Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
CinémaniaC, Et Action !, Critiques clunysiennes, Acide critique, Les irréductibles, Chez Lo, Dr Orlof, Blog Culturel, Cineniavlys, L'ouvreuse, Pavillon des fous
Le film commence dans un cimetière où les vivantes briquent les dalles des mortes et mettent des fleurs sur les tombes. Le film finit dans l'antichambre de la mort dans le couloir sans issue d'un hôpital. Dans l'intervalle, un passé traumatique, sous la forme du retour de la figure de la mère, revient hanter ses victimes qui bricolaient leur survie le plus loin possible de leurs souvenirs.
Deux sœurs, l'une mariée, l'autre pas. Raimonda (Penelope Cruz), pulpeuse pin-up provinciale, qui tire le diable par la queue, flanquée d'un mari chômeur et vicieux et d'une fille introvertie. Soledad, femme plaquée et timorée, qui tient un salon de coiffure à domicile ...
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J'ai été voir le film hier soir, jour de sa sortie et de sa projection à Cannes et je n'ai pas du tout été déçue.
Volver, "revenir" en français, est la troisième collaboration entre Penélope Cruz et Pedro Almodovar, après En Chair et en Os et Tout sur ma mère. Penélope incarne ici une jeune mère au foyer, qui a en charge une adolescente et le destin de sa famille! Je ne dévoilerai pas trop du film car ce serait vous gacher le plaisir!
Avec cette histoire des plus originale, on aborde des sujets très sombres mais d'une manière assez désinvolte et humouristique qui donne cet espèce de goût sucré-salé au film ...
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Le film commence par un long traveling dévoilant des femmes aux blouses bariolées épousetant des tombes. Paula fait remarquer qu'il n'y a que des veuves, et sa mère lui répond que dans ce pays, les femmes survivent aux hommes. A part quelques membres d'une équipe de tournage au restaurant de Raimunda, (et donc venus d'un monde extérieur, comme par hasard celui du cinéma...), les mâles sont quasiment absents du film, ou alors juste là pour être les vecteurs du malheur que devront surmonter les femmes.
Adultère, inceste, dureté de la vie, culpabilité, maladie, les malheurs ne manquent pas ...
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La bande - annonce avait de quoi inquiéter : une espèce d'amoncellement de bouts de pellicules semblant augurer d'une caricature d'Almodovar, après l'excellent "la mauvaise éducation". Une espèce de zapping trompeur, finalement, mais c'est sans doute un pléonasme.
Il n'en est rien, en effet. Volver est un hommage passionné, maîtrisé, souvent bouleversant, aux femmes espagnoles, en butte à des hommes présentés ici sous leurs traits les plus vils, menteurs, coureurs.
Les décès on le sait sont souvent l'occasion de dévoiler des secrets de familles, les enterrements, celle d'exhumer des fantômes ...
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Par grand vent une nuée de femmes s'active autour des tombes d'un petit cimetière .parmi elles,
Sole (Lola Dueñas), Raimunda ( Penélope Cruz )et sa fille Paula ( Yohana Cobo ) .La tombe est celle des parents de Sole et Raimunda ,morts dans l'incendie de leur maison, ici où le maudit vent d'est attise les flammes et les esprits.
Pedro Almodovar réunit trois générations de femmes d'une même famille pour un portrait vivant ...
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C'est toujours un pur délice, les films d'Almodovar. Le ton change au fil de sa filmographie, on dirait qu'il devient plus intime. Déjà avec La mauvaise éducation, il avait révélé un film très personnel sur les douleurs de son enfance. Et Volver l'a vu revenir dans la région où il est né, la région qui lui évoque tant sa mère. La mère, les femmes, toutes les femmes d'Almodovar : mère, sainte, prostituée, sensuelle, malade, vieille, jeune...
Mais toujours ses films me fascinent par leur esthétique, par leurs couleurs flamboyantes, ce rouge quasi-omniprésent ...
Lire la suite de la chronique Chez Lo.
Je l’ai déjà dis souvent : je n’ai que peu de goût pour les films 100% masculin et c’est sans doute principalement pour cette raison que la loi du désir et la mauvaise éducation sont les films que j’aime le moins d’Almodovar. Bonne nouvelle ! avec Volver, le cinéaste revient avec un film entièrement centré autour de figures féminines : deux sœurs et une mère décédée depuis quelques années qui revient hanter ses filles. Je lis déjà ça et là qu’Almodovar a fait un film de plus, qu’il se perd dans la redite et n’est plus original. Comme tout grand artiste, Almodovar travaille effectivement autour des mêmes motifs ...
Lire la suite de la chronique chez le Dr Orlof.
C'est surement à cause du vent d'Est, il parait qu'il rend les gens fou... L'histoire qui se noue là se passe entre trois générations de femmes, une mère fantomatique (alias Carmen Maura ), deux soeurs Raimunda (alias Penelope Cruz) et Sole (alias Lola Duenas) et la fille de Raimunda. C'est avant tout et intégralement une histoire de famille; avec le vent; avec la mort qui vient c'est le passé qui revient à la surface et des situations qui ont marquées la jeunesse de l'une semble vouloir se reproduire ...
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Honte à moi, cinéphile, je n'avais jamais vu de film d'Almodóvar avant celui-ci. Et bien je peux vous dire que je le regrette (même si je n'y suis pour rien). Volver mérite bien ses deux prix à Cannes : meilleur scénario et meilleur actrices (voir le palmarès).
Le scénario est effectivement excellent, complexe à souhait ...
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Raimunda est une belle femme généreuse qui vit dans un village de La Mancha (région espagnole) où l’on dénombre un taux record de folie par habitant. Ayant perdu ses parents dans un incendie, ce clone de Sofia Loren se lève continuellement pour reprendre sa route, assumant avec force les coups répétés des travers de la vie. Autour d’elle, sa sœur cadette, Sole, un tantinet nunuche, au regard fuyant ; son unique fille Paula qui traverse avec beaucoup d’amertume l’âge ingrat de l’adolescence et sa voisine Augustina, cancéreuse qui vit avec le souvenir d’une mère disparue. N’oublions pas que nous sommes dans un film de Pedro Almodovar et donc tout va changer ...
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Voici le dernier film de Pedro Almodovar (récemment La mauvaise éducation, Parle avec elle ou Tout sur ma mère, avant Talons aiguilles, Attache-moi ! ou Femmes au bord de la crise de nerfs). Il offre à Penélope Cruz la tête d’affiche avec le rôle d’une jeune femme devant faire face à plusieurs tragédies familiales qu’elle affronte avec une énergie constante. Ce film ravira tous les amateurs du cinéma d’Almodovar, et tous ceux qui le fuient aussi, car, malgré sa tonalité fantastique, ce film est somme toute beaucoup plus calme que les précédents. Il réjouira en outre les amoureux de la belle Penélope Cruz ...
Lire la suite de la chronique du Pavillon des fous.