Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Culturopoing, Rob Gordon, Sur la route du cinéma, Boustoune, Les irréductibles
Adoration, D'Atom Egoyan Avec D. Bostick, A. Khanjian, S. Speedman Sortie en salle le 15 Avril 2009 |
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Adoration, douzième film d’Atom Egoyan, n’est pas un chef d’œuvre. Si un charme indéniable opère, principalement grâce à la présence d’Arsinée Khanjian, Adoration reste en-deça des autres films d’Egoyan. En effet, il n’a pas l’atmosphère trouble et envoûtante d’Exotica ; sa construction est bancale ; le propos est assez didactique en dépit d’une progression caractéristique des films d’Atom Egoyan, faite de fils de vies qui se croisent et se recroisent, prenant l’apparence d’un puzzle qui ne prend forme qu’à la fin ...
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Très fraîchement accueilli lors du dernier festival de Cannes, le dernier Atom Egoyan constitue un retour au style et aux thèmes de ses premières oeuvres, quelque part entre Family viewing et Next of kin. À une notable différence près : l'avènement de l'internet, cette gigantesque toile rapidement devenue incontrôlable. Si son objectif premier reste la facilitation des échanges de ressources et d'informations, le web est aussi et surtout devenu une machine à fabriquer des monstres, petits Frankenstein pervers ...
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Atom Egoyan nous plonge une nouvelle fois au sein d’une famille relativement banale qui n’a jamais réussi à exprimer le non-dit, dire la douleur ou tenter de formuler la vérité. A l’aide d’un puzzle quasiment kaléidoscopique absolument fascinant et troublant il nous emporte à un rythme soutenu et époustouflant mais dans une aisance totale au cœur de la famille, explorant grâce aux évènements qui l’ont composée, le mensonge, le racisme, la responsabilité, la tolérance, la religion, la communication, l’éducation, ce qu’on en fait, comment on y résiste ...
Après La vérité nue, thriller bancal et assez impersonnel, Atom Egoyan revient avec une œuvre autrement plus ambitieuse et renoue au passage avec le style qui a fait sa réputation. Douxième long-métrage du cinéaste, Adoration est une œuvre complexe, à la narration déstructurée, jouant sur la confrontation entre fiction et réalité, et d’une impressionnante richesse thématique. Le film parle en effet, en vrac, de quête identitaire, de liens familiaux, de rapport au passé, du rapport aux autres, de religion, de tolérance, de politique, de mémoire, d’amour et de haine. Rien que ça !… Et avec une fluidité dont certains metteurs en scène feraient bien de s’inspirer ...
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Un simple texte, débordant du lycée, internet aidant, soulevant polémique crée un raz de marée, entrainant la démission de la prof concernée…et interrogation du spectateur. .que je suis ? Car jouant sur l’espace temps, à l’aide de nombreux allers retours, flashbacks doublés d’un mélange vérité / fiction des plus déroutant, Atom Egoyan nous perdrait presque en chemin ! Heureusement notre curiosité est suffisamment aiguillonné pour coute que coute s’accrocher ...