Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Rob Gordon, Boustoune, Cahier Critique, The never ending blog, CinemaniaC, Chez Lo
Le Déjeuner du 15 août, De Gianni Di Gregorio Avec G. Di Gregorio, V. De Franciscis, M. Cacciotti Sortie en salle le 11 Mars 2009 |
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Si la photographie de l'affiche évoque une fuite ou un voyage, Le déjeuner du 15 août pratique au contraire le surplace avec une paresse extrêmement rafraichissante. L'action se passe le temps d'un week-end, celui du 15 août, propice aux apéritifs prolongés et aux repas plus riches que la moyenne. Pour Giovanni, locataire fauché d'un vieil immeuble romain, ce seront 2 jours de garderie, les nantis du coin lui ayant fourgué leurs mémés pour aller batifoler en toute insouciance. Le voilà donc amené à s'occuper de quatre petites vieilles en échange de l'annulation de ses nombreuses dettes ...
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Le déjeuner du 15 août a obtenu le prix du meilleur premier film lors du dernier festival de Venise et a été immédiatement présenté comme le grand renouveau de la comédie italienne. Le jugement, à mon humble avis, est un peu hâtif et exagéré. Le film de Gianni Di Gregorio, par ailleurs vieux complice de Matteo Garrone, est une oeuvre certes pleine de bonne volonté, mais bien trop courte et trop légère pour susciter pleinement l'adhésion. En fait, on a surtout l'impression de voir un bon court-métrage artificiellement gonflé en long format et n'allant pas au bout de ses situations comiques ...
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Un grand film italien débutait également durant le pont du quinze août, c’était Le fanfaron de Dino Risi, chef-d’œuvre du cinéma transalpin. Les rues désertes d’une ville vidée, abandonnée le temps d’un week-end par ses résidents, Risi les a filmées il y a déjà quarante ans, avec une ironie assez géniale ; Jean-Louis Trintignant, étudiant studieux, se retrouvait embarqué par un Vittorio Grassman fiérot et baratineur, ne sachant ni ne pouvant refuser. Ici, c’est au tour de Gianni d’être berné par plus filou que lui ...
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Précédé d'un slogan « voici le renouveau de la grande comédie italienne » ce film met en scène Gianni ( acteur et réalisateur) cinquante ans, chômeur qui a toujours vécu avec sa maman et s'en tire plutôt mal avec suppose-t-ton la pension de réversion de la dame. Il est toujours endetté. La veille su 15 Août le syndic des copropriétaires du logement où il vit avec sa mère lui propose de garder sa vieille maman à lui en plus de la sienne ...
Quelle merveilleuse comédie à l'italienne, tragi-comédie parfaite où l'équilibre rires et larmes est parfaitement atteint. Quelles sont à la fois emmerdantes et craquantes ces pensionnaires du déjeuner du 15 aout... Dans un pays où le matriarcat fait encore autorité, on est à la fois ébahi du sacrifice consenti de la vie de célibataires esclaves de leur mère et touché par cette relation fusionnelle où le parent âgé en vient à se comporter comme un vieil enfant capricieux en toute innocence ...
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Le déjeuner du 15 août, c'est un vrai régal, une friandise de week end, un plaisir de fête qu'il ne faudrait pas se refuser. Le personnage principal, Gianni, joué par le réalisateur qui s'inspire de sa propre vie, est cet homme un peu las, habitué à sa solitude et à la vie auprès de sa mère, qui se retrouve face à l'inconnu, face à des inconnues qui vont le sortir de son quotidien. Ce n'est pas de bon coeur qu'il s'y plie, à cet hébergement de mamies, mais bon, il prend sur lui ...