Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Goin' to the movies, Sur la route du cinéma, Critiques clunysiennes, Boustoune, Laterna Magica, Rob Gordon
Soeur Sourire, De Stijn Coninx Avec C. de France, S. Blancke, J. Decleir Sortie en salle le 29 Avril 2009 |
|
. |
Voilà un personnage complexe, passionnant, que cette sœur Sourire. Son histoire est singulière et tragique et était potentiellement un beau sujet de cinéma. Elle a été plus ou moins romancée par le belge Stijn Coninx. Qui, pour expliquer cette vie à part, a versé dans une psychologie assez clichée : sa rébellion, sa difficulté à aimer liée à des relations difficiles avec ses parents... ce psychologisme lourd l'empêche d'exister réellement en tant que personnage ...
Dans les années 50, Jeannine Deckers qui deviendra plus tard Sœur Sourire, entre au couvent pour échapper à une mère autoritaire et à un père sans envergure. Elle cherche un sens à sa vie qu’elle ne trouvera pas non plus chez les dominicaines qui prônent le silence en accomplissant des travaux ménagers sans intérêt. Son seul réconfort, elle le trouve dans la musique dès que la mère supérieure accepte de lui rendre sa guitare ...
De même qu'une génération entière d'Isabelle a maudit les Poppys, je n'ai aucune raison de porter dans mon coeur la scie mystique de Soeur Luc-Gabriel, ayant eu le malheur de me prénommer Dominique et d'avoir 7 ans quand elle inventa sa rime "nique, nique" que mes condisciples se firent un plaisir de m'expliquer. La révélation de sa fin tragique et du prix que lui fit payer l'Eglise m'inclina cependant à la mansuétude et donc à aller voir le biopic que lui consacre le réalisateur flamand Stijn Coninx, récipendiaire de la mention spéciale du Jury International du film catholique pour sa biographie édifiante d'Adolf Daens ...
C’est un peu à reculons que je suis allé voir Sœur sourire, le film de Stijn Coninx consacré à cette nonne chantante qui a réussi, en 1963, à vendre autant voir plus de disques que Les Beatles ou Elvis Presley ... Pour moi, le personnage n’évoquait que la chanson un peu kitsch qui l’a fait connaître, « Dominique ». Une bondieuserie d’une naïveté charmante, au refrain entêtant « Dominique, nique, nique, s’en allait tout simplement, routier pauvre et chantant… En tous chemins, en tous lieux, il ne parle que du bon Dieu… ». Pas de quoi me faire me précipiter dans une salle de cinéma pour découvrir sa biographie… J’y suis allé quand même, et j’ai été surpris ...
Lire la suite de la chronique de Boustoune.
D’une certaine manière, Stijn Coninx cède à la grande mode du biopic. On est loin de la flamboyance d’un film comme La Môme, mais l’histoire de Jeanine Deckers est assez étonnante et chargée d’émotion pour mériter elle aussi d’être portée à l’écran. Jeanine Deckers à conquis le monde en 1963, mais ce même monde a depuis bien changé et eu le temps de l’oublier ...
Lire la suite de la chronique de Laterna Magica.
« Dominique, nique-nique, nous ennuie tout simplement / cliché, pauvre et ronflant... » L'idée de conter la vie de Jeannine Deckers, a.k.a. Soeur Sourire, avait quelque chose d'étrange : pourquoi diable monter un biopic sur une chanteuse qui n'intéresse plus personne ? Une réponse toute prête nous était alors parvenue : parce que l'existence de la pauvrette fut riche en rebondissements, en petites joies et en grands malheurs, jusqu'à une fin de vie solitaire et piteuse ...
Lire la suite de la chronique de Rob Gordon.