Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Culturopoing, Laterna Magica, CinemaniaC, Cahier critique, In the mood for cinéma, Cinemapolis, Rob Gordon, Critiques Clunysiennes, La plume et l'image, Systool, Sirensorrento, Une toile pour deux, Boustoune, Playlist Society, Cinéfeed, Lieux Communs, BMR & MAM, Nicolinux, Géraldine, Devotionall, Xav-B.Log, Antigone, Dasola, Lysao, Matière Focale, Septième Art - Gérard Rocher
L'Etrange histoire de Benjamin Button, De David Fincher Avec B. Pitt, C. Blanchett, J. Ormond Sortie en salle le 4 Février 2009 |
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Cʼest lʼhistoire dʼune horloge montée à lʼenvers, objet fou réalisé par un homme inconsolable après la mort de son fils à la guerre, dans lʼespoir que le temps lʼinverse, et que son fils revienne. En fait, non, cʼest surtout lʼhistoire dʼun homme dont la vie pourrait être symbolisée par cette horloge détraquée. Nourrisson fripé comme un homme de 80 ans, astreint à se déplacer en fauteuil roulant jusquʼà lʼâge de sept ans, Benjamin Button est condamné à traverser la vie en rajeunissant. Les marques du temps se traduisent chez lui par lʼaugmentation de sa masse capillaire et musculaire et la perte progressive de ses rides. En somme, un gain discret mais constant de vitalité et de fraîcheur ...
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Avec Benjamin Button, David Fincher ajoute une nouvelle corde à son arc et devient un cinéaste d’autant plus précieux. Fincher à d’abord été un clippeur inventif, pour Madonna notamment, s’est imposé ensuite (et presque exclusivement) comme un grand formaliste, jusqu’à Panic Room tout au moins. Fincher a aussi été un cinéaste malin, manipulateur et cynique (Seven, The Game, Fight Club). Avec Zodiac, Fincher est arrivé à une certaine maturité avec cette fois un film épuré dans sa forme et dans son émotion - épuré ne signifiant pas dénué, bien au contraire ...
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Tiré d'une nouvelle de Fitzgerald, "The Curious case of Benjamin Button", ce film fleuve raconte une histoire à tiroirs, d'abord un horloger désespéré que son fils soit mort à la guerre, installe une pendule dans une grande gare à l'occasion de son inauguration officielle, mais la pendule a un défaut voulu par l'horloger qui espère remonter le temps et récupérer son fils vivant : elle fonctionne à l'envers... Plus tard, au lendemain de la guerre, en 1918, Thomas Button, industriel en boutons à la Nouvelle Orléans (une industrie qui marchait surtout pendant la guerre) perd son épouse en couches : pour couronner le tout, elle a donné le jour à un bébé de 80 ans... Dépité, incapable de surmonter le deuil de sa femme et l'éducation de ce monstre, l'homme abandonne l'enfant vieillard sur l'escalier d'une maison de retraite, ce qui n'est pas sans humour ...
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Film-énigme que cet Etrange histoire de Benjamin Button, ou plutôt film-énigmes, tant celles-ci s’avèrent multiples et éparses, au-delà et en dehors du film et en même temps en son sein propre ; énigmes insaisissables, philosophiques et/ou cinématographiques que Fincher, en immense cinéaste, résout avec une intelligence et une maestria à couper le souffle. Parachevant, développant, réinventant la nouvelle de Fitzgerald, Fincher et Roth partent à la recherche du temps et, formellement, de la contemplation et de l’élaboration du temps. Concevant, à raison, le temps comme une énigme aussi bien métaphysique, philosophique qu’humaine, les deux hommes complémentent le postulat impossible de Fitzgerald d’une seconde énigme, symboliquement encore plus puissante, l’amour, corollaire immédiat au temps puisque quête continuelle durant celui-ci ...
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L’existence de Benjamin Button (Brad Pitt) débute à la Nouvelle Orléans à l’âge auquel elle s’achève pour certains : à 80 ans. Il nait avec le corps d’un vieillard rabougri et il rajeunit progressivement sans que rien ne puisse arrêter l’impitoyable course du temps. Sa mère meurt en lui donnant la vie. Son père (Jason Flemyng), effrayé par cet être étrange, le dépose sur les marches d’une maison de retraite (ce n’est évidemment pas anodin) où il sera recueilli par la charmante Queenie (Taraji P.Henson), il grandira au contact des autres pensionnaires ...
