Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Cahier Critique, Culturopoing
Slow Dance, Jeremy Jay, Parution en 2009 |
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Il pourrait avoir quarante berges et stagner sur la sonorité eighties sauf que Jeremy Jay va sur sa vingt-troisième année et qu’il expérimente tout juste cette sonorité qu’il n’a presque pas connue. Crooner de poche, JJ est fendard parce que malgré son look de djeun’s, il chante avec une voix de vieux beau sur le retour. Un peu comme si un Gilles Gabriel US voulait reprendre les Strokes en folk pour un résultat aussi improbable que le crossover Gazebo et Lee Hazelwood ...
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Enregistré chez Calvin Johnson, ce nouvel album de Jeremy Jay fait suite à l’atmosphérique et méconnu “Dreamland” (une B.O. de 2007) et au brillant et raffiné essai glam-pop “A place where we could go” sorti l’an passé. “Slow Dance” en propose en quelque sorte la synthèse et devrait installer son auteur en bonne place dans l’aristocratie pop. A l’écoute de ce remarquable opus, on songe souvent à un Roxy Music qui aurait préféré le spleen ouaté à la “Décadanse” ...
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