Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Through my eyes, Critiques clunysiennes, Cahier critique, Une toile pour deux
Sans arme, ni haine, ni violence, De Jean-Paul Rouve Avec J-P. Rouve, A. Taglioni, G. Lellouche Sortie le 16 Avril 2008 |
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Albert Spaggiari fut l’un des français les plus recherchés durant les années 80. Son nom ne vous dit peut-être rien et pourtant il a organisé en 1976 un casse de près de 50 millions de francs (plus de 7 millions d’euros). Appréhendé en 1977, il réussira à s’évader et jouera dès lors au chat et à la souris avec les policiers. Sans arme ni haine ni violence raconte une partie de sa vie : plus précisément, le film s’inspire de son exil en Amérique du sud ...
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Jean-Paul Rouve a expliqué pourquoi il avait réalisé ce film sur Spaggiari : "Ca fait un moment que j'avais envie d'écrire sur ce mec, il me faisait rire, il m'étonnait, il m'amusait aussi beaucoup, il se déguisait tout le temps, avec des déguisements de piètre qualité... J'aimais bien la dualité du personnage entre son côté voleur et son côté vedette. Et ce qui l'intéressait, c'était pas tant de voler de l'argent que d'être connu. Je pense qu'aujourd'hui il aurait fait la "Star Academy" ou il serait passé chez Delarue." On peut comprendre ce qui a attiré le Couscous de "Podium" dans ce Robin des Bois affublé de postiches pitoyables, et qui partageait avec son idole Alain Delon la particularité de parler de lui à la troisième personne ...
Alors que le personnage de Lellouche repose sur un constant double jeu, Sans arme… se feint d’une ambiguïté similaire, celle de l’anti-biopic et d’une peinture de la soif du vedettariat et de l’exposition, pour mieux masquer son indécision. Rouve se retrouve en effet pris dans le piège de l’acteur-réalisateur transi, subjugué par ce Spaggiari dont il ne sait véritablement que faire ; doit-il le décrire comme une vedette de son temps ? un voleur lunaire ? ou un bandit benêt ? ...
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Albert Spaggiari est un très bon sujet de film. Je ne le connaissais que vaguement jusque là, et ce film en dresse un portrait qui semble assez juste, ou en tout cas ni à charge ni à décharge. Jean-Paul Rouve dépeint le caractère de ce voleur par touche, au gré de scènes où Albert apparait tantôt sympa, tantôt salaud. Sous son côté frimeur, auteur du plus gros casse de l'époque, se cache un homme pas vraiment charismatique, un gars banal, raciste et aigri ...