Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
CinemaniaC, Through my eyes, Rob Gordon, Les Irréductibles, Critiques Clunysiennes, Chez Lo, Cahier critique, Inisfree
Lady Jane, De Robert Guédiguian Avec A. Ascaride, J-P Darroussin, G. Meylan Sortie le 9 avril 2008 |
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"Lady Jane" est-il seulement le récit d’une vengeance, de l'escalade de la vengeance? C’est l’affichage de ce polar signé Robert Guédiguian qu’on attendait pas dans ce genre de film, dans le film de genre. Pourtant, si polar et intrigues existent bel et bien, la poignante dernière tirade de JP Darroussin à Ariane Ascaride ne laisse pas de doute : c’est de sa jeunesse et ses espoirs perdus que son personnage est inconsolable, est-ce là la voix du réalisateur avec ce choix du titre "Lady Jane", une chanson des Stones des années 70 ? D’ailleurs, le film démarre dès le générique sur les riffs de l’obsédant "On the road again" de Canned Heat, leit-motiv que l’on retrouvera tout au long du film quand il sera fait référence aux années 70 (BO éclectique de Cannet Head aux années 2000 en passant par Vivaldi).
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Robert Guédiguian a bâti au fil des ans une filmographie éclectique centrée autour de sa ville natale, Marseille, et de sa troupe de comédiens fidèles, sa femme Ariane Ascaride en tête. Avec son dernier film, Lady Jane, il retrouve ces constantes tout en s’essayant à un genre particulier : le polar).
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12 films avec Jean-Pierre Darroussin, 14 avec Ariane Ascaride, et autant avec Gérard Meylan : la fidélité obsessionnelle de Robert Guédiguian pour ces trois acteurs a de quoi agacer. Ajoutée à cela, la proximité des sujets de ses films donne sérieusement l'impression de voir un auteur faire toujours la même chose, user de recettes faciles mais approuvées par le public (un peu de social, des amours contrariées, la Provence et les cigales), en gros surfer indéfiniment sur la vague de Marius et Jeannette.
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Robert Guédiguian nous a souvent convié à partager avec ses personnages des sentiments, des émotions humaines et chaleureuses, plus que convivial cela tournait presqu’au familial avec ses acteurs fétiches et récurrents. Les retrouvailles avec le trio Ariane Ascaride, Jean-pierre Darroussin, Gérard Meylan sonnent plus sombres. D’abord l’histoire qui lorgne franchement du coté du polar, de jeunes voleurs populaires et anarchistes séparés par un fait sanglant et le rappel des troupes des années plus tard.
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"Lady Jane", c'est à la fois le surnom que son père donnait à Muriel en référence à la chanson de 1966 des Stones, le tatouage gravé sur son avant-bras qu'elle présenta à sa victime avant de l'exécuter froidement, et le nom de la boutique de luxe qu'elle a ouvert à Aix avec l'argent de ses braquages quand elle s'est retirée des affaires. La première image de ses années de banditisme, c'est celle de son rêve qui ouvre le film, où avec François et René, tous trois dissimulés sous des masques de Jean Marais dans "Le Bossu", ils distribuent des manteaux de fourrures aux ouvrières de l'Estaque.
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Avec Lady Jane, Robert Guédiguian s'est essayé au genre policier entouré de ses acteurs fétiches : une Ariane Ascaride tourmentée, un Gilbert Meylan aussi sombre, et Jean-Pierre Daroussin, bluffant dans ce rôle d'ex-caïd très sûr de lui, à contrepeids des personnages de mari plan-plan ou de tendre looser qu'on le voit souvent jouer.
Si le temps passe et les idéaux se tassent, les liens, quant à eux, demeurent. Une quinzaine d’années sépare l’enlèvement du fils de Muriel et la fin des activités du groupuscule dont elle faisait partie. Aux côtés de François et René, elle a œuvré dans le banditisme régional, distribué une partie de ses gains au peuple défavorisé et placé le reste à bon escient. Les retrouvailles forcées des trois membres pour rassembler la rançon exigée par le kidnappeur se révèlent alors comme le point d’orgue de troubles internes et moraux, du réveil des souvenirs et des sentiments.
Lire la suite de la chronique chez Cahier critique.
Si je commence par vous dire que quand j'ai vu la bande annonce de Lady Jane, le nouveau film de Robert Guédiguian, j'ai pensé à un western, vous allez me traiter d'obsédé et vous n'aurez pas tort. Et vous pourrez légitiment vous demander avec angoisse comment je vais mélanger ça avec mai 68. Pourtant, en découvrant cette histoire d'une femme qui fait appel à deux anciens amants pour l'aider alors que son jeune fils a été kidnappé.
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