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02
11
2007

I don't want to sleep alone - Tsai Ming-liang

9 chroniques recensées

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
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I don't want to sleep alone,

De ,

Avec L. Kang-sheng, C. Shi-zheng, N. Atun

Sortie en salle le 6 Juin 2007
Sortie en salle le 23 janvier 2008
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« I Don’t want to sleep alone » est déjà le neuvième film de Tsai Ming-Liang mais le premier tourné dans son pays d’origine, la Malaisie. Jusqu’alors, Tsai Ming-Liang avait toujours travaillé à Taiwan, à tel point que pour nombre de spectateurs, TML est considéré à tord comme un compatriote de Hou Hsiao Hsien. Tsai Ming-Liang entretien des rapports assez difficiles avec son pays. Il ne s’y sent pas à l’aise, semble t’il, et ne revient à Kuala Lumpur (ou Kuching sa ville natale) que pour rendre visite à sa famille. ...

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Alors je m'inscris en faux contre les belles critiques sur ce film qui est je dois l'avouer extrêmement long pour ne pas dire autre chose. Je vois très bien où l'on peut s'extasier, dans ces prises de vues qui c'est vrai sont d'une sensibilité extrême, dans des paysages urbains qui donnent une certain idée de la difficulté de vivre dans certains pays émergentde nos jours où la richesse et la pauvreté se côtoient de manière très divergente. C'est vrai aussi que l'on comprend, enfin que l'on peut essayer de comprendre ces âmes en peine qui seules, complètement esseulées, pour ainsi dire vive reclus sur elles-mêmes, sans vie réelle autre qu'un quotidien fait de petits riens ...

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Le travelling est une question de morale, disait Godard. Depuis longtemps, celle de Tsai Ming-liang lui interdit d'y avoir recours, et c'est tant mieux. Une nouvelle fois, il réalise un film entièrement en plans fixes, avec une science du montage interne au cadre, jouant de la profondeur de champ, des plongées et des divers reflets pour donner, grâce à son sens de la composition ...
 
Oui, un conseil d'ami : si, comme les personnages principaux de ce film taïwanais, vous ne voulez pas dormir seul, ne venez pas seul vous abîmer devant ce film dans les salles obscures ! Esthétiquement, sans nul doute, on trouvera et appréciera même le rendu de la beauté de la nuit de Kuala Lumpur, dont les couleurs sombres tranchent avec le jour gris, mat, blafard qui sépare deux scènes nocturnes ...
 
Je fais preuve d’abnégation chaque fois que je décide de voir un film de Tsai Ming Liang. Encore que… je garde un souvenir fort de « La rivière » où l’on suit un garçon perclus de rituels obsessionnels s’enfoncer dans la pénombre humide de T’ai-pei, échouer dans un sauna et partager un plaisir avec … son père. Evidemment aucun des deux n’imaginaient s’y rencontrer. Résumé succinct d’un film quasiment sans dialogue d’où je ressortis troublé. Donc “I don’t want to sleep alone” L’affiche augurait une thématique bien dans la veine de ce réalisateur ...
 
Comme tout grand artiste, Tsai Ming-Liang fait, finalement, toujours le même film. Et son dernier opus a beau être le fruit d’une commande passée par la ville de Vienne dans le cadre du 250ème anniversaire de Mozart ; bien malin celui qui trouvera un rapport avec le musicien (mis à part un air entendu fugitivement à la radio). Par contre, ceux qui suivent avec passion la carrière de Tsai (j’en suis), retrouveront tout ce qui fait l’essence de son cinéma : mise en scène épurée (que des plans fixes et généralement assez longs), cadre rigoureux, personnages mutiques (si plus de dix phrases sont échangées au cours du film, c’est bien le bout du monde) et accablés par la solitude ...
 
Tsai Ming-Liang nous donne à vivre, avec son dernier film I Don't want to sleep alone, un grand moment de cinéma. Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie. Un sans-abris (probablement chinois) est attaqué un soir dans la rue. Un petit groupe de bangladeshi le trouvent et le transportent chez eux, dans le bâtiment désaffecté qu'ils habitent. L'un deux se chargera de le soigner, avec beaucoup d'attention et de tendresse. Plus tard, une très jeune femme (certainement chinoise aussi) tombe sous le charme du même homme, Kang ...
 
I Don't Want To Sleep Alone est le dernier long métrage de Tsai Ming Liang, sorti depuis juin dans nos salles il a connu un bon accueil critique, mais l'accueil des spectateurs a été plus mitigé, moins chaleureux, de toute façon comme la plupart des films asiatiques il a connu une sortie discrète et a vite été eclipsé par les blockbusters de l'été. Ce réalisateur né en 1957 en Malaisie va assez rapidement se tourner vers le monde du cinéma après avoir débuté dans le milieu théâtral. Il va rapidement quitter son pays d'origine pour atterir à Taiwan où il tournera la majorité de ses films sauf son dernier pour lequel il va retrouver son pays natal ...

 

 
Comme à son habitude et comme dans tous ses opus, Tsai Ming-Liang, avec son huitième film de cinéma, nous donne des nouvelles de Lee Kang-Sheng qu'il considère comme son « matériau de départ à partir duquel il peut commencer à créer ». Grand admirateur de François Truffaut, Tsai Ming-Liang tient à suivre son exemple : « ...Si François Truffaut était encore en vie, il tournerait sans doute encore avec son acteur fétiche Jean-Pierre Léaud ! » a-t-il déclaré. Lee Kang-Sheng joue ici un double rôle : celui de Hsiao Kang et celui du fils dans le coma d’une patronne de bar. Je ne résiste pas à citer le malicieux et fort juste portrait qu’en fit, dans Le Monde du 6 juin 2007, Jacques Mandelbaum ...

 

Note : 3.3/5 (17 notes)


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