Une vie à rebours. C’est celle imaginée par Francis Scott Fitzgerald dans une nouvelle de 1921 intitulée L’Étrange Histoire de Benjamin Buttons. La Première Guerre mondiale vient de s’achever et après le chaos, l’heure est aux contes philosophiques. Il faut maintenant remettre de l’ordre dans un monde endeuillé. Aussi que se passerait-il alors si un horloger bâtissait, en souvenir de son fils mort au combat, une pendule avançant à rebours ? Peut-être qu’un enfant pourrait venir au monde comme un vieillard et passer sa vie à rajeunir ? C’est le point de départ d’une histoire légère, naïve, douce-amère, mais porteuse d’interrogations sur la mort et le deuil ...
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C'est donc l'histoire d'un nouveau-né aux allures de grabataire, qui passe son existence à rajeunir et tente de cohabiter avec ceux qui vivent à rebours (c'est-à-dire le reste de l'humanité). Formidable personnage de cinéma que ce Benjamin Button, héros d'une épopée potentiellement fascinante sur le rapport à la mort, au temps qui passe, au regard des autres. Sujet passionnant. Et film raté. Comme son titre, L'étrange histoire de Benjamin Button n'est finalement qu'une longue anecdote tendre mais superficielle ...
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J'ai toujours confondu Bryan Singer et David Fincher, en raison de l'assonance de leurs patronymes, mais aussi du parallèlisme de leurs parcours : même génération, même succès la même année ("Usual Suspect" et "Se7en"), même détour par les blockbusters ("Alien" et "Xmen"), et histoire d'achever de m'embrouiller, sortie quasi-simultanée de leurs derniers films qui leur valent de se succéder dans ces critiques. Pourtant, après des débuts pareillement prometteurs, si l'un (David) a tenu la distance, l'autre (Bryan) n'a jamais réellement confirmé ...
Favori à la course des Oscars, L'étrange histoire de Benjamin Button est à la fois une fable fantastique, un film d'amour et un chef-d'oeuvre de virtuosité technique, qui nous conte - pendant près de 3 heures - une histoire rocambolesque que l'on pourrait qualifier de " retour vers le futur". Et de quelle histoire s'agit-il plus précisément ? Celle de Benjamin Button ( Brad Pitt ), né à la Nouvelle-Orléans, le jour de l'armistice de la Première Guerre Mondiale, victime d'une étrange et pathétique anomalie, puisqu'il est venu au monde, non comme un nouveau-né, mais comme un individu dont la peau et l'organisme présentent toutes les séquelles d'un vieillard de 80 ans. Au bout de quelques mois, et à mesure qu'il grandit en taille, on s'aperçoit que sa vie au lieu de descendre le temps, le remonte ...
C'est fripé comme une peau de couilles (pardon) que Benjamin Button fait son entrée dans la cour des vivants. Une mère morte en couches, un père (Jason Flemyng) bien emprunté à l'idée d'élever seul un enfant dont les jours semblent comptés. Ainsi, papa Button, qui s'est illustré dans la fabrication de boutons, dépose le couffin à l'entrée d'une petite maison avec 18 Dollar en guise de remerciement. Benjamin sera recueilli par Queenie (Taraji P. Henson), une jeune afro-américaine qui tient... un home pour personnes âgées à la Nouvelle Orléans, à la fin de la première guerre mondiale! L'étrange destinée de Benjamin Button veut qu'il soit né physiquement âgé et qu'il rajeunisse au fil du temps ...
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Ce film, c’est avant tout le récit d’une histoire d’amour tragique et quasi impossible entre Benjamin Button, condamné à vieillir d’esprit mais à rajeunir de corps, et Daisy - jouée par une très jolie Cate Blanchett rouquine pour l’occasion - une jeune femme normale. Leur destin vont se croiser et s’entrecroiser, chacun menant sa vie de son côté pour se rejoindre et ensuite se séparer à nouveau. Le film suit la trame classique de “l’apprentissage”, Benjamin, de moins en moins vieux, s’engage sur un remorqueur, aime pour la première fois, avant de retrouver le grand amour de sa vie pour mieux le quitter ...
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Le film commence sur les chapeaux de roue et laisse présager un chef-d’œuvre. Le vieux bébé est incroyablement crédible. On croit même tenir le film de l’année tant le réalisateur arrive à conjuguer maitrise et originalité. Mais le film se délite au fur et à mesure. Premier gros décrochage, l’apparition de Cate Blanchett. L’histoire d’amour ne prend pas, mal amenée par un réalisateur qui n’a peut-être pas l’habitude de raconter ce genre d’histoire ...
