Source : EightDayzaWeek
Usant d’un « esprit » pas si éloigné de nos bidassouillages et autres tropeziens enfoirés (ceusses, branchés, qui se calment et boivent frais), exploitant les ficelles râpées et appuyant sur les ressorts fatigués de la comédie dite academyque (stéréotypes sociaux, raciaux, sexuels) au sein d’une corporation (ici le monde trépidant, what a hell !, des champions de ski acrobatique), mais aussi quelques recettes de la chase comedy à la Needham (les Cannonball, bien meilleurs (?!?!) ne sont pas complètement étrangers au genre), ce titre-fantasme de la cinéphilie 80’s (au même titre que l’aussi calamiteux Zéro de Conduite) de quelques navrants video-nostalgiques se solde rapidement comme une poussive pochade sans moyen ni idée, molle et guère spectaculaire (pour des cascades à skis un peu vives, revoir l’antérieur 007 Rien Que Pour Vos Yeux !), alternant séquences nichono-braguetteuses (auxquelles contribue la mitterrandienne Miss Playboy (11/81)), vaines vannes de vieux campus (plaçant American College sur de plus neigeuses cimes), à base d’humiliations et de provocations pénibles de clicheture (le jap’ dit banzaï et l’autrichien est un nazi) suscitant un égal ennui, le tout mis en image à coups de crosses (le réal est un ex-hockeyeur pennsylvanien qui nous concoctera ensuite l’également fameux Youngblood))Pas bis, pas Z, pas nanar non: juste nul [..]