Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Psykokwak, Dr Orlof, Les Irréductibles, Critiques clunysiennes, CinémaniaC
Une vieille maîtresse, De Catherine Breillat Avec A. Argento, F. Aïd Attou, R Mesquida Sortie en salle le 30 mai 2007 Sortie en DVD le 3 janvier 2008 |
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Catherine Breillat, nous offre, dans une superbe facture, une belle mise à l’écran du roman de Jules Barbey d’Aurevilly. Le beau, mais pauvre Ryno de Marigny (le splendide Fu’ad Aït Aattou, magnifiquement filmé) va épouser la très jeune et riche Hermangarde avec la bénédiction de sa grand-mère, la marquise de Flers, interprétée par une Claude Sarraute rayonnante. Mais, dans ce siècle, très Laclos, les amis de la marquise n’ont de cesse de la mettre en garde contre la vie dissolue de Ryno, qui n’a toujours pas rompu avec une vieille maîtresse. Ryno, dans une scène forte où se mêlent les sentiments ambigus qui les lient la marquise et lui, raconte sa passion dévorante pour la belle Vellini (Asia Argento), torride espagnole et sa rupture pour l’amour d’Hermangarde ...
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Des films de Catherine Breillat, il a souvent été écrit qu’ils représentaient un parfait exemple de « cinéma cru », par opposition aux sentiers balisés du cinéma cuit « à la française ». Même si la cinéaste s’est parfois un peu égarée dans un cinéma trop théorique (Anatomie de l’enfer), j’avoue avoir un faible pour ses plats relevés, cette manière qu’elle a de saisir à bras le corps la crudité du désir, des corps et des pulsions ; sa façon de s’inscrire dans un courant quasi naturaliste du cinéma et de porter un regard sans concession sur la France contemporaine ...
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Oui pour Asia Argento... oui pour Fu'Ad Ait Aattou excellent dans ce premier role. Oui à son cheminement têtu, de la séduction à la difficile conquête de Vellini. Il manque en mourir avant qu'elle ne lui cède où plutôt l'enchaine et l'entraine ? Vient alors la passion, puis enfin l'amour et haine entre deux étres liés par la folie du corps et aussi une blessure terrible et ancienne ...
Je n'avais jusqu'à présent vu aucun film de Catherine Breillat, peu attiré par la mise en scène de ses provocations et par son attitude lors de ses interviews ; je n'ai pas non plus lu le roman de Barbey d'Aurevilly. Pourtant, la vision de certains extraits, et la curiosité de voir ce que le cinéma français a choisi de montrer à Cannes m'ont poussé à aller voir cette "Vieille Maîtresse", premier film en costumes de Catherine Breillat ...
La marquise de Flers, charmée par le libertin Ryno de Marigny, s’apprête à lui donner sa petite-fille Hermangarde en mariage quand sa vieille amie la comtesse d’Artelles, mise au courant par le vicomte de Prony, vient la mettre en garde : ce Ryno de Marigny entretient depuis dix ans une liaison avec une courtisane espagnole, la Vellini, dite "sur le retour" (36 ans..). La marquise de Flers convoque alors le beau jeune homme qui plaide coupable et lui raconte ses dix ans de passion avec la Vellini pendant toute une nuit. Nostalgique du libertinage du XVIII° siècle, la vieille dame, émoustillée, se délecte du récit ...
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