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27
04
2008

Cloverfield - Matt Reeves

13 chroniques recensées

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
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Cloverfield,

De

Avec M. Stahl-David, L. Caplan, J. Lucas

Sortie en salle le 6 Février 2008
Cloverfield - Matt Reeves
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Sorti de nul part, le premier teaser de Cloverfield a vite imposé le film comme le projet le plus excitant du moment. L'attente de la sortie commençait à être très longue d'ailleurs, même si le marketing viral dont a été objet ce long-métrage fut habile et passionnant. Alors Cloverfield, au final, qu'est-ce que ça vaut ? Très simplement, nous avons là affaire à un pur film de divertissement, le réalisateur Matt Reeves joue avec les nerfs de ses spectateurs avait une réelle maîtrise et, au sortir de la salle, nous sommes sidérés, abasourdit par ce que nous venons de voir. Le film commence avec une fête préparée en l'honneur d'un certain Robert Hawkins, lequel s'apprête à partir honorer une mutation ...
 

Le mystère autour de Cloverfield, bien entretenu par une campagne promotionnelle savamment orchestrée, ne pouvait qu'attiser la curiosité de tout un chacun. Fan ou non de ce genre de film (mais quel genre, au fait?), tout le monde mourait d'envie de jeter au moins un oeil sur ce projet intrigant et assez alléchant. Bonne nouvelle : le film de Matt Reeves vaut son buzz et ne se dégonfle pas comme une vulgaire baudruche. Le poulain de J.J. Abrams s'en sort avec les honneurs, même s'il demeure une certaine sensation d'insatisfaction ...
 

L’un des films les plus attendu de cette année 2008 sera surement Cloverfield, projet cinématographique le plus secret de ces dernières années, qui aura distillé avec habileté images et informations, depuis un court trailer de deux minutes précédant les projections de Transformers, aux opérations de buzz sur internet, savamment orchestrées. Si un film attendu est à peu près sûr de remplir ses salles, le suspens n’aura malheureusement aucune incidence sur la qualité même du film, et sur l’avis que lui porteront les spectateurs après l’avoir vu ...
 

Synopsis : A New York un groupe d'amis fetent le depart de l'un d'entre eux pour le japon. La soirée se déroule bien et tout le monde semble s'amuser jusqu'a ce qu'un tremblement de terre, puis un bunker echoué dans le port et enfin une immense explosion perturbe la soirée... Que se passe t'il dans la ville ?
Critique : Ce mercredi est enfin sorti le film au buzz internet le plus important depuis Des Serpents Dans L'avion. Il faut dire le mystere a longtemps planné sur ce film. Une affiche mysterieuse, quelques photos mais aucunes information sur le script ou meme un titre a se mettre sous la dent ! Le mystere s'acheve enfin et vous pouvez des a present vous precipiter en salles pour le découvrir. Il n'est pas vraiment étonnant de decouvrir qu'a l'origine de ce mystere se cache le producteur JJ Abrams, créateur des séries Lost & Alias. Les intrigues de ces séries ont deja demontré la passion de cet homme pour les intrigues tortueuses ...
 

Eté 2007 aux Etats-Unis. Parmi les bandes annonces précédant l’infâme Transformers figure cet étrange teaser, sorte de vidéo amateur crépusculaire débarquée là par hasard. Une minute où l’on rencontre d’anodins fêtards new-yorkais soudainement interrompus par un tremblement de terre suivi d’une explosion. Cloverfield, c’est le titre et les spectateurs américains n’en sauront pas plus. Un culte du mystère qui alimenta les interrogations les plus folles sur le net. Un flou énigmatique qui n’est pas sans rappeler celui de Lost, la série phare de J.J. Abrams, qui croisait Sa Majesté des mouches avec Robinson Crusoé, le soap avec le mysticisme ...
 

Un building s'effondrant sur lui même, filmé entre deux immeubles. Un nuage de poussière et de débris blastant les New-Yorkais pris au piège. Des silhouettes hébétées couvertes de cendres surgissant d'un brouillard orangé. Une voix hors cadre répétant "Oh, my God !" : ça ne vous rappelle rien ? Aux protagonistes de la fête, certainement, puisque après les premiers signes d'alerte, on entend une voix s'interroger : "Encore une attaque terroriste ?". Le besoin d'exorciser les peurs profondes de l'Amérique ne date pas du 11 septembre, ni même de Pearl Harbour, puisque "King Kong" ouvrait une longue liste de films mettant en scène des cataclysmes frappant les villes américaines ...
 

