Source : Lieux communs
(clichés parisiens que je n'ai pas pris, sauf un) * (dans le train) cette faculté de tomber instantanément, totalement, et inconditionnellement amoureux de ce jeune homme barbu à verres-miroir et t-shirt ANTIGANG * les fesses de ce peintre, de dos, occupé à dérouler de la moquette derrière une porte vitrée (rue des Sacs à main) * ce jeune vendeur barbu et songeur, assis sur un cube, dans la vitrine du magasin de sports pas encore ouvert * ce robuste barbu , casque de chantier, armé d'une visseuse sans fil , le bras tendu derrière une vitre (dans une entrée) du Chantier de la Canopée * ce jeune black assis en bas des escaliers de l'UGC Les Halles, à l'étiquette du caleçon parfaitement centrée * ce barbu moyen-oriental qui consultait son téléphone à la sortie du métro Hôtel de ville, puis qui a marché longtemps en parallèle avec moi, mais sur l'autre trottoir * ce jeune gandin qui remet sa capuche sur sa tête parce qu'il pleut, mais vérifie l'ordonnancement de sa tenue dans la vitre arrière d'une camionnette, quai St Michel * (direction Porte de Bagnolet) ce dadais en t-shirt vert à manches courtes, très occupé à essayer de déchiffer les sms que compose sa jeune voisine, par-dessus l'épaule de celle-ci * ce papa oriental, en grande discussion au fond de la voiture, qui tourne fréquemment la tête dans ma direction, mais qui, descendant à République, passe à quelques centimètres de moi me prêter la moindre attention *