Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Laterna Magica, In the mood for Cannes, Matière Focale
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| Inglourious Basterds, De Quentin Tarantino Avec B. Pitt, M. Laurent, C. Waltz Cannes 2009 : Sortie le 19 Août 2009 |
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“Tu sais quoi ? Je crois que c’est mon chef d’oeuvre”. On sait Quentin Tarantino un brin fier et cette réplique finale, il faut peut-être la prendre comme un clin d’oeil à l’adresse du spectateur, ce dont Tarantino n’est pas avare. Ce qui est sûr, c’est qu’Inglorious Basterds est suffisamment excellent pour que l’on se pose cette question. Alors, Inglerious Basterds est il un chef d’oeuvre ? Non, sûrement pas, mais quel pied une fois encore ...
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De ce film, très attendu et seul film américain de cette compétition officielle 2009, je n’avais pas lu le pitch, tout juste vu la bande-annonce qui me faisait craindre une grandiloquence maladroite, un humour douteux, voire indécent sur un sujet délicat. Je redoutais, je pensais même détester ce film et ne m’attendais donc pas à ce que la première séquence (le film est divisé en 5 chapitres qui correspondent aux parcours de 5 personnages) me scotche littéralement à l’écran dès la première seconde ...
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A partir de ce postulat, Tarantino avait un choix évident à faire : le bon gros délire bis à base de "saccageage" (si je veux) de nazis, de l'humour, des dialogues à côté de la plaque, des références Z à n'en plus pouvoir, bref, exactement ce que l'on attendait de lui. Par bonheur, ce n'est absolument pas ce qui se passe, et Tarantino déroule son film totalement à contre-courant des attentes ...
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