Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
CinemaniaC, Psykokwak, Sur l'octuple sentier, Asiaphilie
Le pensionnat, De Songyos Sugmakanan Avec C. Trairat, J. Sukaphatana, S. Chienthaworn Sortie le 22 Août 2007 |
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Alors que le jury lui a préféré le film de son célèbre compatriote thaïlandais Apichatbong Wherasethakul "Syndromes and a century" (Grand prix) , il ne faisait nul doute, ayant assisté aux deux projections, que le public n'avait pas été sensible au premier auquel il n'avait rien compris.. mais avait ovationné longuement le second : après la projection du "Pensionnat", le réalisateur et ses acteurs, tous très jeunes, furent longuement applaudis et ce n'était que justice ...
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Chatri, jeune thaï de onze ans, l’air boudeur et résigné part à contre-cœur accompagné par ses parents vers le pensionnat pour son dernier trimestre de 6éme. Son père ne supporte plus de le retrouver scotché devant la télé au lieu d’étudier. Pour lui apprendre à travailler et devenir obéissant, rien de tel qu’un bon internat où privé de la bienveillante mollesse maternelle, il devra s’adonner aux études et forger son caractère, devenir un homme. Quel choc pour Chatri/Tôn* de découvrir cet énorme bâtiment-caserne aux dortoirs immenses, aux douches collectives. Il n’y a pas l’once d’une intimité possible dans cet environnement impersonnel sous le regard des autres et de professeurs garde-chiourmes ...
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Les films thaïs sont assez peu nombreux à parvenir jusqu’en France. Raison de plus pour aller voir ce très bon film de fantômes, qui commence comme un film d’ados tendance nostalgique, style "La Guerre des Boutons" ou "Les Choristes", pour finir plutôt dans la lignée de "6-ième Sens" ou de "My Left Eye Sees Ghosts". En évitant les excès violents de "Memento Mori", de "l’Échine du Diable" ou de "Harry Potter", il pose surtout le problème de l'intégration de l’individu dans la Société et de sa rédemption ...
Le pensionnat (Dek hor) est le second long métrage de Songyos Sugmakanan, réalisateur thaïlandais. Passé par la réalisation de documentaires pour la télé après avoir suivit des études de cinéma à l’université de Bangkok, il réalise quelques courts métrages puis se lance dans le long, avec « My Girl » (2003), sur le plateau duquel il découvre Charlie Trairat (Tôn) et qui récoltera 3 millions d’euro au box office, enchantant la critique (primé au festival de Shangaï) et les spectateurs. A 34 ans, il réalise donc son second film, et c’est une seconde réussite : critique, car récompensé par de nombreux prix (du public à Deauville, Ours d’argent à Berlin, etc…) et publique, puisque relativement bien diffusé pour un film de cette origine et avec ce budget ...
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