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17
05
2008

Deux jours à tuer - Jean Becker

5 chroniques recensées

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
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Deux jours à tuer, 

De ,

Avec A. Dupontel, M-J. Croze, P. Vaneck

Sortie le 30 Avril 2008
Deux jours à tuer - Jean Becker
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Synopsis : Alors qu'il va feter ses 42 ans, Antoine Méliot envoit tout voler : famille, boulot, ami, pour changer de vie. Crise de la quarantaine ou mal plus profond ?
Critique : Comme bien souvent le réalisateur Jean Becker a choisi d'adapter un roman comme sujet de son nouveau film. Aprés Dialogue Avec Mon Jardinier l'année derniere le voici donc de retour avec l'adaptation d'un roman de François D'Epenoux. Deux Jours A Tuer est un drame qui joue sur le mystere ; difficile d'en parler sans trop en dévoiler. Le film suit le destin d'un publicitaire que l'on voit en l'espace de deux jours tirer un trait sur sa vie. On passe son temps a se demander pourquoi tout gacher ainsi et se montrer parfois si cruel ? L'occasion de nombreuses scenes fortes parfois vraiment drôles parfois violentes et choquantes ...
 
Antoine est un homme qui a tout pour être heureux. Un job dans la publicité qui lui rapporte assez pour être à l’abri du besoin, une femme amoureuse, deux beaux enfants, une grande maison en banlieue, une grosse berline allemande, des amis proches. Pourtant pour ses 42 ans, il va tout plaquer, méthodiquement. Après une opération vérité en réunion avec un client « jamais content », Antoine (Albert Dupontel) démissionne et revend les parts de sa boîte à son associé ...
 
Antoine a tout pour être heureux. Une belle femme qui l'aime, deux enfants adorables, un travail qui rapporte, une belle et grande maison. Mais attention, Antoine est un gros rebelle, et il va dire merde à son job, merde à sa famille, merde à ses amis. Pour aller pêcher à la mouche et se retrouver un peu avec lui-même, merde quoi c'est vrai. Deux jours à tuer est donc une sorte d'Into the wild version béret-baguette, un monument de subversion pour personnes du quatrième âge, un surréaliste navet faisant passer les précédents films de Jean Becker (soit que des publicités géantes pour Saint-Morêt, et souvent même pire) pour de puissants chefs d'oeuvre. Tout y est détestable, sauf ce que Becker voudrait faire passer pour détestable ...
 
S’il y a bien un cinéaste qu’on peut qualifier de « français », c’est Jean Becker. Depuis les années soixante le réalisateur de L’été meurtrier et des Enfants du marais a développé de nombreuses intrigues ancrées dans le terroir de nos régions. On pourrait le qualifier de cinéaste de la ruralité, prônant au fil du temps ces éternelles valeurs que demeurent la famille et l’amitié. Tout cela est bien consensuel et ne casse pas trois pattes à un canard. Avec Deux jours à tuer, il conserve ce credo habituel ...
 
C’est toujours difficile de parler d’un film quand on en sort à peine (à peine parce que ce film me hante encore une journée après l’avoir vu), parce que l’émotion l’emporte et anéantit la distance que nécessite l’analyse. Mais quelles que seront mes critiques ultérieures, le résultat est là : je suis ressortie bouleversée de ce film et sa première partie m’a donnée la sensation d’être avec Dupontel, au bord de l’abyme, le souffle coupé, à bout de souffle même, glacée par ses vérités cinglantes et poignantes ...

Note : 3.5/5 (10 notes)


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