Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
CinemaniaC, Dasola, Critiques clunysiennes, Rob Gordon
Les Faussaires, De Stefan Ruzowitzky Avec K. Markovics, A. Diehl, D. Striesow Sortie le 6 Février 2008 |
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C'est une histoire vraie de l'Histoire avec un H de la dernière guerre mondiale. Un groupe de déportés juifs, qu'on fit venir de camps de concentration différents, dont certains de l’enfer d’Auschwitz, fut transféré et réuni dans le camp de Sachsenhausen pour fabriquer de la fausse monnaie, l’opération Bernhard... Car ils étaient tous imprimeurs, photograveurs, photographes, illustrateurs, voire faussaires de profession… C’est le cas du héros, Salomon Sorowitsh, dit Sally, roi des faussaires avant guerre arrêté par le commissaire de police Herzog chargé des contrefaçons et envoyé au camp de Mauthausen. Arrêté pour une nuit de trop avec une belle (Dolores Chaplin) qui l’a fait traîner en ville car Sally est un frimeur, un jouisseur, un homme qui aime les palaces, les casinos, le jeu et les femmes.
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Encore un film vu en avant-première (le 21 janvier) pour une sortie demain (le 6 février 2008) dans 70 salles en France. Les Faussaires (Die Fälscher), long-métrage allemand, raconte comment des Juifs (imprimeurs, photograveurs, dessinateurs, etc.) ont été forcés à devenir des faux-monnayeurs et fabricants de faux-papiers pour l'Allemagne dans le camp de concentration de Sachsenhausen. L'histoire (l'opération Bernhard) est adaptée d'un récit authentique d'Adolf Burger (un des héros du film, dont la profession était photograveur) qui a écrit un livre "L'atelier du Diable". Ce monsieur de 90 ans, encore très vert, était présent à la projection. Il vit à Prague mais il est germanophone.
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Ours d'Or à Berlin, nommé aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger, "Les Faussaires" qui s'inspire de faits réels, pose la question du prix de la survie : dans l'enfer concentrationnaire, éviter la mort en travaillant pour les nazis, est-ce collaborer ? Au sein de la petite communauté de toutes origines sociales et géographiques, et dont le seul point commun est d'être destiné à l'élimination en tant que Juifs, deux thèses s'affrontent, symbolisés par deux hommes : Burger et Sorowitsch. Adolf Burger, qui se trouve être l'auteur du livre qui a inspiré le film, "L'Atelier du Diable", défend l'idée que si les SS les épargnent, c'est parce que leur travail représente une arme de guerre.
Ayant ravi l'Oscar du film étranger au nez et à la barbe de bien des favoris (qui ne figuraient même pas dans les cinq derniers nommés), Les faussaires est en train de vivre une deuxième carrière, doucement mais sûrement. Il faut dire que le film de Stefan Ruzowitzky (Anatomie) est assez recommandable dans la mesure où il ne possède aucun défaut majeur. Racontant assez bien une histoire assez bonne (et tirée d'une histoire vraie sans que ce soit lourdement martelé au début ou à la fin du film), Les faussaires n'ambitionne jamais de verser dans le politique ou l'historique.
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