Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Cosmopolitan Stories, Septième Art - Gérard Rocher
Playtime, De Jacques Tati, Avec J. Tati, F. Rumilly, F. Delahalle, Disponible en DVD, |
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Je confirme de toutes mes forces, il ne faut voir Playtime que sur grand écran, étant donnée la richesse picturale et sonore du film de Jacques Tati. Dans l'immédiate après-guerre, Tati dresse une forte mais encore tendre satire de la modernisation de la société française. La particularité de sa mise en scène et de la construction du film, aujourd'hui reconnue comme géniale, lui a valu de désagréables critiques à sa sortie (1967). A croire que les journalistes avaient du brouillard dans les yeux. Trois espaces, une multitude de personnages, M. Hulot toujours, et une caméra dansante, passant d'un lieu à l'autre, d'un personnage à d'autres, montrant l'absurdité et la déshumanisation de la modernisation qui a suivi la grande guerre ...
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La scène finale du film précédent de Jacques Tati: " Mon oncle ", préfigure la continuité de la migration de Monsieur Hulot vers le monde des buildings, des gadgets, de la société de consommation et surtout de l'uniformité. C'est ainsi que dans cette chronologie, "Playtime" en est la suite logique. Notre héros nous montre sa gêne, sa maladresse, en gros son manque d'adaptation dans une société déshumanisée, sans âme et uniforme. Dans cette étape à Paris de ce tour des capitales, seul Monsieur Hulot apporte une note de fantaisie par son anticonformisme notoire ...
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