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09
05
2008

Hommes entre eux - Jean-Paul Dubois

3 chroniques recensées

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
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Hommes entre eux,


Publié à l'Olivier

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Paul Hasselbank, Toulousain de 56 ans est un homme désenchanté et très mal-en-point, il est atteint d’une maladie dégénérative incurable et fatale qui le fait extrêmement souffrir s’il ne prend pas quotidiennement ses médicaments. N’attendant plus rien de la vie, il décide de partir à la recherche de sa femme Anna qui l’a quittée du jour au lendemain sans la moindre explication. Le seul indice qu’il ait, c’est sa dernière lettre postée de North Bay, petite bourgade de l’Ontario (...)

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Dans le TGV qui me ramenait en Savoie j’ai lu le dernier roman de Jean-Paul Dubois. C’était un très bel après midi, le ciel fraîchement lavé, la superbe luminosité ravissaient mon regard lorsque je levai les yeux du bouquin. Découvrir des vallons du Morvan, des petits villages de Bourgogne, apercevoir furtivement le Mont Blanc avant l’arrivée à Satolas me procuraient d’agréables scansions durant la lecture "frigorifiante" des "Hommes entre eux". Un cinquantenaire, Paul Hasselbank atteint d’une maladie dégénérative particulièrement douloureuse noie sa déprime dans la vision obsessionnelle d’Aguirre, le film de W. Herzog. Notre Paul s’interroge sur sa vie, sa femme qui l’a brutalement quittée, peut être craignait-elle un accompagnement pénible du à la maladie (...)

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Comme je l'ai déjà dit, je n'aime pas trop Jean-Paul Dubois. Mais ayant été agréablement surprise par «Vous plaisantez, monsieur Tanner«, je me suis dit que je pouvais essayer. En outre, j'aime beaucoup le comédien qui a enregistré cet ouvrage: Jacques Frantz. Jusqu'à peu avant la fin, le livre n'est pas une très grande réussite, ni même un livre que je recommanderais chaleureusement. L'auteur montre bien, l'inutilité et la barbarie des «ultimate fightings«. A travers Mathiew et le personnage obsédé par ces combats, il nous montre à quel point des hommes peuvent aller loin dans l'horreur: jusqu'à hausser ces actes empreints d'une sauvagerie sans limites au rang d'oeuvre d'art (...)

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Note : 2.3/5 (14 notes)


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