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29
05
2009

Kamikaze Girls - Tetsuya Nakashima

2 chroniques recensées

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :

,

 

Kamikaze Girls, 
De ,

Avec K. Fukada, A. Tsuchiya, H. Miyasako

Sortie en salle le 14 juin 2006
Disponible en DVD en import
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Le cinéma est aussi une ouverture sur le monde. Depuis six mois que je tiens ce blog, j'ai parlé de films coréens, algériens, marocains, argentins, canadiens ou taïwanais. Là, on est loin de Ozu, Mizoguchi, Kurosawa ou même de Kitano, et pourtant, plus japonais que cet ovni, ce n'est pas possible. Mélangeant dessin animé manga, faux documentaire, film historique (la description du style français rococo est hilarante), film de yakuza ou comédie à l'humour potache (on pense parfois à "Shaolin Soccer"), "Kamikaze Girls" a comme principe unifiant un mauvais goût revendiqué avec une jubilation contagieuse ...

Lire la suite de la chronique chez .

 
Momoko vit à Shimotsuma, petite ville perdue dans la campagne et parmi les vaches entre un père ex-yakusa-tendance-looser et une grand-mère un peu spéciale (…du genre : sagesse inspirée par Maître Yoda). Momoko, jeune lycéenne est avant tout une Sweet Lolita girl. La Lolita nippone s’habille de robes à froufrous, de petits nœuds ou de capelines bordées de dentelle ...

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Note : 3.4/5 (12 notes)


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Kawaï Attitude: la Vie en Rose

Sorti au Japon 2 ans avant "Volver", voilà encore un film peuplé presque uniquement de femmes, les quelques spécimens masculins étant particulièrement en dessous de tout. Mais là où l’espagnol ressassait les fantômes du passé, Tetsuya Nakashima s’incruste résolument dans le présent et la modernité. 
Momoko, petite philosophe Zen pourvue de parents ratés, vit chez sa grand-mère dans une très lointaine banlieue de Tokyo. Détachée des contingences relationnelles, elle ne s’intéresse qu’à une chose: la mode tendance rococo, pleine de frous-frous rose bonbon et de dentelles brodées à la main. 
Elle rencontre alors son exact opposé, Ichigo, garçon manqué, membre d’un gang de 'bikeuses', qui pratique comme personne le crachat et le coup de boule, en réaction à une enfance difficile. 
La juxtaposition des contraires est alors la source d’une très bonne comédie à la japonaise, où les individus, même quand ils se définissent par rapport à des traditions occidentales (rockeurs, lolitas, motardes, fashion-victimes, …) n’oublient jamais leur appartenance à un même groupe humain. L’esprit du Japon moderne y est particulièrement bien retranscrit, écartelé entre développement de l’individualisme et respect forcené de la communauté. La présence du Bouddha géant de Ushiku, qui plane sur une partie du film est également là pour nous rappeler cette interdépendance de toute choses et l’impermanence des situations. 
Visuellement, le film mélange un scénario de mangas pour adolescentes, l’humour des films de yakusas de Takeshi Kitano et l’esthétisme Kawaï tout en couleurs pastel et acidulées. Bourré d’énergie et de bonne humeur, il est largement au dessus du "Marie Antoinette" de Sofia Coppola qui explorait le même thème d’adolescentes ayant du mal à trouver leur voie, avec le même univers kitsch, sucré et surchargé.

Sur l'Octuple Sentier - 30.05.09 à 19:06 - # -

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