J.J. Abrams et Matt Reeves s’amusent avec une bébête qui casse tout et des yuppies prenant leurs jambes à leur cou au cœur d’un Manhattan apocalyptique. Toute ressemblance avec Godzilla n’est pas fortuite. Le prix du nouveau caprice des deux gosses gâtés d’Hollywood ? 25 millions de dollars. Après Armageddon et le troisième volet de la saga Mission impossible, J.J. Abrams a souhaité renouer avec le style spectaculaire et efficace du blockbuster aux scènes creuses ...
 

Exercice de style particulièrement intéressant. On se laisse vite prendre au jeu de ce concept très Balir-Witchien dans les rues d’un New-York attaqué par un monstre mystérieux. Ici, ce n’est pas le scénario qui nous tient en haleine, celui-ci est presque secondaire car l’intérêt de ce film catastrophe réside dans la façon dont il a été filmé : façon film entre copains, caméra au poing ...
 

Internet fut à la base d’une grande campagne de pub occulte. Des images au compte goutte, des révélations et spoiler savamment dosés. Tout ça pour ça. Oser dire que CLOVERFIELD, qui vient de sortir sur les écrans, est un nanard, ce n’est pas exagérer. Après une telle attente, et de tels espoirs, le résultat laisse quand même un sacré goût amer en bouche. L’histoire est simpliste : un vidéaste amateur immortalise une fête donnée en l’honneur du départ de ses amis pour le Japon. Seulement voilà, c’est justement le soir qu’un monstre a choisi pour attaquer la ville de New York. Monstre dont l’irruption et les dégâts sont filmés, ainsi ( et surtout ) que la panique qui s’empare de la foule ...
 

Etre plongé au cœur de l'action, c'est ce que promet Cloverfield. Vos yeux verront ce que le capteur électronique du caméscope d'un jeune New-Yorkais aura filmé. Corolaire : ça remue un maximum. Conseil : ne pas se mettre au premier rang. L'effet est néanmoins réussi. Quand notre caméraman amateur voit le danger arriver et se met à courir, l'image passe du mode fixe ou mode parkinsonien, montrant tant bien que mal la destination de nos fuyards, avec de temps en temps un coup d'œil en arrière pour entrapercevoir le danger. Par moment, on voit même trop bien le danger, j'aurais presque préféré un peu plus de mystère ...
 

Quel choc !! Vous pouvez dire que je suis maso, parce que là vraiment, c'est un film qui m'a tenu en tension, en sueur, en malaise du début à la fin, et ça fait réellement plaisir. Ca n'a rien à voir, mais pour moi ça remontait à Festen et à Ring, des films qui vous font vous tenir le bide tout le long. La trame est relativement simple : un monstre attaque la ville de New-York. Si le film devait simplement surfer sur la vague d'un courant de films "post 9/11", on attribuerait d'une façon simple et linéaire au monstre la métaphore de l'attaque surgie de nulle part ...
 

Gros buzz internet ces derniers mois, Cloverfield est un produit indéniablement surprenant, une expérience cinématographique des plus intéressantes. Je pense que l'intérêt du film sera considérablement moindre sur petite écran. Car l'idée principale de Cloverfield, et qui fait tout son sel, c'est la caméra subjective : l'action est filmée par l'un des personnages. Procédé déroutant déjà utilisé entre autres dans Le Projet Blair Witch, et qui procure un effet de réel efficace du début à la fin (et aucun problème de migraine ou de gerbe pour ma part) ...
 

Tout va de plus en plus vite. Souvenez-vous, il y a même pas un mois je me félicitais qu’il se trouve encore des films pour refuser la « télévisualisation » du cinéma, mais la télé elle-même est appelée à disparaître. Du moins à céder du terrain devant les YouTube-like et autres services de partage de vidéos en ligne, en particulier au jeu des breaking-news en un temps où un événement, tout imprévu soit-il, est susceptible d’être filmé par coup de bol par un pékin avec un téléphone portable. Et à ce titre Cloverflied est plus qu’intéressant, ne serait-ce parce qu’il s’inscrit parfaitement dans son époque ...

Note : 2.8/5 (17 notes)


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