Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Culturopoing, Cinémapolis, Goin' to the movies, Dr Orlof, Critiques Clunysiennes, Rob Gordon, Glop ou Pas Glop
Redacted, De Brian De Palma, Avec K. O'Neill, T. Jones, D. Sherman, Sortie le 20 Février 2008 |
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Près de 20 ans après Outrages, Brian de Palma dénonce encore une fois une guerre menée par son pays en relatant le viol commis par des soldats américains revanchards après la mort de l’un des leurs. Faire le remake d’un des ses propres films est le moyen par lequel le cinéaste entend exprimer sa révolte contre une Amérique qui n’a absolument rien retenu des erreurs du passé ("Puisqu’ils répètent les mêmes erreurs je dois répéter le même film !") mais cela lui permet aussi de proposer une fascinante réflexion sur l’évolution du traitement des images ...
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La première des singularités de l’œuvre de Brian de Palma, ce pourrait être celle de se situer dans une des zones franches du cinéma américain. Entre spectacle hollywoodien qui emprunte à Hitchcock et à Hawks et cinéma indépendant qui se méfie de ses propres images, De Palma semble n’avoir jamais choisi. C’est peut-être la raison pour laquelle il n’aura jamais vraiment eu accès au panthéon des cinéastes US, aux côtés de Scorsese et Coppola par exemple ...
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Après l'étrange Dahlia noir, Brian De Palma s'attaque à la guerre d'Irak et à ce qu'elle reflète de notre monde contemporain. À travers la vie d'une bande de GI américains postés à Samarra, livrés à eux-mêmes et dépossédés de leur humanité, c'est à un portrait tragique du monde contemporain que se livre Redacted. Ce nouveau brûlot contre les atrocités de la guerre se démarque surtout par son propos réflexif sur le pouvoir des images : le film propose des images chocs sensées être issues de divers documents et archives (caméras de surveillance, documentaire, films "maison" des GI, vidéos YouTube, reportages de la télé irakienne) ...
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Commençons, en guise de préliminaires, par enfoncer une porte ouverte en constatant, non sans une certaine admiration, la capacité qu’ont les américains de mettre les mains dans le cambouis en réalisant des films extrêmement critiques envers la politique gouvernementale nationale. Qu’un film fustige à chaud avec une telle véhémence la politique criminelle des yankees en Irak laisse songeur quant à la frilosité du cinéma français pour traiter des questions d’actualités. Lorsque je parle de « questions d’actualités », il est bien évident que je ne réclame pas des films à thèses bien-pensants mais des cinéastes capables de regarder en face le monde et d’offrir une véritable vision d’artiste sur ce monde ...
Lire la suite de la chronique chez le Dr Orlof.
En 1989, Brian De Palma avait raconté dans "Outrages" le viol d'une jeune vietnamienne par des soldats américains, ainsi que l'antagonisme entre le sergent Meserve et le soldat Eriksson qui s'était opposé à cette exaction. 19 ans plus tard, la même histoire sert de base au scénario de son nouveau film, avec cette fois comme cadre l'Irak sous occupation américaine. Le recours à une trame identique, inspirée dans les deux cas par des faits réels, n'a rien d'anodin, bien au contraire, ainsi que le souligne Brian De Palma : "Les Français ont appris les leçons de leur guerre d'Indochine. Nous autres Américains n'en avons finalement pas été capables avec notre guerre du Viêtnam." ...
Lire la suite de la chronique des Critiques Clunysiennes.
Une fois n'est pas coutume, voici pour commencer la présentation qui est faite de Redacted dans le dossier de presse du film : (...) Pourquoi cette mise en exergue? Parce qu'il n'y a rien de tout cela dans le dernier film de Brian DePalma. Dans Outrages, l'un de ses meilleurs films, le réalisateur racontait déjà l'implosion d'un petit groupe de soldats après les exactions commises par certains d'entre eux. Faisant curieusement office de doublon, Redacted entend ajouter à ces thèmes déjà traités une critique acerbe ...
Lire la suite de la chronique de Rob Gordon.
Dans les dortoirs de la base un soldat filme ses compagnons ; l’un d’entre eux lit un livre ; il lui demande ce que c’est, de quoi ça parle. Le titre fait mention d’une ville irakienne, mais le livre n’a rien à voir ; c’est une pratique courante, dit-il, avant de conclure « on ne juge pas un livre à sa couverture ». Et même si l’homonymie fonctionne moins bien en anglais (si « to cover » peut bien vouloir dire « couvrir » au sens journalistique, le substantif est « coverage » et non « cover » comme celle d’un livre) cette phrase semble contenir la part la plus intéressante du propos de Redacted : tout ce dont on dispose (nous, l’opinion publique) pour juger d’une guerre et de n’importe quel événement c’est sa couverture médiatique ...
Lire la suite de la chronique de Glop ou Pas Glop.