacable tueur désespéré d’Impitoyable/Unforgiven_1992 (qui reprenait goût au bonheur grâce à l’amour d’une prostituée défigurée) à L’inspecteur Harry (le get off my lawn de Kowalski vaut bien le make my day* du Dirty Harry immortalisé par Don Siegel en 1971 ...
 

Gran Torino est tout à la fois un film reparcourrant les diverses figures et périodes de la filmographie de Clint Eastwood, et un film posant un regard critique sur ces figures-clé du cinéma eastwoodien et américain, pour accomplir un retournement, un changement de code dans la filmographie eastwoodienne. Le film s’articule autour de la figure de Walt Kowalski, ancien soldat durant la guerre de Corée, ancien ouvrier chez Ford, lucide sur le monde qui l’entoure et aigri, parfois raciste, toujours une arme sous la main ...
 

Dans le magistral Gran Torino, il continue à peaufiner avec intelligence son personnage de justicier et de vieux réac, conscient de ce qu'il représente aux yeux du public, tout en refusant d'en être l'otage. Interrogé par des journalistes, il a accepté de parler du personnage qu'il incarne et met en scène dans son dernier opus, ce Walt Kowalski, un peu fou et plutôt bizarre, vétéran de la guerre de Corée, soudain veuf et condamné, par les circonstances, à faire face au crépuscule de son existence, seul. Rongé aussi par le regret de n'avoir su, pu ou voulu devenir proche de ses deux fils ...
 

Gran Torino est un film de et avec Clint Eastwood qui joue un raciste (à mon avis, il est plutôt misanthrope) dans une bourgade du Michigan habitée par un grand nombre de Latinos, de Noirs et d'Asiatiques. Dans Gran Torino, Walt Kowalski (Clint Eastwood) vient de perdre sa femme. Il a deux fils et des petits-enfants qu'il n'apprécie guère. Vétéran de la guerre de Corée, il a travaillé dans une usine Ford (il trouve honteux qu'un de ses fils travaille pour une marque japonaise) ...
 

Vacances cinochement intenses. Trop riches! A quelques jours d'intervalle, un second coup de coeur, dans un genre on ne peut plus diamétralement opposé à la jeunette Maïwenn : le vieux Clint himself ! Je l'aimais bien , jusque là, même si je n'étais pas un fan inconditionnel comme certain(e)s (...) mais là je dois dire que je suis béat : j'ai passé deux heures d'intense bonheur cinématographique, entier, total, sans recul et sans me poser de questions, juste à fond dans le film, avec des émotions jusque là ...
 

Pas de chef-d’œuvre cette fois-ci. Juste un Clint Eastwood mineur qui se savoure comme un déjeuner chez belle-maman : délicieux, mais parfois un peu ennuyeux. Les films de Clint Eastwood sont comme un déjeuner chez votre mère : chaque dimanche, vous retrouvez ce bon vieux fauteuil, ces gentilles petites attentions et, surtout, ces plats que vous adorez depuis votre enfance. Gran Torino n’échappe pas à la règle : sans surprise mais en même temps tellement bon ...
 

J’ai lu certaines critiques de GRAN TORINO qui faisaient preuve de mauvaise foi, ou d’incompétence patente. Ce film est grand, Eastwood est grand. Oui c’est vrai, le Kowalski qu’il y interprète est imbuvable, un vieux raciste acariâtre qui préfigure ce que de pire on peut trouver chez un républicain pur jus, mais de là à y voir le penchant naturel de Clint pour la loi et l’ordre ( certes, coté politique, Clint n’est pas un démocrate…) et une certaine idée de préférence nationale, je ne suis pas d’accord. GRAN TORINO parle à mon sens d’un monde où sont absents les valeurs et les points de repères ...
 

Walt Kowalski ( oui, Kowalski comme Marlon Brando dans « Un tramway nommé désir » ), Walt Kowalski (Clint Eastwood) donc, ancien vétéran de la guerre de Corée et retraité de l’usine Ford de Détroit, a tout pour plaire : misanthrope, raciste, aigri, violent, cynique, irascible, intolérant. Et très seul. D’autant plus que lorsque débute l’intrigue, il enterre sa femme méprisant autant ses enfants et petits-enfants que ceux-ci le dédaignent. Enfin, seul… ou presque : il est toujours accompagné de la fidèle Daisy, son labrador, de son fusil, de sa voiture de collection, une splendide Gran Torino ...
 

