Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Chez Lo, Les Irréductibles, Cahier Critique, Boustoune, Rob Gordon, Lieux Communs
Eden à l'Ouest, De Costa-Gavras Avec R. Scamarcio, E. Caravaca, U. Tukur Sortie le 11 Février 2009 |
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Eden a l'Ouest est un film brillant, qui porte à l'écran un lourd parcours de migrant avec gravité mais aussi humour et poésie. Comme Elias est beau comme un Dieu grec, comme un Gabriel Garcia Bernal en cavale, beaucoup voient en lui une proie sexuelle, mais peu l'aident et certains le volent ...
« Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage », celui d’Elias commence à bord d’un frêle esquif, avant d’embarquer contre espèces trébuchantes à bord d’un cargo rappelant étrangement celui de « Coke en stock » du Sieur Hergé, les candidats à l’exil remplaçant aujourd’hui les esclaves de la traite des noirs d’hier ! Les poches quasi vides, Elias possède cependant deux richesses ...
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Parce que le départ ressemble toujours à une petite mort, Costa-Gavras ne le filme pas et au contraire démarre son film dès l’exorde du périple d’Elias, parabole contemporaine et sociale de l’Odyssée d’Ulysse. Car Elias est guidé par l’espoir ; l’espoir d’échapper à la misère de son pays et de trouver un travail en Europe, son Eden à lui, à l’Ouest. Volontairement optimiste, le film développe une tonalité en totale connivence avec le (divin) physique de son héros, dont la beauté laisse constamment présager qu’il n’aura pas le même destin que ses compatriotes. Et plutôt que de s’excuser d’avoir un interprète trop beau pour le rôle, Costa-Gavras préfère en jouer et s’en amuser, faisant du regard delonien de Scamarcio un véritable objet de point de vue sur le monde qui entoure sa condition d’immigré ...
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En d’autres temps, le personnage du nouveau film de Costa-Gavras aurait pu s’appeler Ulysse et se lancer dans un voyage peuplé de créatures mythiques et fantastiques. Mais il s’appelle Elias et si, tel le héros d’Homère, il entreprend une longue Odyssée, celle-ci est profondément inscrite dans le réalisme social et la dureté de nos sociétés contemporaines. Eden à l’ouest raconte le périple d’un homme décidé à quitter son pays pour tenter sa chance en occident, où la vie est forcément plus belle. Sa nationalité est inconnue. Le cinéaste a tenu à ce que le personnage ait un côté universel, afin de représenter tous ceux qui, pour une raison ou une autre, ont un dû un jour s’expatrier. En confiant le rôle principal à l’acteur italien Riccardo Scamarcio, il a choisi un homme ayant à la fois les yeux clairs et la peau mate, regroupant des caractéristiques empruntées à toutes les cultures méditerranéennes ...
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Cinéaste surcoté (ses films sont souvent chiants comme la mort et/ou complètement manichéens), Costa-Gavras nous revient avec un Eden à l'ouest heureusement meilleur que son précédent long, l'infâme Couperet. « Tous les films sont politiques », aime à répéter Gavras ; bizarrement, on ressent l'exacte impression inverse devant ce film cruellement dépourvu de profondeur politique. S'il fonctionne par endroits, c'est uniquement par son aspect film à suspense que le film parvient à convaincre. Servi par la prestation de Riccardo Scamarcio, impeccable en bête traquée, Eden à l'ouest débute en effet par la description de l'arrivée impromptue du héros dans un club de vacances, échoué là après avoir sauté d'un navire clandestin ...
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Elias vient, littéralement, de nulle part. Enfin, d'un pays jamais nommé, quelque part à l'est, qu'il fuit clandestinement pour aller voir à l'ouest si les mirages qu'on lui a fait miroiter existent bel et bien. C'est au récit de ses aventures (on serait quelque part entre l'Odyssée et les aventures picaresques de Lazarilllo de Tormes) que nous convie Costa-Gavras, sur un ton de comédie (sociale) qu'on ne lui avait pas vraiment connu jusque là, et qui surprend plutôt agréablement ...
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