Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
CinemaniaC, Rob Gordon, Boustoune, Matière Focale, Cahier Critique
Loin de la terre brûlée, De Guillermo Arriaga Avec C. Theron, K. Basinger, J. Lawrence Sortie en salle le 11 Mars 2009 |
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Trois Femmes. Trois générations de femmes. Deux histoires. Une au présent et une au passé qui se font écho. Le film passe sans cesse du présent au passé, aux différentes époques du passé car il y a un avant et un après l'accident. Dans le désert du nouveau Mexique, une caravane explose et laisse deux corps calcinés, entremêlés, qu'il faudra découper pour les séparer... Gina et Nick, son amant brûlant, sont morts dans l'incendie de la caravane. A l'enterrement, les familles sont séparées avec le mari trompé de Gina et leurs quatre enfants d'un côté, les fils de Nick de l'autre côté... Une famille blonde middle class américaine et une famille brune à peau basanée de latinos ne parlant qu'espagnol ...
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Après trois scénarii pour Alejandro González Iñárritu et un pour Tommy Lee Jones, Guillermo Arriaga met lui-même en scène son cinquième script. Comme les quatre précédents, Loin de la terre brûlée repose sur une intrigue à plusieurs niveaux, à la narration éclatée. Si on a souvent dit (notamment à propos du très irritant Babel) que le non-respect de la chronologie permettait de donner un intérêt supplémentaire à des intrigues parfois un peu creuses, le principe est ici inversé, l'histoire ayant tendance à se liquéfier rapidement à cause de cette déconstruction forcée ...
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Le premier plan montre une caravane en feu, en plein désert du Nouveau-Mexique. A l'intérieur se trouvaient Gina et Nick, qui entretenaient tous deux une relation adultère. Mariana, la fille de la première, et Santiago, le fils du second, se rencontrent lors des funérailles et tombent peu à peu amoureux. Loin de cette terre aride, dans les environs de Portland, Sylvia, une femme d'une trentaine d'années, cumule les amants d'un soir et s'inflige de curieuses blessures ...
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Arriaga, scénariste en vogue puisqu'il signât les scripts de 21 GRAMMES, des AMOURS CHIENNES ou de BABEL, passe ici à la réalisation à travers l'histoire d'une jeune fille apprenant la mort de sa mère (Kim Basinger : je t'aime ma maman !) dans un caravane en plein milieu du désert et dans les bras de son amant, mexicain qui plus est, et un bon zeugma, moi, je dis que ça ne se refuse pas. Cette jeune fille, dis-je, se rapproche du fils de ce mexicain aimé qui, de fait, c'est bien foutu, a perdu son père alors qu'il faisait un calin avec la mère de l'autre ...
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On ne le comprendra qu’à la fin mais cette plaine en feu abrite un sublime paradoxe : il n’y a de sécheresse dans les alentours que dans les décors, que dans la terre, car cette caravane carbonisée n’est autre que le tombeau de deux amants. Deux amants épris d’amour qui, dès qu’ils se rejoignaient dans leur tanière merveilleuse, oubliaient conjoint et enfants pour s’adonner au plaisir, et de la chair, et des sentiments. Car chez Arriaga, il y a d’un côté la chair, le corps, et de l’autre les ressentis, les sensations. Kim Basinger éprouve et ressent, à l’image de cette scène où, plus que son intimité, elle dévoile en quelque sorte le plus profond d’elle-même, la cicatrice de son opération du cœur ...