A peine cinq mois après "L'Echange", Clint Eastwood nous revient avec un film qui, comme le précédent, puise dans la filmographie de son auteur pour composer un patchwork mélangeant le meilleur et le franchement moins bon. Citons pêle-mêle un Walt Kowalski qui évoque à la fois l'Inspecteur Harry, les vétérans désabusés de "Mémoires de nos Pères" et les cowboys de l'espace, une maison et une rue de Detroit qui ressemblent comme deux gouttes d'eau plus défraichies à celles de Christine Collins à Los Angeles, ou encore la scène finale, écho de l'exécution de Dave dans "Mystic River" ...
 

La Gran Torino, vous la connaissez tous en théorie puisque la voiture mythique de Starsky & Hutch en est une. Cette Gran Torino, un modèle Ford, est le dernier trésor d’un vétéran de la Guerre de Corée (Clint Eastwood) qui, dans la séquence d’ouverture du film, est en train d’assister aux funérailles de son épouse. Il est un personnage aigris, détestable aux premiers abords, qui méprise tout son entourage, sa proche famille autant que ses voisins ...
 

Le récit débute dans une église quelque part dans le Middle West. Droit comme un « i » contre le cercueil de sa femme Walt Kowalski observe avec son regard de serpent sa famille qu’il méprise au plus au point. La scène suivante le retrouve énervé dans sa maison, à subir les salamaleks hypocrites de sa progéniture. Et aussi le prêche d’un jeune curé, un puceau suréduqué qui lui enjoint de venir à confesse comme l’avait souhaité sa femme dans ses dernières volontés. On imagine vite que le vieux a du leur en faire voir de toutes les couleurs. Réac modèle Mac Carthy, l’injure raciste comme unique civilité, l’atrabilaire demeure le dernier blanc dans son quartier colonisé par des communautés étrangères et notamment asiatiques. Il passe son temps assis dans la loggia de sa bicoque ...
 

A peine cinq mois apres la sortie de son dernier film L'Echange, Clint Eastwood est déja de retour non seulement derriere mais aussi cette fois ci devant la caméra. A 79 ans. l'acteur/réalisateur ne semble donc pas pret de raccrocher meme si il annoncé qu'il s'agirait de sa derniere apparition sur l'écran. Les premieres speculation sur Internet annonçait que ce Gran Torino serait un nouvel épisode de la saga de l'Inspecteur Harry. Finalement il n'en est rien, meme si la voiture et l'acteur sont les memes, Gran Torino n'est pas un polar mais plutot un film dramatique, reflexion sur la vie et la mort et un véritable message de tolerance ...
 

J'avoue que ça me réjouis assez de voir, face à l'unanimité louangeuse de la critique officielle, que c'est sur la blogosphère que les avis sont plus tranchés et que les esprits s'échauffent autour du Gran Torino de Clint Eastwood. Je suis plus sceptique sur les empoignades autour du présupposé racisme d'Eastwood et de son film, qui tournent vite au dialogue de sourd ...
 

Le nouveau film d’Eastwood brosse le portait de Walt Kowalski, un ancien combattant aigri par la vie, raciste et antipathique. Si le film est plutôt agréable à regarder, c’est que Clint Eastwood s’amuse (et nous amuse) à interpréter jusqu’à la caricature ce personnage ...
 

Je ne comptais pas forcément parler de Gran Torino, qui a un beau succès public et critique et n'a pas besoin que j'y aille aussi de mes louanges... mais voilà, via le blog de Ska, je suis tombé sur un article des inrocks qui m'a consterné. Que l'on n'aime pas le film, qu'on lui trouve des défauts, pourquoi pas... encore faudrait-il que l'attaque soit justifiée et pas de la pure mauvaise foi ...
 

J'arrive un peu après "la bataille", mais il n'est jamais trop tard pour voir de bons films. Et Gran Torino en est un. Tout y est simple, depuis le scénario jusqu'aux dialogues en passant par les décors (un quartier américain modeste). Sans être franchement originaln ce film vous prend aux tripes, à la gorge et au coeur. J'ai lu beaucoup de chroniques sur Gran Torino, normal, il est sorti depuis bientôt deux mois. Certaines reprochaient le côté "cliché" du film ...

Note : 3.3/5 (31 notes)


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