Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Critiques Clunysiennes, Dr Orlof, Psykokwak, Rob Gordon, Une toile pour deux, Neil, Les toiles roses, Culturopoing, Cahier Critique
Naissance des pieuvres, De Céline Sciamma Avec P. Acquart, L. Blachère, A. Haenel Sortie en salle le 15 août 2007 |
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Drôle de titre que "Naissance des Pieuvres" ; comme le film se déroule dans le milieu de la natation synchronisée, entre bassin et vestiaires, on peut croire que les pieuvres, se sont ces mouvements ultra-physiques des jambes (le rétropédalage) que font les nageuses sous l'eau, et qui s'opposent à la grâce de ceux qu'elles font à l'air libre. Quand Marie plonge la tête sous l'eau, nous découvrons ces mouvements quasi mécaniques, et il y a une dimension fantastique, renforcée par la musique ...
A priori, rien de nouveau sous le soleil. Naissance des pieuvres se présente comme une de ces chroniques intimistes qu’affectionne particulièrement le cinéma français. La cinéaste décrit avec minutie les états d’âme de trois jeunes adolescentes confrontées à leurs corps, à leurs désirs et à la sexualité. Pourtant, certains détails nous mettent la puce à l’oreille. Que l’univers du film soit, par exemple, totalement débarrassé de la présence des adultes. Le spectateur se dit alors que ce n’est pas le côté « sociologique » (un film sur la « jeunesse » d’aujourd’hui) de la chose qui intéresse Sciamma et c’est une bonne nouvelle ...
Lire la suite de la chronique du Dr Orlof.
Les films sur l’adolescence s’avèrent souvent caricaturaux, normatifs et dénués de toutes subtilités. Naissance des pieuvres propose un autre regard, à la fois cru dans sa description et onirique dans sa présentation. Trois adolescentes d’une quinzaine d’années figurent trois cheminements à la rencontre avec la sexualité. On retrouve le thème du film de Lola Doillon Et toi t’es sur qui ? de cette obsession pour ces ados de perdre au plus vite leur pucelage, comme s’il s’agissait d’un rite encombrant à s’affranchir au plus vite! Céline Sciamma dont c’est également le premier film ajoute la variation homosexuelle ...
Lire la suite de la chronique du Psykokwak.
C'est vrai que vu du dessous, on dirait une pieuvre qui fait sa gymnastique, ce ballet de nageuses qui ondulent de façon synchronisée. À l'autre bout de chaque paire de tentacules, une jeune fille en train de se construire. C'est notamment l'une d'elles qu'a choisi Céline Sciamma pour son Naissance des pieuvres, drame adolescent autour de la découverte du sexe (et de ce qui va avec). Rien n'est facile, tout est trouble, et la mise en scène de la réalisatrice colle parfaitement à cet état d'incertitude permanente, où oui veut dire non et vice-versa ...
Lire la suite de la chronique du Rob Gordon.
S'il est un film que je devrais qualifier de féminin, ce serait bien celui-là. Certaines des émotions que peuvent ressentir les personnages me sont un peu passées par-dessus la tête. Je ne suis pas un grand spécialiste des adolescentes, pourtant ces trois ados un peu perdues qui deviennent des femmes m'ont passionné. Peut-être justement parce que je n'ai pas tout compris de leurs états d'âme ? Le mystère attire toujours ...
Le scénario de Naissance des pieuvres était le projet de fin d’études de Cécile Sciamma à la Fémis ; la rumeur veut d’ailleurs que Xavier Beauvois l’ait encouragée à transformer l’essai (coupe du monde… essai… bref). Résultat : une sélection à Un certain regard et un bouche à oreille plus que favorable durant l’été. Espèce de Douches froides mâtiné de Et toi t’es sur qui ?, le film aborde le délicat passage à l’âge adulte de trois adolescentes complexées ...
Lire la suite de la chronique de Neil.
A priori pas trop pour moi : une histoire de filles, avec que des filles, des adolescentes, des qui s'aiment et d'autres pas, des premiers émois, des djeunz, de la natation synchronisée, du gel et des paillettes, des petits dessous (non non rassurez-vous on n'est pas chez David Hamilton...) bref je craignais de bailler au bout de cinq minutes et de m'enfuir au bout du quart d'heure. Pas du tout. Marie, Floriane et Anne. Environ 45 ans à elles trois. La plate, la belle et la dodue, pour résumer trivialement les choses ...
Lire la suite de la chronique chez Les toiles roses.
Naissance des pieuvres fait partie de ces météores qui illuminent de temps à autre un paysage français un peu terne, une pépite comme avait pu l’être Saint-Cyr de Patricia Mazuy, ou Innocence de Lucile Hadzihalilovic. Céline Sciamma partage avec ces réalisatrices cette singularité du regard porté sur l’adolescence ou l’enfance qui ne se réduit pas à la simple représentation d’un âge difficile et l’entraîne sur le sentier du fantasme et du rêve, en suivant les pensées sinueuses de ceux qui les vivent. Aussi, Naissance des pieuvres est-il un film à hauteur de fille ...
Lire la suite de la chronique chez Culturopoing.
Césars 2008. Jeanne Moreau fait don de son César d’Honneur à Céline Sciamma. Un geste symbolique pour distinguer l’excellence d’un certain cinéma, d’auteur et assez confidentiel, loin des mastodontes Persépolis ou Un Secret. Venant de l’une des plus grandes et belles actrices françaises, icône de la Nouvelle Vague et égérie des cinéastes du monde entier, cette distinction vaut tous les Césars. Car Naissance des pieuvres s’avère un superbe premier film, quatre-vingt minutes de douceur rêche et de subtilité en apnée ; un film sur la frontière et son franchissement ...
Lire la suite de la chronique chez Cahier critique.