Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
CinemaniaC, Dr Orlof, Norman Bates, Chez Lo, Neil, Rob Gordon
Boarding gate, D'Olivier Assayas Avec A. Argento, M. Madsen, C. Loong Ng Sortie le 15 août 2007 |
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Inspiré de l’affaire du banquier suisse Edouard Stern assassiné par sa maîtresse pendant une séance SM, Olivier Assayas a concoté un film destiné surtout à filmer l’icône Asia Argento. Le film comporte deux parties dont la seconde emmène cette anti-héroïne à Hong Kong dont on sait la fascination que cette ville et le cinéma asiatique exerce sur le réalisateur ...
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C’est devenu tellement agaçant de voir revenir le nom d’Olivier Assayas chaque mois sous la plume de Jean-Michel Frodon dans les Cahiers du cinéma que l’exercice de la descente en flamme m’apparaît aujourd’hui comme une salutaire catharsis. Pourtant, si je ne peux plus supporter ce statut de parangon de la modernité que le réalisateur représente désormais pour la critique officielle ; je dois avouer que c’est sans gaieté de cœur que je vais dire du mal de Boarding gate. Car, j’avoue sans honte qu’Assayas fut un cinéaste très important pour moi à une époque, lorsqu’il réalisait ses meilleurs films ...
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Je ne connais absolument pas le cinéma d’Olivier Assayas : je n’ai rien vu de lui si ce n’est l’affreux court métrage du dramatique Paris je t’aime. Pour tout vous dire je suis allé voir Boarding Gate uniquement parce que je vais voir tous les films dans lesquels un membre de la famille Argento est impliqué, de prés ou de loin. Et en plus si c’est pour voir Asia, c’est encore mieux. Pour ne rien gâcher, Michael Madsen est de la partie : sur le papier, c’est alléchant ...
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Un film de genre, classique comme une bonne série B, avec une actrice talentueuse et un scenario aux rythmes inégaux. Parfois effrénée lors des scènes d'action, l'histoire ralentit à d'autres moments pour laisser place aux doutes de Sandra, et aux sentiments malsains qui se sont installés entre elle et Miles. On appréciera, comme dans Clean, le talent d'Olivier Assayas qui parvient à sublimer les environnements urbains comme autant de décors esthétiques ...
La filmographie d’Olivier Assayas est assez intéressante à suivre : entre deux films à gros budget (une adaptation on ne peut plus classique de Chardonne avec Les destinées sentimentales, un thriller futuriste comme Demonlover) l’ex critique des Cahiers du cinéma s’adonne à des productions plus intimistes telles que Irma Vep ou Fin août, début septembre. Avec Boarding gate il avait pour unique ambition de faire une série B à petit budget ...
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Il en faut, du courage, pour entrer dans la nouvelle oeuvre d'Olivier Assayas. Le réalisateur français nous propose une nouvelle plongée clinique dans un univers totalement perméable. D'où la sensation inconfortable du métal froid sur la peau. La première partie de Boarding gate voit se dérouler le règlement de comptes oral d'un plus ou moins ex-couple toujours habité par une relation perverse. Un enchaînement de longs dialogues, superbement filmés ...
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Commentaires
Evitable et à éviter
Pour tout dire et au risque de prendre le contre-pied de pas mal d'avis, on a préféré la première partie du film avec l'histoire trouble entre Asia Argento (plus déjantée, tu meurs) et Michael Madsen, dans le genre "je t'aime, moi non plus". On arrivait presque à s'attacher à ces deux personnages.
Après on bascule dans le polar avec un début pourtant prometteur (la scène dans le magasin de Lester) mais très vite on s'ennuie et personnellement on a trouvé ça vraiment très loin des polars hongkongais auxquels il est fait référence.
L'histoire avec la chinoise (l'amie de Lester) nous a même paru tout à fait incongrue.
En plus Assayas nous informe de la mondialisation : il parait selon lui que les vêtements et les DVD piratés sont fabriqués à Hong-Kong, si, si ...
Bref, on peut tout à fait éviter ce film.
Il reste quand même qu'Asia Argento a trouvé en la personne d'Assayas un portraitiste qui lui offre de très belles images. Réservé aux inconditionnels de la trouble Asia donc !
BMR & MAM - 29.08.07 à 14:49 - # -