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02
05
2008

A bord du Darjeeling Limited - Wes Anderson

17 chroniques recensées

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
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A bord du Darjeeling Limited,

De ,

Avec O. Wilson, A. Brody, J. Schwartzman

Sortie le 19 Mars 2008
A bord du Darjeeling Limited - Wes Anderson
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Tout fout le camp ! Alors que les grands esprits n'en finissent plus de mourir, que les initiatives cinématographiquement originales se font de plus en plus rares, et que les derniers bastions de la critique françaises tombent les uns après les autres, cette semaine de rentrée vient démentir cette triste morosité en nous offrant (enfin, en m'offrant) le projection du dernier Wes Anderson juste avant le dernier De Palma. De quoi épicer les épinards, en somme ...

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Depuis le temps que j'écris des critiques sur mes blogs ciné, j'ai confusément repéré les films que je n'aime pas mais alors, pas du tout, mais qui, si je l'écris dans un billet, vont occasionner des volets de bois verts dans les commentaires, ce qui est toujours difficile à gérer... car c'est le genre de film dont on sent dès la première image, pour ne pas dire l'affiche, qu'il serait de bon ton de s'extasier que c'est trop cool, trop brillant, trop tout... Catastrophe, je n'ai pas ri une minute et me suis ennuyée ferme, aurais-je encore une sensiblité, pire, un brin d'humour? Film branché de la famille Coppola seconde génération avec Roman Coppola aux commandes auprès de son ami Wes Anderson, le réalisateur, et son cousin Jason Schartzman, un des trois acteurs principaux et co-scénariste aussi, je crois. Film bobo à vocation culte non dissimulée ...

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Difficile pour moi de ne pas faire un parallèle entre ce film et Little Miss Sunshine, surtout à cause d'une image qui revient deux fois, celle des frères qui courent pour monter dans le train. Image symbolique qui rappelle furieusement celle de Little miss sunshine où toute la famille court pour grimper dans le minibus. D'ailleurs, ici aussi, c'est une famille assez déjantée qui suit son périple vers un but précis ...

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Signé par le réalisateur talentueux Wes Anderson, qui aime les films décallés (Rushmore, La vie aquatique) et les thèmes familiaux (La famille Tenenbaum), A bord du Darjeeling Limited reste fidèle à son style en proposant un film famillial et décallé. Du pur Wes Anderson ... Un an après le décès de leur père, et alors qu’ils ne se parlent plus, les frères Whitman -Francis, Peter et Jack- se retrouvent réunis pour un voyage spirituel à travers l’Inde ...

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Objectivement, très peu de choses différencient un artiste qui fait toujours la même chose d'un autre dont on dit qu'il a son style. Cinéaste dandy, nourri d'influences aussi multiples qu'impeccables, Wes Anderson appartient sans aucun doute à la seconde catégorie. Par le biais de mille réminiscences et obsessions, The darjeeling limited est inextricablement lié aux quatre précédents films du bonhomme, du prometteur Bottle rocket jusqu'à une Vie aquatique pas dépaysante mais très déconcertante ...

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Avec ce cinquième film Wes Anderson poursuit sa filmographie atypique et continue d’affirmer son style et son univers si particulier. Dans la lignée de « La Famille Tenenbaum » et de « La Vie Aquatique », « The Darjeeling Limited » creuse la veine humour décalé sur fond de drames humains avec cette façon de filmer si particulière et pour laquelle je n’arrive pas à trouver les mots permettant une véritable transposition papier ...

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Les films de Wes Anderson partagent une caractéristique absolument immuable: ils sont tous identiques. Alors vas-y que je te vire Steve Zissou, la Fosse des Mariannes, le masque et le tuba. Et Hop ! Je te remplace tout ça par trois dandys new-yorkais, un train et 11 valises Louis Vuitton au logo improbable. Et la magie de Wes Anderson fait le reste ...

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Ha bah oui, quand même, il y a des missions dont on s'acquitte avec plus d'entrain que d'autres, et quand le Docteur Devo m'a proposé d'aller jeter un oeil sur une projo de presse de A BORD DU DARJEELING LIMITED, titre français bien naze de DARJEELING LIMITED, le nouveau film de Wes Anderson, on ne s'est pas fait prier longtemps. Anderson, qu'on ne confondra pas avec le beaucoup moins talentueux Paul Thomas Anderson, auteur du presque assez réussi THERE WILL BE BLOOD récemment, est adulé sur ce site par le docteur et par le Marquis, et même par quelques un des figures les plus célèbres du canal focalien historique ...

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De tous les films sur le deuil actuellement à l'affiche, The Darjeeling Limited est sans doute le plus subtil. Wes Anderson, catalogué rapidement comme un cinéaste pop talentueux et élitiste, se révèle un peu plus comme l'artiste important qu'il est. The Darjeeling limited est encore un peu plus profond que ses autres films et pourtant, Anderson n'a rien céder de l'acuité de son regard, de la fantaisie qu'il sait doser à merveille ...

