Source : EightDayzaWeek
Nous étions partis, oui bien partis, pour nous engouffrer dans le taillage de costard au Boisset. Autrefois (ado) apprécié, son Dupont Lajoie nous prit d'abord cette fois-ci à rebrousse-poil.Nous nous apprêtions à dire, 45 minutes passées, combien:1 - le manichéisme roublard (irresponsable ?)2 - l'absence de finesse, d'épaisseur ou d'ambivalence (carences bienheureusement plus rares chez Clouzot et son Corbeau (que Boisset remakera vaguement en 88), chez les Chabrol/Yanne ou même (mais un peu moins déjà !) dans le Coup de Tête d'Annaud) nuisant à son petit et féroce théâtre de la médiocrité,3 - l'unilatéralité condamnante de ses séquences (qui enquillent scènes choc et morceaux de bravoure)4 - la caricature outrée marionnettisant et ses comédiens et ses spectateurs [..]