Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Culturopoing, Lieux Communs, Les Irréductibles, Boustoune, Cahier Critique
Nulle part, terre promise, D'Emmanuel Finkiel Avec E. Amiel, N. Wanczycki, H. Aslan Sortie en salle le 1 Avril 2009 |
|
. |
Trois personnages sillonnent l'Europe d'aujourd'hui. Un jeune cadre supervise la délocalisation d'une usine. Une étudiante joue au reporter en attendant l'appel d'un amour perdu. Un kurde et son fils essaient de rejoindre l'Angleterre clandestinement. Chacun cherche eldorado. Les personnages de Finkiel glissent au sein d'un espace Schengen unifié mais liquide, anglophone mais polyglotte, standardisé mais inégalitaire ...
Lire la suite de la chronique de Culturopoing.
Nulle part terre promise est un film qui donne à réfléchir. L'histoire entrelace plusieurs fils narratifs : un papa kurde et son fils font des milliers de kilomètres pour tenter de passer en Angleterre ; une étudiante malheureuse voyage en Europe et filme des "malheureux" ; un jeune cadre propre sur lui part en Hongrie pour régler sur le terrain la délocalisation d'une usine française... Rien, comme on le voit, qui prête exagérément à rire, bien au contraire. Et d'ailleurs ce n'est pas le propos du film ...
Lire la suite de la chronique de Lieux Communs.
Une route, autoroute, une gare, un train, un aéroport, une zone industrielle, autant de lieux, autant de moyens de transport, entrées et voies d’accès, à travers l’Europe. Trois personnages, trois statuts bien différents, une étudiante (Elsa Amiel) qui parcourt l’union, un père(Haci Aslan)et son fils(Haci Yusuf Aslan), kurdes clandestins sur le chemin de l’exil et un jeune cadre (Nicolas Wanczycki) qui accompagne la délocalisation d'une usine française en Hongrie. Un point commun, l’errance dans cette Europe pas si hospitalière que cela, pour les uns comme pour les autres ...
Après Eden à l’Ouest et Welcome, le flux migratoire du peuple kurde vers les pays occidentaux continue d’inspirer les cinéastes. Nouveau long-métrage d’Emmanuel Finkiel, Nulle part terre promise suit lui aussi la route parcourue par un petit groupe de personnes en exil, dont un père et son jeune fils qui fuient leur pays en guerre et tentent de gagner l’Angleterre. Mais, à la différence de ses confrères, le cinéaste ne place pas ce périple au cœur de son film. Il ne représente que l’un des trois fils qui tissent son récit, assez ambitieux. Les deux autres sont également des histoires de migration : Un jeune cadre est chargé d’accompagner la livraison des machines d’une chaîne de production, délocalisée de la France vers la Hongrie ; une étudiante parcourt l’Europe et filme sur son caméscope les personnes les plus démunies, « pas des pauvres », dit-elle, « des êtres forts » ...
Lire la suite de la chronique de Boustoune.
Prix Jean Vigo sorti d’on ne sait où, voilà un film qui pratique un cinéma sans forme alors qu’il semble justement en continuelle recherche de celle-ci. Qu’il expérimente des trouvailles (le flou rectifié par une focale de verre) ou qu’il ancre dans une réalisation quasi-documentaire, Nulle part Terre promise n’offre rien d’abouti, il divague sans échouer sur une posture solide. Film social, machin arty ou docu-fiction sans thune, il ne développe aucune piste et au contraire alterne lourdement les récits d’européens en perpétuel exil, de la vidéaste allemande au cadre français ...
Lire la suite de la chronique du Cahier Critique.