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J’ai peur d’avoir l’air un peu ridicule, tellement j’ai du mal à mettre des mots sur mes sentiments à la sortie de ce Darjeeling Limited, le plus beau film que j’ai vu depuis des mois et des mois. Du coup, j’y suis retourné, pour vérifier. Et le miracle s’est produit une seconde fois : je suis donc totalement bouleversée… Mais il n'est pas sûr que je sache mieux dire pourquoi. Cette critique sera bordélique, vous êtes prévenus. J’avoue que je connaissais très mal Wes Anderson. De lui, je n’avait vu que La vie aquatique, beau film mais qui n’avait pas suscité en moi un enthousiasme excessif ...

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Nous avions laissé Wes Anderson sur les grandes eaux de sa (réussie) Vie aquatique et nous le retrouvons au beau milieu de l’Inde. Trois frères se rejoignent à bord du Darjeeling alors qu’ils ne se sont pas revus depuis l’enterrement de leur père. Raison officielle de ce voyage : se retrouver et recomposer la fratrie éclatée. Raison officieuse : renouer avec une mère devenue sœur (me fais-je bien comprendre ?) en haut de l’Himalaya. Passage d’un film à un autre : Bill Murray tente lors de la première scène du film de prendre le train mais le loupe tandis que l’athlétique Adrien Brody arrive à l’attraper au dernier moment. Passage de relais symbolique ...

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Le *Darjeeling Limited* est le nom de ce train qui va traverser l'Inde, et à bord duquel montent trois frères fort mal assortis : Francis (Owen Wilson), Peter (Adrien Brody) et Jack (Jason Schwartzman), réunis pour la première fois depuis le décès de leur père, pour engager une quete spirituelle, comme ne cesse de la rappeler Francis, l'ainé. A bord du train, l'histoire déraille. Car il ne s'agit finalement pas d'une quête, celle notamment d'une mère qui semble avoir oublié ses trois fils et s'être dévoué à des orphelins indiens, mais d'un trajet, effectué à bord de nombreux moyens de transports (train, bus, moto ...). Et cet élément, le trajet initié plutôt que le but du voyage, n'est que le premier d'une longue liste dans ce film résolument post-moderne ...

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Un homme dont on ne voit que les pieds nus étendus sur le lit d'un palace parisien regarde un documentaire à la télévision, où l'on voit les pieds nus de cadavres dépasser d'une couverture jetée pudiquement sur eux. Puis une femme téléphone à cet homme, lui annonce son arrivée dans une demi-heure. Il s'empresse de ranger le désordre de sa chambre, tout en gardant sa nonchalance. Elle arrive (surprise ! C'est Natalie Portman), elle se dénude, elle porte des bleus sur tout le corps -on ne saura jamais pourquoi -, ils s'embrassent. Puis elle revêt la robe de chambre jaune de l'homme, tous deux vont sur le balcon admirer Paris ...

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"J’aime ta méchanceté", confesse amicalement Francis (Owen Wilson) à Jack (Jason Schwartzman), tous deux frères. C’est dit en toute fin de métrage, après disputes, ressentiments, coups de ceinture dans le menton. Et reflète plutôt bien le ton des films de Wes Anderson. D’abord une certaine forme de gratuité ; assujettie à la fantaisie de l’absurde, sans capitaine à la barre, l’humour est d’autant plus cruel qu’il semble ne jamais vouloir se justifier ...

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Simple et sans prétention, le nouveau film de Wes Anderson fera passer un agréable moment aux spectacteurs. Si son scénario n'est pas des plus fouillés et son intrigue pas spécialement fascinante, il reste néanmoins très authentique. Il suit le parcours de trois frères à bord du Darjeeling Limited, à travers l'Inde. L'aîné, fortement amoché (joué par un très sincère Owen Wilson), décide de réunir ses deux petits frères (campés respectivement par Adrien Brody et Jason Schwartzman) qu'il n'a pas revus depuis l'enterrement de leur père ...

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Vers la fin du film, Owen Wilson se met face à un miroir et défait les pansements qui jusque là ornaient son visage cabossé. En un plan fixe, Wes Anderson saisit toute la souffrance des fêlures, qu’elles soient internes ou externes, et le soulagement de s’en acquitter. Et c’est vraiment ça un film d’Anderson. Une mise à nu et une libération. La famille Tenenbaum contenait un plan similaire d’un autre Wilson, Luke, face à un miroir. Il se défaisait de ses cheveux et sa barbe qui masquaient alors ses émotions et se taillait les veines plutôt que pleurer. Et dans cet acte à priori de désespoir il trouvait finalement une délivrance et un nouveau look ...

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Sans prétention mais pas idiot pour deux sous, drôle à chaque instant sans jamais être lourdingue, dépaysant sans sombrer dans l'exotisme de pacotille, cette comédie tellement peu américaine qu'on la croirait britannique met en scène trois frères qui se retrouvent en Inde pour ce qu'ils présentent comme un voyage initiatique. Initiatique? Ces trois personnages, ces trois frères si différents, vont surtout se trouver confrontés aux limites des personnages assez caricaturaux qu'ils ont choisi d'incarner, de camper le rôle ...

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Note : 3.6/5 (11 notes)


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