Source : Playlist Society
Nul homme n’est une île constitue une forme de trilogie sur le territoire, sur l’écologie politique, avec vos deux précédents films, à ceci près que vous filmez cette fois-ci hors de France, en l’occurrence en Italie, Allemagne et Suisse. Très basiquement, et très profondément, j’avais besoin de prendre l’air. A ce moment-là, après La ligne de partage des eaux où j’ai passé beaucoup de temps à filmer des réunions, des institutions, des administrations, je trouvais la France étouffante. Je voyais beaucoup de bonne volonté, beaucoup d’initiatives passionnantes, mais je ne voyais pas cet effet boule de neige qu’on peut observer au Vorarlberg1 ou autour des Galline Felici2 [..]