Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Cosmopolitan stories, Psykokwak, Itinéraire(s), Les irréductibles, Dasola, Rob Gordon, Neil, BMR & MAM, Chez Lo, Cinemapolis, Blog Culturel, Sur l'octuple sentier
De l'autre côté, De Fatih Akin Avec B. Davrak, T. Kurtiz, P. Ziolkowska Sortie en salle le 14 novembre 2007 |
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Cinéaste allemand d'origine turque, Fatih Akin poursuit la thématique de l'aller-retour entre deux cultures, en réalisant le deuxième volet de sa trilogie, De l'autre côté. Le premier film était Head-on (que je n'ai malheureusement pas vu mais dont on a dit beaucoup de bien), réalisé en 2004. Il traitait de l'amour, tandis que De l'autre côté traite de la mort ...
De l’autre côté, comme Alice traversons le miroir ou ici les frontières qu’elles soient culturelles, politiques, territoriales, de ce coté-ci en l’Europe ou de l’autre côté du Bosphore. Avec un scénario bien construit aux entrelacements multiples, Fatih Akin suggère une vision optimiste de la nécessité du métissage, de la rencontre de l’autre. De Brême à Istanbul, d’Hambourg à Trabzon et à travers six personnages le film esquisse cette Europe en devenir, prise dans ses contradictions et ses espoirs ...
Lire la suite de la chronique de Psykokwak.
L'amour, la mort, le Mal. Fatih Akin, jeune réalisateur allemand aux origines turques, s'est obligé à travailler sur ces trois problématiques avant de "passer à l'âge adulte". Son premier long métrage, Head-on fouillait donc les tumultes de la passion amoureuse. C'est à la mort qu'il s'intéresse dans De l'autre côté ; c'est la mort qui sert de base à un magnifique scénario récompensé lors du dernier festival de Cannes ...
En préambule, une voiture, sur une route de Turquie, une station service, Nejat (Baki Davrak)demande le plein, c’est période de fête , Bayram. Le découpage du scénario est clairement affiché, un encart annonce la mort de Yeter. A Brême Ali (Tuncel Kurtiz) , immigré Turc, retraité, conclut avec Yeter ( (Nursel Koese), prostituée, Turque elle aussi, l’étrange marché , devenir son seul client. Son fils Nejat, universitaire, prof d’allemand, peu favorable à ce marché, découvre une femme attachante, qui monnaye ses charmes pour payer les études de sa fille ...
Lire la suite de la chronique chez Les Irréductibles.
Après Head on (2005), Fatih Akin nous offre un très beau film, De l'autre côté, où s'entrecroisent des êtres qui auraient pu ne jamais se rencontrer. Le dernier plan du film est magnifique: en Turquie, sur les bords de la Mer Noire, un fils, assis sur le sable, attend son père qui doit revenir de la pêche. Le film est divisé en trois parties grâce à des intertitres par lesquels on sait que la mort est au rendez-vous ...
Lire la suite de la chronique de Dasola.
De l'autre côté est un voyage permanent entre l'Allemagne et la Turquie, les deux berceaux du réalisateur Fatih Akin. Construisant son film en trois parties (une première histoire, puis une deuxième qui lui est liée, puis la jonction des deux), Akin montre qu'il n'est jamais évident d'avoir plusieurs identités. Démontrant d'évidents talents d'auteur, il fait vivre des personnages intenses et émouvants dont les destins plus ou moins funestes ne peuvent laisser indifférent. D'abord ce vieux monsieur un peu obsédé qui engage une prostipute à plein temps pour le satisfaire ...
Lire la suite de la chronique de Rob Gordon.
Cinéaste allemand d’origine turc, Fatih Akin évoque souvent ses racines et sa culture métissée. Dans Head On l’amour était le fil rouge du long-métrage primé à Berlin. Trois an plus tard, revoilà Akin en compétition, à Cannes cette fois, et en passe de décrocher le sésame palmifide ; las, il n’aura « que » le prix du scénario (et celui de l’office catholique, maigre consolation) avec son magnifique De l’autre côté. Porté par un scénario effectivement mitonné aux petits oignons et des acteurs tous formidables (en particulier Hanna Schygulla… mais j’y reviendrai) ...
Lire la suite de la chronique de Neil.
Fatih Akin est un jeune cinéaste allemand d'origine turque. On a presque tout dit. Car son film, De l'autre côté, oscille sans cesse entre ces deux pays, ces deux nationalités, ces deux cultures, entre ces deux faces d'un même monde. Le sommet de ce doux mélange sera atteint lorsqu'un immigré turc d'allemagne finira à Istanbul dans une librairie spécialisée dans la littérature allemande ...
Lire la suite de la chronique de BMR & MAM.
Tous ces personnages vont aller et venir entre les rives allemande et turque, entre leur passé et leur destin, en se rencontrant ou se manquant de peu. On peut appeler cela un "chassé-croisé", ou l'histoire de destins croisés de 3 duos parent-enfant (2 "couples" mère-fille, et 1 père-fils) mais on perdrait beaucoup à résumer ce film ainsi tant le scenario est fin, intelligent ...
Deuxième volet d’une trilogie, De l’autre côté, prix du scénario et prix du jury œcuménique à Cannes, emmène ses personnages dans un au-delà aux allures de désert : celui du deuil… Et il suffit de voir Susanne (Hanna Schygulla), seule à Istanbul dans sa chambre d’hôtel, pour percevoir l’étendue de la traversée qui attend ceux qui restent. Nejat, le professeur de littérature allemande, deviendra libraire à Istanbul ...
Lire la suite de la chronique de Cinemapolis.
Après le grandiose Head on, Fatih Akin revient avec De l'autre côté. C'est toujours de ce savant mélange d'Allemagne et de Turquie dont il est question. C'est vrai que sur les 7, 3 millions d'étrangers, la communauté turque forte de ses quelques deux millions de ressortissants a un certain poids en Allemagne. Alors c'est naviguer entre deux mondes, la première partie se passant en Allemagne avec le père de Nejat, un turc exilé et veuf, son fils professeur d'université et puis cette rencontre qui va tout changer entre le père et Yeter ...
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La vision des bilans de fin d’année est l’occasion de me rendre compte que je n’ai pas eu le temps de chroniquer l’excellent dernier film de Fatih Akin, primé à Cannes (Prix du scénario et Prix du Jury œcuménique), mais qui aurait mérité le Grand Prix du Jury à la place de la (surestimée) Forêt de Mogari. Question scénario, le découpage est pourtant très classique (thèse, anti-thèse, synthèse). La première partie s’attache aux immigrés turcs en Allemagne (Ali, Yeter), la seconde aux allemands en Turquie (Lotte, le libraire) ...