Source : EightDayzaWeek
Longtemps tenu pour Les Dents de la Mer-deux (une vanne dont on ne se lassera pas avant ses 16 ans…), seule et fraîche (les séquelles ne sont pas encore légion en 79) volonté opportuniste de producteurs (Spielberg ne s’y colle pas, Dreyfuss non plus, Scheider n’accepte que pour solder son contrat Universal et on lourde le 1er tandem réal-scénariste après quelques semaines de tournage), cette suite profiteuse et handicapée à la fois par son grand frère de 75 (l’indépassable dont on se gargarisait là), confiée in extremis au frenchy Jeannot Swarc (retenu pour ses Insectes de Feu, mais qui retournera vite, après Columbo, Kojak (mais aussi les moyennement cinégéniques Supergirl ou La Vengeance d’une Blonde !) à Ally McBeal et Smallville), tente de trouver son propre ton (usant d'une sorte de "spectaculaire tous publics" plus que d'habiles hors-champs angoissants, optant pour la teenage-identification plutôt que le grave mobydickisme,…) tout en en empruntant pourtant -dans les grandes lignes de récit- le schéma narratif (incrédulité des politico-entrepreneurs vs paranoïa fondée de Celui Qui Sait) ou des pistes brillamment défrichées en leur temps par le barbichu Spielby (les scènes familiales par judicieux exemple) [..]