Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Culturopoing, Dasola, Critiques clunysiennes, Les Irréductibles, Le génépi et l'argousier, BMR & MAM, Acide Critique, Rob Gordon, Blog Culturel, Chez Lo, Ombres et Lumières, Playlist Society
It's a Free World, De Ken Loach Avec K. Wareing, J. Ellis, L. Zurek Sortie le 2 Janvier 2008 |
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Après son escapade vers le film historique et la palme d’or reçue pour The Wind that Shakes the Barley, film pourtant plutôt mineur de sa filmographie, Ken Loach revient avec succès à son genre de prédilection : la chronique sociale dénonçant les pires travers du capitalisme. Avec le réalisateur britannique, inutile de préciser que l’on est depuis longtemps en territoire archi-connu et que ceux qui attendent d’un cinéaste un renouvellement permanent et une remise en question à chaque nouveau film ne doivent pas compter parmi les fans du monsieur ...
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J'ai vu It's a free world... [les points de suspension sont significatifs dans le titre] lors d'une avant-première à Paris au cours de laquelle Ken Loach a gentiment accepté de répondre aux questions des spectateurs à l'issue de la projection (je reviendrai sur cette séance de questions-réponses dans un prochain billet). La sortie d'It's a free world... est prévue en France le 02/01/08. Il s'agit d'un film dans la lignée de Sweet sixteen ou Carla's Song ...
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Après chacune de ses excursions dans l'histoire ("Land and Freedom", "Le Vent se lève") ou de l'autre côté de l'Atlantique ("Carla's Song", "Bread and Roses"), Ken Loach a toujours ressenti le besoin de revenir à ses chroniques de la vie sociale de son pays, marquée par le thatcherisme puis par le blairisme, deux doctrines pronant un libéralisme décomplexé. Le "Free" du titre ne signifie pas "libre", ou alors au sens de libre marché ou de libre entreprise ...
It’s a free world, ou comment virée de son job, Angie (Kierston Wareing)qui recrutait jusqu’alors dans les pays de l’est-européen du personnel à bon prix pour le marché anglais, va avec l’aide de sa colocataire Rose ( Juliet Ellis) , d’un patron de bar créer dans l’arrière cour du bistrot une agence de main-œuvre. Illégale car non-déclarée, elle emploiera dans un premier temps des immigrés possédant un visa. Doucement bien que démarrant sur une bonne intention, le profit facile et aussi quelques coups bas vont l’amener à glisser vers une exploitation de plus en plus sordide ...
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Encore un formidable tison incandescent de Ken Loach. Une chronique de la mondialisation, un "j'accuse" profondemment engagé, profondemment dérangeant. C'est l'histoire d'Angie, une jeune femme, belle, moderne, mais virée de son job pour avoir refusé les avances sexuelles d'un de ses patrons. Elle décide alors de monter sa propre boite avec sa colocataire. Rien que de très banal jusque là. Le premier choc vient de son boulot : elle est recruteur d'intérimaires pour des boites de travaux publics ...
Lire la suite de la chronique chez Le génépi et l'argousier.
À plus de 70 ans, Ken Loach sait encore frapper fort, très fort. Et plutôt du genre coup de poing dans la gueule. Avec son dernier film, It’s a free world, on en prend plein la tête : rarement on aura vu un film aussi fort et aussi noir. La démonstration est brève et sans appel : une jeune femme, exploitée par les valets du capitalisme relève la tête, elle tient absolument à s’en sortir. Super, on est avec elle ! Vas-y ma grande ! Pour élever son jeune fils, pour ne pas finir comme son père, ...
Lire la suite de la chronique chez BMR & MAM.
Sacré retour de bâton pour Ken Loach. Il avait évoqué dans sa précédente fresque historique le vent de la liberté, liberté et émancipation qui étaient alors collectives. Le voilà revenu dans notre "monde libre", et son individualisme, pour aborder, en tout cas en apparence, son thème de prédilection à savoir, pour paraphraser Engels, la "situation des classes laborieuses" en Grande-Bretagne ...
Lire la suite de la chronique chez Acide Critique.
Un an et demi après sa Palme d'Or, Ken Loach poursuit son exploration sans fin des mille et une facettes de l'identité sociale du Royaume-Uni. L'originalité d'It's a free world... réside dans le point de vue adopté : Loach et son fidèle scénariste Paul Laverty se placent cette fois du côté des exploiteurs. Ou plutôt des exploiteuses : parce qu'elles ont soif de fric et d'indépendance, Angie et Rose créent leur agence d'interim ...
Lire la suite de la chronique chez Rob Gordon.
A vrai dire, assez déçu par ce film de Ken Loach. Je ne suis pas blasé mais peut être cela y ressemble t-il... Bon, globalement, je n'ai rien à dire et je partage même son point de vue sur la situation actuelle, passée et à venir. L'exploitation de l'homme par l'homme sans aucune forme de retenue et de limites et ses conséquences désastreuses, catastrophiques... L'homme peut lorsqu'il l'a décidé d'être d'une bassesse sans nom ...
Lire la suite de la chronique chez Blog Culturel.
It's a free world est un film virulent, engagé comme sait les faire Ken Loach, palme d'Or à Cannes en 2006. Il dépeint avec force le monde contemporain du "marché" du travail, où le travail est un produit qui se demande et qui s'offre. A travers Angie, personnage principal qui crève l'écran, c'est une femme combattante avec laquelle on pourrait être en empathie. Mais voilà, cette Angie n'est pas un ange parfait, sa personnalité est complexe, tantôt elle fait preuve de courage et de générosité en hébergeant une famille de sans-papiers iraniens ...
Angie est londonienne. Mère célibataire, elle se retrouve au chômage suite à un licenciement qui, dans notre beau pays, est aurait été qualifié d’abusif (ndla : considération complétement anachronique dans la « France d’après » qui vous l’aurez compris me contraint à l’emploi hasardeux de la première forme du conditionnel passé du verbe être). En gros elle est dans la mouise et il va bien falloir trouver de quoi bouffer pour le gosse ...
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It’s a free world est un drame social vécu de l’intérieur. Plutôt que de tourner une énième mise en scène des pauvres contre les riches, Ken Loach choisit ici un angle d’attaque différent, celui de l’impact de la société sur la morale des gens à faibles revenus, celui des pauvres qui exploitent les encore plus pauvres. Ici nous ne sommes plus dans la lutte des classes mais dans la lutte interne de la classe. Ken Loach s’attaque à ce thème comme un constat, le dénonce mais sans vraiment croire à la plausibilité d’un retournement de situation ...
Lire la suite de la chronique chez Playlist Society.