L’étrange histoire de Benjamin Button, tel le destin de son personnage principal, offre un véritable bain de jouvence aux cinéphiles qui connaissent et apprécient l’histoire du cinéma hollywoodien. David Fincher s’est emparé de la nouvelle de Francis Scott Fitzgerald (1) pour en tirer une œuvre romanesque très riche, formellement très classique, qui rend hommage à tous les vieux chefs d’oeuvres qui ont fait la gloire du cinéma américain. Il n’est en effet pas un plan de son film, pas une des péripéties, qui ne fasse référence à un classique hollywoodien. Quasiment toutes les époques, tous les genres, sont passés en revue ...
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Encensé et adulé avant même sa sortie, annoncé comme le film de l’année, auréolé de 14 nominations aux Oscars, « L’étrange histoire de Benjamin Button » n’en est pas moins une cible facile pour les critiques, pas mal de mes camarades s’étant d’ailleurs déjà prêtés à l’exercice ici et là. Effectivement, on peut en premier lieu reprocher à ce nouveau Fincher ce côté trop « courses aux Oscars », cet aspect bien policé. Ensuite on peut ouvertement se plaindre du manque d’émotion que dégage le film et de l’étrange banalité de son scénario. Car la première bizarrerie du nouveau Fincher est que le thème central de son film ...
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Le nouveau film de David Fincher confirme le talent du réalisateur déjà bien connu de Seven, de Fight Club et de Zodiac, celui de Brad Pitt dont on connaissait déjà le caractère protéiforme, et encore celui de Cate Blanchett. Mais le coeur du film, le clou du spectacle c'est l'Etrange histoire elle-même. Ce n'est pas tant le pitch de base qui donne au film sa profondeur, sa particularité. Bien sûr, l'histoire d'un homme qui naît vieux et sur le point de mourir et qui passe sa vie à rajeunir peut interpeler, étonner, susciter la curiosité. Mais là n'est pas l'âme du film. Tout réside dans sa portée philosophique ...
Lire la suite de la chronique de Cinéfeed.
La vie à l'envers... J'ai été étonné de découvrir au générique qu'il s'agissait de l'adaptation d'une nouvelle de Fitzgerald, je pensais qu'il s'agissait plutôt de la nouvelle de Ballard Régression, découverte il y a longtemps dans l'extraordinaire anthologie Territoires de l'inquiétude due à Alain Dorémieux, compilation de véritables merveilles, maintes fois lues et relues (trois textes de Ballard, trois de Disch, deux de Matheson, un de Sturgeon) nouvelle qui m'avait à l'époque fort impressionné, et se terminait par ces mots sybillins Avec bébé, ça fait un ...
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Benjamin Button nait vieillard et rajeunit au fur et à mesure qu'il grandit ... Comme un Dorian Gray cinéphile. Nombreux sont ceux qui se seraient cassés les dents (et nous auraient cassé les pieds) avec un sujet aussi scabreux. Et bien, non, ne manquez surtout pas cette Étrange histoire de Benjamin Button, racontée de manière magistrale par David Fincher, Eric Roth le scénariste et enfin l'auteur de l'histoire originale, Francis Scott Fitzgerald (oui, celui de Gatsby) ...
Lire la suite de la chronique de BMR & MAM.
Ce soir, j’ai enfin vu L’étrange histoire de Benjamin Button par David Fincher. Depuis l’excellent Zodiac, ce dernier est devenu le réalisateur à la mode, et l’accueil critique quasi unanime sur ce nouveau film ne laissait présager que du bon. Malheureusement, les espoirs sont un peu déçus … L’étrange histoire de Benjamin Button, adaptation très libre d’une nouvelle de Fitzgerald, est d’abord une idée géniale. Un nourrisson naît avec le corps d’un nourrisson, mais l’aspect d’un vieillard de 80 ans, comme s’il avait déjà vécu une vie ...
Lire la suite de la chronique de Nicolinux.
Veuillez excuser cette redondance, mais "l'étrange histoire de Benjamin Button" est pour le moins... étrange... je pourrais dire originale, ça ne changerait pas grand chose au sens de la phrase. Par contre, je peux citer des adjectifs tels que bouleversant, éblouissant, intense sans mentir une seconde. Un nourrisson qui nait avec l'état de santé d'un vieillard et qui toute sa vie va rajeunir... Et une petit fille qui elle, devient une femme. C'est donc un film sur deux vies qui vont dans le sens opposé et qui pourtant se croisent et se mêlent ...
Lire la suite de la chronique de Géraldine.
Benjamin Button ne vieillit pas, il rajeunit. Il est né fripé comme un vieillard, il mourra tel un nourisson. Vous le savez déjà. Fincher est un grand réalisateur, Brad Pitt n'est pas seulement une gravure de mode mais aussi un chouette acteur. Vous le savez aussi. Le film est couvert d'éloges et de récompenses. Vous le savez également. Alors quoi dire d'autre? Pas grand chose, en fait. 2h40 d'une aventure qui s'égrène lentement mais irrrésistiblement, une leçon de vie à rebours, une gallerie de personnages qui vont et viennent, une histoire qui se confond avec l'Histoire et flirte avec la leçon. De cinéma. A condition de ne pas exiger une révélation, un film novateur qui casse les codes du genre ...
Lire la suite de la chronique de Devotionall.
Dix sept ans ! c'est le temps qu'il a fallu pour que la nouvelle de Francis Scott Fitzgerald devienne enfin un long métrage. Un projet qui a vu passer de nombreux réalisateurs prestigieux qui se sont tous cassé les dents sur la difficulté de mener à bien cet ambitieux long métrage. C'est finalement David Fincher qui a réussi apres un travail de pres de sept ans a nous livre l'Etrange Histoire de Benjamin Button. L'objectif de ce film a été annoncé haut et fort : redorer le blason de la Paramount avec un grand classique qui raflerait un maximun d'Oscar et pourrait aussi au passage remplir les caisses du studio. Pour obtenir ce resultat le film adopte un classicisme etonnant ...
Lire la suite de la chronique de Xav-B.Log.
Quel étrange film que cette étrange histoire... Quelle étrange idée a eu l'auteur du livre, dont ce film est l'adaptation, que de créer ainsi un enfant né déjà vieux, un monstre, appelé de toutes évidences à mourir, et qui survit et qui rajeunit sans cesse... Quelles étrange impression de malaise que de voir ce personnage vieux, à la limite du repoussant, devenir un homme plus jeune, devenir Brad Pitt ...
Lire la suite de la chronique d'Antigone.
Malgré quelques réticences au vu de la longueur de ce film, je suis allée voir L'étrange histoire de Benjamin Button. J'ai été assez enthousiasmée par cette oeuvre non pas tant par les prouesses techniques du numérique (changements physiques de Brad Pitt), mais parce que l'histoire est bien racontée et qu'elle m'a beaucoup touchée (surtout la fin). En préambule, à part le titre et le fil directeur, je n'ai pas trouvé beaucoup de liens entre la nouvelle et le film et c'est tant mieux ...
Lire la suite de la chronique de Dasola.
Après l'enquête Zodiac, David Fincher revient à un registre plus fantastique, s'inspirant d'une nouvelle de Francis Scott Fitzgerald. The curious case of Benjamin Button s'attache à une vie unique en son genre, celle d'un homme naissant âgé et rajeunissant au fur et à mesure qu'il vieillit. Destin particulier, d'autant plus que l'homme tombe amoureux d'une femme, amie d'enfance, qui, elle, vieillit... un contraste intéressant s'ébauchait donc entre les deux amants, contraste bouleversé par le temps qui avance et recule à la fois, pouvant briser à tout moment l'idylle vécue. Malheureusement, The curious case of Benjamin Button ne répond pas à cette attente ...
Lire la suite de la chronique de Lysao.
Alors L'ETRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BOUTON c'est l'histoire trop "space", d'un gars qui s'appelle Benjamin Bouton qui naît dans un corps de 80 ans et qui ne cesse de rajeunir (truc de 'ouf malade) . Il tombe amoureux d'une conne et... Ça sent déjà le gros déchirement émotionnel... Et nous serons allègrement servis croyez-moi. Cela dit, c'est vrai que la chose n'est pas aisée à traiter, c'est plutôt le "bad", cette histoire, quand on y pense. Et ce petit scénario aurait pu donner quelque chose de fort intéressant, si cela n'avait pas été traité de la manière la plus convenue qui soit, c'est-à-dire dans un Hollywoodisme bien gland. ...
Lire la suite de la chronique de Matière Focale.
La Première Guerre Mondiale fait rage et l'Amérique voit partir ses jeunes gens vers un massacre certain. Un horloger aveugle fabrique dans son atelier une imposante horloge destinée à être placée dans le hall de la gare de la ville. Le jour de l'inauguration l'artisan apprend la mort de son fils sur le front. Il va alors régler l'horloge pour que les aiguilles tournent dans le sens contraire d'une montre afin de symboliser le retour aux jours heureux d'avant ce maudit départ. Après un discours émouvant, on ne reverra plus jamais cet homme brisé. La vie de Benjamin Button va par la force des choses être semblable à cette horloge ...